Le Pensionnat Rayen est un RPG manga où tu incarnes un adolescent de quinze ans et plus ou un adulte du personnel, dans un pensionnat remplis d'élèves aux caractères bien divers. Entres originaux, musiciens, gothiques, sportifs, pom-pom girls, neutres, racailles, emos, artistes et punks, trouveras-tu ta place ?
Le Pensionnat Rayen est un RPG manga où tu incarnes un adolescent de quinze ans et plus ou un adulte du personnel, dans un pensionnat remplis d'élèves aux caractères bien divers. Entres originaux, musiciens, gothiques, sportifs, pom-pom girls, neutres, racailles, emos, artistes et punks, trouveras-tu ta place ?



 
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 A Sunny Day [Pv Aaron Kamlyn]

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MessageSujet: A Sunny Day [Pv Aaron Kamlyn]   A Sunny Day [Pv Aaron Kamlyn] Icon_minitimeMar 14 Aoû - 6:35

A Sunny Day [Pv Aaron Kamlyn] Tumblr_m7kqnh5X0K1ray7ndo1_500
« I'm reading on sunshine ~ »


En me levant ce matin, j'ignore pourquoi, mais je me suis senti très déprimé. Trop déprimé. Pour commencer, je m'étais réveillé vraiment trop tôt. Tôt peut passer, mais pas "vraiment trop" tôt. La veille, je m'étais ouvert une bouteille de vin rouge et j'avais regardé une comédie-romantique à la télé en caressant Lucie qui s'était couché sur moi pour trouver mon lit vers minuit. Ce matin, 5h et j'avais déjà les yeux grands ouverts, à regarder mon plafond blanc, allongé sur le dos. Je n'avais pas bu assez pour avoir mal à la tête, techniquement, mais j'avais une migraine, une affreuse migraine et je sentais mes yeux sensible, douloureux. Si je frottais, ça brûlait, si je laissais faire, ça restait désagréable. Finalement, je tournai la tête vers mon réveil-matin digital pour voir que j'ai passé une demi-heure à fixer mon fameux plafond. Un soupire, comme si je vidais mes poumons de tout air, m'échappa. Nous étions quel jour ? Un vendredi ou un samedi ? Un samedi si je me souviens bien. Oui. nous étions samedi, l'école n'était même pas commencée et j'étais réveillé à 5h30, dans mon loft, à Matsuyama, ville que j'avais quitté pour mettre tout mon passé derrière moi. Pourquoi, alors que tout le monde aurait la réaction logique de fuir à jamais un mauvais moment, moi, je lui revenais en plein dedans ? "Notre passé nous rattrape toujours". Pas besoin, c'est moi qui le poursuit ! C'était ridicule.

À 5h43, je finis par me lever et m'étirer, nu comme un ver. Mon lit était contre le mur, au milieu de ce mur et à gauche, il y avait ma table de chevet qui possédait deux tiroirs. Dans le premier, je rangeais un ou deux cahier d'écriture dans lesquels j'écrivais mes rêves quand je m'en rappelais. Dans le deuxième, je mettais un peu tout ce qui traînait sans jamais vraiment y faire le ménage. À quelques pas de ma table de chevet se tenait une fenêtre étroite, mais très haute qui partait du plancher allant jusqu'au plafond. Je n'avais pas mit de rideaux, car de toute manière, il était rare que je me couche avant le soleil ou que je me lève après ce dernier. Face à moi, au mur perpendiculaire, se trouvait mon garde-robe, puis une petite bibliothèque.

Je pensai un instant à sauter la douche et m'habiller de suite, mais je grimaçai n'appréciant pas changer mes habitudes même si l'enthousiasme ni était pas. C'est donc en traînant les pieds que j'allai sous la douche. Une fois propre, j'épongeai l'eau de ma peau avant d'entourer ma taille de la serviette et de déposer mes mains sur mon lavabo. Je me regardai dans mon miroir une seconde, puis je fronçai les sourcils n'appréciant pas trop ce que je voyais. C'était une de ces mauvaises journée où je ne m'appréciais tout simplement pas. Je me trouvais presque des rides quand j'arrêtai de me trouver des défauts de fabrication. Du changement. Un nouveau piercing ? Pas assez voyant. Un nouveau tatouage alors ? Trop permanent. Un autre soupire, agacé cette fois. Alors que je tendis la main vers une petite serviette pour sécher mes cheveux, je m'arrêtai, puis revint au miroir. Réfléchissant un peu en plissant les yeux, je passai mes mains dans mes cheveux violets. Ils étaient longs, voyants, vraiment voyants et ils ne faisaient pas trop professionnels. C'était décidé. Aujourd'hui, je couperai mes cheveux !

