J’étais toujours dans cet hôtel miteux, allongée sur mon lit fixant le plafond. Je n’étais pas sorti de ma chambre depuis deux jours, j’étais mieux seule, là, à faire le vide. Je restais immobile me demandant se que j’allais bien pouvoir devenir. Je n’avais pas envie d’aller dans ce pensionnat, mais si c’est le seul moyen pour rendre ma mère heureuse je le ferais, je ferais tout pour pouvoir rentrer chez moi. Mes parents me manquaient, et je regrettai d’être partis, mon père avait raison, Adan était qu’un connard. Je me levai pour faire ma valise que je n’avais pas faite hier voulaient rester ici mais comme on dit, la nuit porte conseille. Mais je réfléchis, et je pense que changer d’air, changer de pays, ce pays que j’avais visiter avec lui, me ferais le plus grand bien. Je pris des affaires propres pour aujourd’hui, et enfila tous le restes dans ma valise, il n’y avait plus rien dans la chambre. Mon sac à main posé à côté de ma valise rouge bordeaux et assez indiscrète, à cause de la bande rouge pétante sur les côté. Je partis dans la salle de bain assez étroite, et enfila ma robe noire avec des cerises dessus. Elle était ceinturée avec un ruban de fausse soie rouge pétante, comme ma valise. Je pris des escarpins rouges assez hauts pour aller avec. Puis simplement je détachai mes cheveux, légerment frisottés qui tombait sur mes épaules, j’y passai un petit coup de brosse, et pris un chapeau noir pour mettre dessus. Une fois maquillais je pris ma valise et me dirigea vers le guichet pour payer mon séjour assez long à l’hôtel.

Je partis seule vers l’aéroport, marchant tranquillement. Mon avion partait dans une bonne demie heure, mais bon, j’étais qu’à quinze minutes à pied. J’avançais tête baissais, mon billet dans mon sac sans dire un mot. J’attendais dans l’aéroport tranquillement, assise seule, loin de tout le monde. Je regardais les avions décollés. Puis la voix du haut parleur me fit bouger. Je rentrai dans mon avion et m’asseyais à ma place. A côté de moi j’avais une mamie qui semblait déjà dormir alors qu’on était monté que depuis cinq minutes. Et de l’autre côté, il y avait un jeune homme. Je le regardai à peine, ne voulant pas le voir au début. Je ne voulais voir aucun garçon, aucun jeune garçon surtout. Il semblait tous pareil, tous les mêmes, tous des idiots. Je pris mes écouteurs et ignora toutes ses paroles pendant quelques minutes. Le seul mot que je lui adressai c’est un petit « Pardon » pour pouvoir me lever et aller au bar de l’avion. L’alcool épongerait ma rage contre lui. C’est vrai que j’aimerai qu’il souffre lui aussi, qu’il connaisse se qu’est la trahison, la fausse confiance, la manipulation. J’avais une bonne heure de vol devant moi, cela suffirais t-il ? On peut toujours essayer. Je lui souriais me mordant un peu la lèvre je revenais sur mes quelques pas poser mon chapeau sur mon siége et repartis. Je m’installai sur un tabouret prenant un petit whisky. J’avais juste mes dix-huit ans, et je pouvais en profiter pour boire sans être contre la loi. Je trempais à peine mes lèvres dans mon verre quand mon jeune voisin se posa à côté de moi. Après une petite lichette je le regardai en souriant. On parla tous les deux, je compris qu’il devait avoir dix-huit, dix-neuf ans et partais pour visiter le Japon, il était gentil. Mais je voulais juste profiter de lui. Je finissais mon verre, et il m’en offrit un autre. Je rigolais je souriais, mais toutes était faux. Il posa sa main sur ma cuisse, je baissa les yeux et remonta mes yeux vers les siens. Mon regard était froid et méchant mais malgré ça il laissa sa main. Je posai la mienne dessus et le retira. Et me regarda bizarrement en souriant et posai sa main sur la ma joue. Je me leva et lui en mit une. Le temps qu’il se remette de ça dont il ne s’attendais pas je finissais mon verre et repartis. Il m’arrêta me demandant pourquoi si je ne voulais pas de lui, j’avais passé plus d’une demi heure à le draguer. J’éclatai de rire en lui répondant que la vie est chose triste, et que la drague et une des meilleur manipulation, et que plus tard, il me remercierai. Il pris un air dépité et dégoûté, se qui me rendis un peu plus heureuse. Je me rasseyais a ma place. Et lui ne revint pas d’ailleurs.