Vêtu d'un jean foncé et de ma chemise préférée, la blanche, j'allai donc marcher au centre-ville en tentant de trouver un peu de joie de vivre en moi tout en jouant avec mon piercing à la langue à l'aide de mes dents coinçant la bille de métal entre ces dernières. Je croisai beaucoup de salon de coiffure, mais je ne voulais pas laisser ma chevelure entre n'importe quelles mains alors je choisis celui que j'utilisais au temps où j'étais étudiant. Je n'avais aucune idée en tête quand je me suis assit sur la chaise alors je me suis mit à parler avec la coiffeuse qui me donna quelques exemples. Elle réussit à me redonner un peu le sourire, car à un moment j'ai dis mot pour mot: "Mais il faudrait que ça reste un look gay, vous voyez le genre ?" J'avais alors fait une pause, stupéfait par mes propres paroles et nous avons ri ensemble. Une fois un accord commun établis, je me laissai dorloter par la coiffeuse très sympathique. Je fus très content de ma nouvelle coupe. Elle était moins lourde, de couleur plus normal et ma foi, elle me faisait bien. Enfin, je commençais à me retrouver ! Je donnai un généreux pourboire à ma coiffeuse et la remerciai de sa bonne humeur ainsi que de ses merveilleux conseils. C'est avec le sourire que je sortis donc du salon, en croyant retourner chez moi, mais pour faire quoi ? Regarder la télé ? Hors de question, car sinon je retomberai au stade déprimé, ça c'était certain ! De plus, il faisait si beau dehors et pour une fois, il n'y avait pas d'humidité étouffante ou de température de quarante degrés. C'était un peu froid pour la saison, mais c'était surtout le vent qui rafraîchissait. Peut-être un peu de shopping ? Faut dire que quand je partais... ça pouvait monter assez rapidement. Non, je voulais rester dehors.

Enfouissant mes mains dans les poches de mon jean, je pris donc un pas calme et nullement pressé. Je regardais les passants, les voitures, les boutiques que je croisais. D'ailleurs, en rencontrant une des nombreuse boutiques de manga, je m'arrêtai avant de sourire et d'y entrer. Ça faisait si longtemps que je n'avais pas ouvert un de ces petits livres à image. Ça me rappelait des souvenirs. Je trouvai rapidement mon rayon préféré: Shonen-Ai/Yaoi et c'est sans l'ombre de gêne que je me mis à regarder les choix souriant à quelques reprises lorsque je croisais un ouvrage que je connaissais ou que j'avais déjà lu. Mon choix s'arrêta alors sur un BexBoy, un numéro que je n'avais pas lu. J'acceptai de prendre un petit sac n'aimant pas me promener avec mes affaires dans les mains et je remerciai la caissière en lui souriant. Les petits sourires coquins et pourtant timides des filles quand elles reconnaissaient un homosexuel, c'était trop mignon. Maintenant que j'avais de quoi à lire, je me disais que je pourrais autant profiter de ma lecture que du soleil en lisant dehors. Pourquoi pas le parc ? C'était joyeux, remplit de rires d'enfants qui jouaient et couraient partout. Non que cela avait rapport avec mon manga. Pas du tout. Je n'étais pas ce genre de personne, loin de là. De toute manière, je trouvais souvent les Shonen-Ai/Yaoi trop exagérés ou irréels. Parfois, ils étaient complètement à côté de la plaque. Il fallait alors comprendre qu'il était rare de croiser un véritable auteur de yaoi homosexuel. La plupart du temps, c'était des femmes qui écrivaient ces choses.

Un dernier arrêt pour m'acheter un jus glacé bleu, puis je me dirigeai à pied au parc en sirotant ma boisson sucrée. Pour ne pas être dérangé, j'allai m'asseoir sur un banc un peu à l'écart avant de croisées les jambes, de déposer mon jus glacé à mon côté et de sortir mon manga le commençant tranquillement. Les histoires n'étaient pas si mal, certaines plus que d'autres. D'ailleurs, il y avait un chapitre sur Viewfinder et je ne perdis même pas mon temps à le lire. Je n'aimais pas les yaoi qui n'étaient que des scènes explicites. D'accord, le seme était viril et sexy, mais ce manga n'avait vraiment aucun sens. On aurait presque dit un mauvais porno. Genre, la fille aux gros nichons refait et complètement idiote - blonde en plus, ne vous demandez pas d'où vient les stéréotypes - se fâche contre son mec et décide à la fin de lui faire une pipe. Ça n'avait aucun sens et Viewfinder était comme ça.

Je pris une pause avant de commencer mon prochain chapitre et prit une gorgée de ma boisson gelée en levant les yeux regardant les enfants autour. J'avais eu 23 ans cette année... À mon âge, plusieurs couples tentent de compléter la famille avec un bambin ou peut-être se marier. À mon âge, c'était les relation sérieuse et à long terme. Parler d'enfant provoquait chez moi des émotions contradictoires. Ils me donnaient le sourire, m'apportaient de la joie avec leurs petites mimiques trop adorables et leurs rires à faire fondre, mais du même coup cela me déprimait. Oui, il y avait l'adoption, mais il y avait tellement de conditions dont être marié, avoir tel âge et tout. Être célibataire était un trait direct sur cette seule option. Pourtant, j'étais certain de pouvoir y arriver. Ça me tenait tellement à coeur...

Soupire. Autre froide gorgée bleue. Reprise de la lecture.
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MessageSujet: Re: A Sunny Day [Pv Aaron Kamlyn]   A Sunny Day [Pv Aaron Kamlyn] Icon_minitimeVen 24 Aoû - 0:10



On m'avais jamais dit qu'être père c'était du boulot !

Je crois que je vais rester couché encore un petit moment. Faire sonner son réveil à seulement 6h00 du matin, un samedi, c'est un sacrilège. Mais je dois avouer que la raison de se réveille prématuré est plus que valable : Je dois aller chercher mon fils chez mon ex-femme. J'aurais du le récupérer hier soir, mais je n'ai pas trouver le temps. C'est pas le travail qui me retenait, à près tout, c'est les vacances encore mais plutôt un rendez-vous privez qui c'est terminé tard. Du coup, je garde Josh' jusqu'au lundi soir parce que j'aime mon fils et que je me suis arrangé avec Mina pour le garder un jour de plus.

Je soupire et je fini par m'extirper difficilement de mon lit, je rampe limite pour en sortir. Je traine doucement les pieds et me dirige sans réellement m'en rendre compte jusqu'à ma salle d'eau. Mes gestes sont automatiques. Je sais où se trouve la moindre petites choses, je pourrais y entrer et tout faire les yeux fermer sans même me cogner. C'est d'ailleurs ce que je suis en train de faire, je commence à m'endormir debout,je vais donc rapidement sous la douche, froide de préférence, ce qui a pour effet de me réveiller complètement. C'est une demi heure plus tard que j'en sors tout propre et habiller à l'arrache : Jean délavé et t-shirt à manche courte noire. A près tout, il allait juste chercher son enfant, il n'allait pas au travail ou bien à un rendez-vous, pas besoin d'être habillé convenablement.

Il m'avait bien fallu 1h00 de route pour aller jusqu'à chez mon ex-femme et attraper mon fiston. Imaginez un peu, un trajet aussi long pour le retour avec un gamin c'est juste un enfer. "C'est quand qu'on arrive papa ?" "Dad, j'ai faim" "Daaaaad ! J'ai envie de faire pipiii !" ... Raaah ! J'ai cru que j'allais m'exploser la tête contre le volant de ma voiture. J'aime mon enfant, ce n'est pas le problème, le soucis, c'est juste qu'il est intenable plus de dix petites minutes. Après, c'est Bagdad dans la voiture : Entre les cries, les pleures, les plaintes ... C'est un véritable enfer. J'ai été obligé de m'arrêter quarante mille fois ! ... Bon, j'exagère, juste une vingtaine mais c'est énorme ! Du coup, on est arrivé à mon appartement au bout de deux heures ... Ça a juste doublé, c'est rien ... Je garderais mon calme et ne m'énerverais pas !