Je sortis de l’avion et alla chercher ma valise. Puis je regarda un peu partout autour de moi et sortis mon portable de mon sac. Je laissa un message à ma mère, pour lui dire que j’y étais et espérant qu’elle me rappelle le plus vite possible. J’étais heureuse d’être ici en faite, mais je ne savais pas où aller. Je sortis avec ma grosse valise, mon sac et mon chapeau sur ma tête dehors. J’ouvris grand la porte de l’entrée et sortis une clope de mon paquet et l’alluma. Il faisait assez beau, il y avait un grand soleil, mais pas mal de vent. C’est d’ailleurs à cause d’un de ses derniers que mon chapeau s’envola je laissai sortir un « putain » tentant de courir après, après avoir, bien sur éteindre ma clope. Mais courir en talon, ce n’est pas mon fort.

Ah ce foutu vent, il nous embêté tous le temps. Que se soit à la plage quand il soulève le sable ou quand il fait envolait votre chapeau ou bien soulevait votre robe. Le mot vent a toujours était pour moi péjoratif, un bon vent, j’appelle ça de l’air. Je regardais d’ailleurs mon chapeau s’envoler et enleva mes chaussures pour pouvoir courir. Il s’était arrêté devant une personne que je ne voyais pas trop bien. J’avançai en courant pour le rattraper, quand je vis la personne le prendre. Je m’arrêta et marcha doucement, les gravillons me rentrait des les oretilles quand je courrais, et même quand je marchais d'ailleurs. C'est pour ca que je me mis a marcher sur la pointe des pieds observant la personne. C’était un jeune homme, un rasta précisément, avec les dreads et tous. Le join au bec habillé plutôt cool et, il avait mon chapeau sur la tête. Ca lui allait mal d’ailleurs. Je me postai devant, ouvrant grand un œil. Il se regardait dans son portable, et moi derrière je le fixai méchamment. Ca commençait bien, les gens ici font déjà n’importe quoi. Je sens que je vais m’amuser avec plusieurs garçons ici, et celui là en premier. Mais celui méchamment, il m’avait déjà énervé avec son air getget et sa joie.

Mes chaussures dans une main je faisait craqué les doigt de l’autre le fixant. Il enleva ses écouteurs et baissa son portable se qui me permis de le dévisager vite fait. Aucun doute, ma première impression était la bonne. Il portait des t-shirt superposé, et un sarouel. Pour moi, il n’avait aucun style à mon goût, limite le mec de l’avion était mignon comparé à lui. Bon il avait un beau visage, c’est vrai, mais sa tenue, je n’en reviens pas. Il me tendit mon chapeau que j’attrapai vite et sèchement. Je resta les yeux fixai sur mon chapeau le tourniquant pour le mettre a l’endroit.

Puis je toussa un coup et leva la tête le fixant dans les yeux « D’abord oui et merci » puis je remis mon chapeau bien à sa place sur ma tête et posa mes chaussures a terre devant moi. Je me releva et me m’avança vers lui pour lui décoller une droite avec mon autre main « D’où tu te permets de mettre mon chapeau ?! C’est du n’importe quoi les gens ici ! ». Je me baissa et enfila mes chaussures. Je me releva et le fixa dans les yeux « Vraiment n’importe quoi les gens ici ! ». J’étais mieux avec mes chaussures que sans, les gravillons me rentraient dans les pieds sinon, et on a beau dire, mais ça fait mal.

Je partis reprenant ma clope, l’odeur de son join m’en avait donné envie. Je ressorti mon briquet de mon sous tif et la ralluma tirant un grand coup dessus regardant le ciel.

Y a des jours comme aujourd’hui où je me demande si les gens non strictement aucun respect, ou si c’est moi qui suis vraiment caractérielle à haute dose. Un peu des deux sûrement. Bon c’est vrai que bon, il n’avait que mis mon chapeau, mais bon, ça m’avait agacé, je sais pas il aurait pu attendre que je sois la et me le demander, je l’aurais remercier refuser et serait parti, mais ça lui aurait évité une baffe. Et puis j’ai une dent contre tous les gars assez jeune. Soit je les dragues, pour les laisser en plein à la fin, soit je frappe dés le début, oui je suis un peu bagarreuse, d’où mon amour pour la boxe. De toute façon à l’arriver il souffre, c’est le principal, que se soit le nez en miettes, où l cœur éclaté, c’est donnant donnant.