J'ai donc poser toute les affaires de mon petit chéri dans sa chambre. Le temps de faire l'aller-retour entre sa chambre et mon salon, le morveux était déjà en train de me retourner mon appartement. Les coussins du canapé jeter un peu partout, les chaises à terre et lui courant comme un petit fou. A ce moment précis, dans ma tête, quelque chose à griller. Les nerfs. Je ne lui est pas crier dessus, ni même lever la main. Je lui est juste demandé de se calmer, doucement. Il c'est arrêter et de sa petite voix, la plus fluette et innocente il m'a sorti un "désolé". Mon fils est un vil démon ! A son âge, il sait déjà se servir de sa bouille, sa promet pour le futur ! Je me vois déjà dans le bureau du directeur de son école à écouter les innombrables bêtises de mon fils. J'ai clairement soupirer et je me suis mis à ranger tout le chantier. Pas que je suis maniaque, mais il ne faut pas abuser ! Quand je vous dis que c'est Bagdad quand le mouflet est là, je ne rigole pas !

Une fois le tout remis en ordre, j'ai proposé à Josh' si il voulait sortir pour évacuer tout l'énergie qu'il avait. Bien entendu, il c'est mit debout sur le canapé en sautant et en tapotant dans ses mains en criant un strident "Oui papa, je veuuux !" et sans même que je n'ai eu le temps de lui demander où, il avait pris son ballon et sa casquette pour "se protéger du soleil" qu'il m'a sorti. Adorable, je vous dis. Je l'ai donc attrapé et placé sous mon bras comme un sac à patate. Il a rigoler tout le trajet, à peine dix minutes, en essayant de se dégager du mieux qu'il pouvait. Quand je l'ai lâcher, il m'a juste tirer la langue en courant jouer avec son ballon.

Je me suis alors installé à un endroit stratégique, de là, je pouvais voir Josh' à la perfection. Je préférais ne pas le lâcher des yeux, avec les kidnapping d'enfant, on est pas réellement rassuré quand on est parent. Je le regarde donc s'amuser comme un petit fou avec un autre petit garçon qui avait l'air de s'ennuyer un peu plus tôt. Je ne pus que sourire, Joshua est vraiment un garçon sociable, comme beaucoup d'enfant, mais lui encore plus. Il se moquait bien que le petit soit différent ou non, tant qu'on voulait bien jouer avec lui et théoriquement, le laisser gagné mais ça, c'est autre chose qu'il faudra régler. Je vois alors le ballon -comme au ralentit- aller tout droit sur un homme -plutôt pas mal de là où il était- plonger dans sa lecture. Il se lève donc rapidement mais ralentit en soupirant de soulagement quand le ballon touche le livre pour le faire tomber au sol. Mieux vaut le livre -et diable, que ça lui coutait de penser ça- plutôt que la tête rousse de l'homme !

- Pardon monsieur !

Il arrive à la hauteur de son fils qui était en train de présenter ses excuse tout en ramassant le livre de ses petites mains en le regardant et s'approche de l'homme pour le lui tendre en souriant innocemment.

- Les monsieurs, ils font comme mon papaaa !

Intrigué, je m'approche du livre, mais trop tard, mon garçon lui a déjà rendu. Je le prend donc dans mes bras et sourie embarrassé à l'homme assis à terre.

- Je suis vraiment désolé, j'espère que votre livre n'est pas trop abîmé et qu'il ne vous à pas fait mal. Ca va aller ?
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MessageSujet: Re: A Sunny Day [Pv Aaron Kamlyn]   A Sunny Day [Pv Aaron Kamlyn] Icon_minitimeMer 3 Oct - 2:33

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« Could it be ?! »


Je levai mes yeux de mes pages graphiques vers deux jeunes enfants qui riaient de bon coeur ensemble à en faire fondre le coeur du plus cruel des hommes. Je me rendais compte à quel point c'était une belle journée aujourd'hui et que j'étais content d'être sortit pour ne pas m'être morfondu chez moi. D'ailleurs, j'avais l'impression que ça ne pouvait qu'aller mieux. Je n'avais que des pensées heureuses et pensais simplement à ce que je ferai pour manger ce soir, quelle émission j'allais écoutée ou encore ce que je ferais avec un homme comme ça dans ma vie. Qui donc ? Voyons, il ne devait sûrement pas passer inaperçu dans la vie de tous les jours. Juste voir les autres mères échanger quelques mots à voix basse avant de glousser confirmait ce que je pensais. Les cheveux bruns plus ou moins courts, yeux de même couleurs quoi qu'un peu plus foncés et la peau basanée. Il semblait banal décrit comme ça, mais pourtant il était tout le contraire. Il n'était sûrement pas des miens, mais je ne pouvais pas m'empêcher de jeter quelques coups d'oeil à l'occasion maintenant que je l'avais remarqué. Il avait quelque chose, c'est vrai, c'était subtile, mais c'était présent tout de même. Quoi exactement ? Je l'ignorais.