Le gars avait étrangement bien réagit à la baffe, ce qui m’étonna un peu. D’ailleurs je ne compris pas tout de suite et l’ignora en partant fumer clope. Je m’asseyais sur le rebord de ma valise regardant le ciel. Il tombait quelques gouttes, mais ça ne m’empêcher pas de le faire. Je réfléchissais a ce qu’il m’avait dis. Juste rire un coup... ça faisait longtemps que ça ne m’était pas arriver, de rire pour rien. La seule petite source de joie et de voir les gens souffrir. J’aurais bien sortir avec des amies, mes, ici, je connais personne, et ma première rencontre, on peut dire qu’elle était violente. Mais j’avais pas envie de jouer culcul la praline avec les gens, surtout pas des gars, ils me dégoûtent tous plus ou moins, tous des traites, des salopard de toute façon. Ils méritent de tous souffrir autant que moi. Pourquoi serais-je la seule ? Pourquoi serait-ce que les filles qui souffre de trahison ? L’égalité des sexes, ouais c’est ça. Pour l’instant je n’en vois pas la couleur, ce n’est pas pour rien que les femmes sont moins payées que les hommes. Je regardais toujours les nuages cherchant à me calmer mais ma colère remonta quand je entendis sa voix. Celle du garçons de toute à l’heure qui venait de s’installer tranquillement venant me taper la discute. Pure gentillesse, ou moment de drague ? Dans les deux cas, il sera déçu.

« Mhm, je me calmerais pas, déjà ! Certes tu voulais rire, mais euh…la prochaine fois, demande ? La politesse c’est ce principe là ! Et oui il fait très beau c’est pour ça qu’on est train de se prendre un rincé sur la tête ! Content ? J’ai été gentille voilà ! »

Il sortis lui aussi un cigarette, je tira une dernière fois sur la mienne et l’écrasa par terre. Puis je me tournais vers lui, il avait aucune gène, jamais ce principe, enfaîte il était peut être pas si nul que ça. Etre libre de faire tout et n’importe quoi, un peu comme moi quoi. Sauf que quand c’est les autres et que ça me touche, je suis rarement gentille et j’aime ça. Et puis un ami ici ça ne me ferait pas de mal ? Reste juste à savoir, si je suis son plan cul ou si il est sincèrement gentil. Dans un cas je le démonte, dans l’autre ben on sera ami.

« Hum…ouais, s’tu veux, mais pas de café, un bière plutôt. Et euh, excuse moi, je me suis emportée. » L’excuse règle les problèmes, c’est connu. J’attrapa le manche de ma valise pour la faire rouler et le regarda avec un petit sourire. « Par contre, je viens juste d’arriver, vu ma valise tu t’en doutes, et je n’ai aucune idée d’où il pu bien avoir un bar ! »

Je tira une dernière latte, et écrasa ma clope par terre. Je jeta un autre regard rapide sur le jeune homme quand il fini sa phrase. J’aimais le fait que dans sa phrase je passe pour une méchante. Ceci me fit afficher un grand sourire, je le suis, et j’en suis fière même ! Ma méchanceté est une des chose que j’aime le plus j’aime chez moi. Après mes changements net de caractère, quand je suis gentille, vraiment, pas comme là ou je joues double jeux. Mais quand je suis vraiment bien avec les gens avec qui je suis, que je sais qu’ils ne me feront pas de mal. Et quand je suis en colère, soit quatre-vingts pourcents du temps. On pourrait croire que toujours être en rogne c’est triste, mais notre joie ce transforme, on va plus être contente quand il fait soleil, mais quand notre humeur détend sur les autres. Comme quoi, une personne, une chose, peut vous changez à jamais. Après mon côté sadique me rend joyeuse quand quelqu’un a mal, mais rien que le fait de sentir que les autres pensent que je suis méchante, me réjouis. Parce qu’en générale, les personnes qu’on trouve méchante, on ne les approche pas.