C'était beau de rêver, mais je ne m'en plaignais pas. J'étais trop de bonne humeur pour retomber dans ma petite dépression passagère. Il était mignon, non... sexy, oui, carrément, mais l'observer de loin me suffisait. Et bon j'étais rendu à quelle page avec tout ça, moi ? J'en riais presque de moi-même à me voir aussi distrait. Ah oui ! Chapitre 5. Je continuai donc ma lecture sans trop regarder le bel homme assit un peu plus loin. J'en étais tout de même à me demander ce qu'il faisait dans ce parc sans livre, sans paperasse ou cellulaire à la main. Rien à manger, rien à boire, juste assit dans un parc, entouré d'enfants. Serait-il possible qu'un des petits bonhommes soit le sien ? J'observai donc les alentours pour voir vers lequel des bambins l'attention du beau ténébreux était fixé et je trouvai sans réelle difficulté. C'était un des deux petits qui avaient ris si joyeusement un peu plus tôt. Adorable, mais donc il devait être marié, avait un enfant et semblait très heureux. Tant mieux pour lui.

Ma lecture, oui ! Que de distractions. Je m'y remis donc plus sérieusement souriant à quelques reprises aux passages les plus mignons, puis, alors que je terminais un autre chapitre, je vis un flash. J'eu à peine le temps d'avoir l'impression d'être en danger, à peine le temps de lever la tête, que je vis le ballon arriver. C'était pas la plus grande peur de ma vie, mais proche je dirais, surtout la surprise. Aussitôt que le ballon toucha mon livre je le lâchai le laissant tomber au sol, surtout soulagé de ne pas avoir été assommé en premier. Je soufflai en déposant ma main sur mon torse où mon coeur dansait la salsa. La vache, c'était passé proche !

Des excuses d'une voix plutôt aiguë me vinrent et me fit sourire en voyant le petit s'approcher tout inquiet. Il était trop chou. Je me levai et ramassai le ballon alors que le bambin ramassait mon livre. J'espérais qu'il n'ai pas la curiosité de regarder dedans, mais oui, il le fit. Cependant, ses mots me firent figer sous la surprise. Avait-il vraiment dit ça ? Était-ce vrai ? Après tout, la vérité sortait de la bouche des enfants, n'est-ce pas ? Sincèrement, j'étais bouche-bée, mais c'était loin du bouche-bée qui me prit lorsque je me redressai vers le père, après avoir reprit mon livre et donner le ballon au petit. Mon beau ténébreux était encore plus chaud de près. Mon dieu, est-ce que je rougissais ? Pas déjà j'espérais, mais j'étais sûr d'avoir au moins des étoiles dans les yeux.

Si ça va aller ? C'est une question piège, monsieur je-suis-sexy-et-papa ?

« Oui, ça va, ne vous en faites pas. C'était un accident et y a pas de mal. »

Je me mordis alors la lèvre inférieure retenant une invitation quelconque. J'ignorais si le jeune avait raison ou pas, mais c'était assez pour me donner un peu d'espoir et donc je n'hésita pas à tâter le terrain. Je me disais que je ne pouvais pas le laisser partir comme ça. Un coup de foudre ? Littéralement, peut-être bien. Quoi que je ne croyais pas que ma vie était finie si je ne réussissais pas à avoir un rendez-vous avec lui. Juste... que ça la rendrait plus agréable. Je tendis donc la main vers le père voyant que même s'il tenait son enfant dans un bras, il avait son autre main libre.

« Yakuchi, Hikaru, enchanté. Vous parlez bien japonais pourtant j'étais sûr que vous n'étiez pas d'ici. Et c'est quoi ton nom à toi ? » demandais-je en me penchant un peu vers l'enfant.

Je voulais tellement le prendre dans mes bras et partir avec lui. Avec ses joues en santé, sa peau toute rose et ses yeux de billes sans parler de sa peau légèrement foncée comme celle de son papa. Il avait ses yeux et sa bouche. Une bouche d'ailleurs si pulpeuse et douce. Les risques de rougeurs revenaient à toutes allures, mais je les freinai en me changeant les idées. Il fallait rester calme et sophistiqué même si je n'arrêtais pas de sourire sans pouvoir m'arrêter. Je devais vraiment avoir l'air débile, mon dieu, faites qu'il me trouve plus ou moins normal !
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