« Sans vouloir te vexais, je suis méchante, et je le vis bien, très bien même. Pour moi une conversation c’est pénible et chiant, les conversations agréables je les ai avec mes amies, mes amies fille précisément. »C’est vrai que je me mis à le regarder un peu plus gentiment, la raison était simple, la cigarette, ça apaise. Et puis, je voulais voir comment il était, le connaître un peu, il était différent des autres, y avait de petites chose en lui que j’aimais vraiment. Bon il avait aussi des points commun avec Adan, mais bon, dois-je me méfier de tous les hommes qui m’entourent ou prendre vite un nouveau départ au risque de souffrir ? *Méfies toi fille, les hommes sont tous les même, il faut les punir* Cette phrase me tournait dans la tête à chaque fois qu’un garçon m’approchait de trop prés. Je souffla n grand coup quand la sonnerie de son portable résonna. J’ouvris grand les yeux et le regarda bizarrement partir. Il avait une sonnerie, très, enfin… Si il aimait ce genre de musique, on était vraiment, vraiment différent. Je rigola vite fait, j’effaçai ma pensé de toute à l’heure, il avait presque rien avoir avec l’autre, il avait juste le même sexe que lui.

J’entendis vite fait se qui disais, et je compris que c’était sa mère. Bon j’avoue qu’au début je l’ai pris mal qui s’en aille comme ça. Je ne trouve pas que cela se fait mais bon, une maman, il faut toujours lui répondre… Enfin, quand elle prend le temps de vous appeler. J’espérais aussi entendre mon portable sonnait et voir que c’est elle qui m’appelle, elle me manquait, mes parents me manquaient. Je repensais au bon moment que je passais avec eux quand j’étais chez moi. Comme la première fois qu’ils m’ont emmené à la piscine, comment mon père me tenait, il m’aimait là. Je me rappela aussi le regarde si heureux et fière quand je gagnait une compétition, comment ma mère courrait vers moi pour me serrer dans ses bras. Tous ses souvenirs me donnaient envie de pleurer et mes yeux commençaient à rougir. Je tournai la tête et le vis revenir, et m’essuya les yeux et regarda en haut battant des cils pour `ravaler ’ mes dernières larmes. Puis le regarda comme si de rien était un petit sourire sur le visage.

Je hocha les épaules et le regarda allé chercher sa valise et tous son bazard. Je me retourna et souffla un autre grand coup pour me calmer et fis craquer mes os des mains. Il fallait que je ravale cette tristesse, j’attrapais déterminer à savoir la vérité sur lui ma valise et partis marchant à côté de lui. « Oui, et Imogen ! Tu n’es pas d’ici, non ? Lucien sa sonne pas du tout asiatique ni océanique. » Je marchait doucement regardant devant moi et regardant le paysage. J’aperçu un bar pas loin et enleva mon chapeau pour remettre ma frange en place parce qu’elle me tombait sur le visage et ça avait le don de m’agacé. Puis je me tournais vers lui en souriant comme pour lui montrer qu’on allait arriver.

Nous marchions donc tranquillement, nos valises en main longeant les immeubles, multiples magasins que je commençais a noté dans ma tête pour aller y faire un tour plus tard, de petits parcs enfin, espace de verdure et encore d’autres grands gratte-ciel. Nous continuâmes avec cette vu jusqu’au bar où nous nous installâmes. Je jetai un rapide coup d’œil vers Lucien qui s’installa sur la terrasse. J’osai un sourire et un haussement d’épaule étant un peu surprise, un gentleman ? Oula non. Il s’essaya avant moi et sans même se préoccuper de ma chaise ou même de mes préférences. Bon si, il m’a quand même demandé une fois qu’on fût assis mais bon. J’avais bien envie de rentrer à l’intérieur et de m’asseoir seule, mais bon, un peu de politesse. Je m’asseyais donc en face de lui callant ma valise bien à côté de moi et mettant mon sac à mes pieds. J’enleva mon petit gilet comme le temps c’était en peu plus ensoleillé et je le posa sur ma chaise et sortis de mon décolleté mon paquet de cigarette et le posa sur la table.

« Même si ça me gênée c’est trop tard, non ? Et oui une bière s’il te plait »

Je restait quand même un peu froide mais bon, il ne m’avait toujours pas répondu et ça m’intrigué, quand je pose des questions, je préfère qu’on me réponde. « Alors, tu viens d’où ? » puis je me tourna vers sa guitare et devint un poil plus blanche. Il a une guitare, c’est donc qu’il sait en jouer, et donc qu’il est musicien. Décidément même au Japon tout me fait pensé a toi, tu me gâchera donc la vie encore longtemps ?! Je serra un poing sur la table et osa un faux sourire quand ma bière arriva. Je passai une main autour du verre le tournant dans ma main fixant ça « A la tienne ». Rien que le fait de tremper mes lèvres dedans me fit un peu oublier, l’alcool, un bonheur à l’état liquide. J’avais plus ou moins sombrer dedans après cette erreur, mais tout particulièrement la bière, c’est sûrement se que je préféré avec la whisky. J’en buvais une gorgée et releva la tête vers Lucien. Il avait les yeux éclatés, je connaissais ça, je voyais ça souvent après les concerts, en soirée et tout. Il allait pas tardé à déliré, ça s’annonce comique tout ça.

C’est la main dans mon verre le faisant tourné que je le fixai assez indiscrètement, en même temps il faisait pareil sans se gêné alors pourquoi me générais-je moi ? Alors c’était un français, j’avais raison. En même temps il m’aurait dit qu’il était Africain je l’aurais pas crus ! Russe aussi, parce que Lucien, ça sonne pas Russe, ni Anglais, ni Japonais d’ailleurs. Mais bon, c’était un petit français, je connais rien de la France, à part la tour Eiffel que j’ai vu une fois en photo je crois. Et encore, parce que c’était un cours d’histoire ! Je ne me suis jamais intéressée aux autres pays que le mien, suis-je patriotique ? J’aime mon pays et je veux y revenir, mais j’ai vécu mes pires et mes meilleurs moments là bas, et à vrai dire je n’ai jamais voulu chercher le confort ailleurs. Je croisa mes jambes et les décroisa cherchant une position moins stressante pour me donner un air décontracté alors que la simple vue de sa guitare m’avait glacé le sang.

« Ouah, un français, hm… je ne m’imaginait pas les français les comme ça. Enfin, je ne sais pas. C’est bien la France ? Je viens d’Australie, australienne de pure souche mon cher ! »

C’est vrai qu’un français je ne voyais pas ça du tout comme ça. Je le voyais blanc, avec une salopette, un brin d’herbe à la bouche, un béret noire et une baguette de pain. Je sais se que vous allez me dire, bonjour les clichés. Mais bon, c’est tout ce que je peux vous dire sur les pays, se que j’entend dire. Je continuer de jouer avec mon verre faisant de vas et viens avec mes yeux de son instruments à mon verre. Il fallait que je me méfis, mais tous les musiciens n’était pas des salops, il fallait que j’apprenne à les différenciés. Je fis sortis de mes penser quand le garçon me posa sa question. Ce que je faisais ici. Je commençais a trembler légèrement, je ne m’était pas préparer à cette question, mais j’étais forte, et je sais que ça allait passer. Je contracta un peu mes mains et mis un peu de temps à les relever. Qu’es que je faisait là, c’est simple, j’ai découvert que l’homme de ma vie, pour laquelle j’ai quitté ma famille me trompait, avec une petite briseuse de cœur. Ils m’ont gâché la vie, et ma mère a eu pitié de moi et mon père ne voulant plus entendre parler de moi, je fus donc envoyer ici, voilà pourquoi je suis ici, seule, sans parents, sans amies, sans copains, sans plus personne, je suis seule avec ma volonté de vengeance, seule avec ma haine.

Je me leva et bégayant un peu je réussit à dire « Je ...je …je suis la parce que…ben.. » Et donna un coup dans mon verre qui tomba par terre. Je m’accroupissait par terre et commença à ramasser les morceaux, jamais je n’avais perdu mes moyens devant un garçon. Je ne connaissait pas se sentiments, et ça me stressait encore plus. Un nouveaux pays, de nouvelles personnes, une nouvelle langue et de nouvelle question. Je respira un grand coup et Lucien ayant appelé un serveur avant que je ne casse tout je me retrouva fasse au serveur lui aussi accroupi qui regarder plus mon décolleté de que les morceaux de verres. Une fois toute ça ramassait je me réessaya et m’excusa au prés du serveur en ajoutant que je ne voulait rien de plus. J’avais cassé un verre ça suffisait. Je sortis une autre clope et tenta de me détendre un peu.