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| Tic-Tac-toc-toc...c'est toi le temps ? [PV] | |
| Auteur | Message |
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Chi E. MacNeil
Messages : 24 Age du perso : 18 ans ♥ Côté coeur : La brousse
Carte d'identité ♣ Année scolaire: ♣ Colocataires: ♣ Relations: | Sujet: Tic-Tac-toc-toc...c'est toi le temps ? [PV] Mar 11 Sep - 4:48 | |
| "Cours comme si ta vie en dépendait. Vit comme si la course contre le temps était la dernière chose qui importait."
Tic-Tac-Tic-Tac. J'entends bien. C'est un martèlement, tout comme la balle de basket qui paraît trop grosse dans ma main. J'essaie de me mettre dans le truc. J'essaie de me fondre dans le moule. C'est mon tout premier cours ici. Je n'ai jamais été très très douée pour le sport. Mais je crois réellement que c'est quelque chose qui rapproche. Il faut bien que je me fasse des amis. La balle passe d'une main à l'autre. En face de moi, elles sont presque toutes plus grandes. C'est quoi ce pensionnat où les japonaises ne sont pas petites comme normalement ? C'est quoi ce pensionnat où toutes sont des sortes de racailles ? Je dois faire partie des rares spécimens qui est incapable de rébellion. Je dois être une des dernières de mon espèce, à ne rien vouloir de plus que passer le restant de mes jours à jouer avec la mort, à chercher pourquoi tout à basculer ce jour-là. Tic-Tac. La montre plus haut indique l'heure. Il est tôt. Cela fait à peine une heure que le cours à commencer et j'ai encore au moins quarante-cinq minutes à tirer ici. Mon short me moule les fesses. Je déteste ça. J'ai dût enfiler les vêtements que l'on nous donne pour le sport. C'est dommage j'aurais aimé pouvoir porter mon t-shirt Flash. Pour le sport, ça le fait. Mais je ne peux pas. Il ne vaut mieux pas que je reçoive un blâme alors que je viens à peine d'arriver. La balle continue de taper le sol et enfin, je vois une opportunité. Je cours, mais je sens une douleur me paralyser le ventre. Ce doit être les médicaments avec lesquels je joue. Je devrais arrêter...mais je n'y arrive pas...
"Tu te souviens Tami ? Le truc qui te faisais tant plaisir quand tu étais petite ? " Oui...c'était de te voir rire Hiro"
Et c'est son rire parmis les autres que je semble entendre. Il court et rit. Moi, je git, le professeur de sport penché au-dessus de moi. Je le vois à travers un nuage de flou. "Tu aurais..." "Une pomme." "Eau". Je ne capte pas tout ce qu'il me dit, mais je pense qu'il tente de me dire qu'il m'avait prévenue. C'est vrai que je ne mange pas assez ces temps. Mais je n'ai pas faim. Maman également trouve que...ils s'entendraient bien tous les deux. Et puis maman est célibataire alors...ouhla...des balles. J'entends des balles et on m'aide à me relever. Je vacille sur mes jambes trop minces qui ne remplissent pas totalement le short. Les filles qui me soutiennent sont plus grandes que moi. Est-ce qu'elles font partie du groupe d'à côté ? Je suis désolé de vous déranger. Je ne savais pas que j'allais tomber dans les pommes. Je ne sais pas trop ce qui c'est passé. Je sens alors qu'on me porte jusque dans les vestiaires, me laissant là après m'avoir posé deux trois questions "Oui ça va aller." "Merci. Ne vous en faites pas, je me débrouillerai" "Promis, j'irai à l'infirmerie."
La porte claque et je me retrouve seule, laissant ma tête aller en arrière contre le mur. Que vont-elles penser de moi ? La petite nouvelle est une petite victime. Ce n'est pas ma faute. La prochaine fois, prmis, je mange une pomme, je bois du jus de fruit et je me gave même de vitamines si ce n'est que ça. J'étends mes jambes, les posant sur le banc en face de moi et regarde les casiers bleus et rouges. En métal. Ils ressemblent à ceux que l'on voit dans ces films américains. C'est marrant. Non en fait. On s'en fou. Je ne sais pas pourquoi je m'inquiète de leur couleur.
"Plus de tic tac. Plus de bruit. Dans le noir de ma chambre, j'avais peur que les monstres ne sortent de sous mon lit et ne m'attrapent, de leurs mains velues."
Je regarde les douches, mes yeux noisettes se perdent dans le vague. Je me sens seule. J'ai envie de dessiner le prof de gym, les filles aussi. En héros, héroïnes. Ils m'ont aidés, ils le méritent. Mais je n'ai pas des crayon sous la main. Je n'ai rien qu'une serviette et c'est tout. Je resterais bien alors là, à soupirer et attendre que la leçon se termine. Mais en même temps, j'ai comme peur qu'elles me regardent de travers. La petite nouvelle qui fait son intéressante. Je me penche alors et retire mes chaussures, tirant sur les lacets l'un après l'autre. Je me masse les chevilles. Elles sont fines. Peut-être un peu trop d'ailleurs. J'aimerais bien qu'elles soient un peu plus fortes, plus solides. Tout comme mes mollets d'ailleurs que je dévêt de leurs chaussettes. Je tire dessus après avoir laisser tomber mes chaussures sur le sol dans un "poc" collectif qui semble résonner si fort dans le vestiaire vide de toute vie. Si ce n'est la mienne. Je replie mes jambes contre ma poitrine ronde. Oh. Elle n'est pas aussi grosse que celles de beaucoup de fille, mais j'en suis heureuse. Je n'aime pas les sentir pousser, comme depuis quelques temps. C'est douloureux. Moi, je pensais qu'à seize ans, on ne pouvait plus avoir les seins qui poussent. Enfin.
-Oh...y'a quelqu'un ?
"La vie est belle. Le Ciel est beau. Les nuages sont blancs. Les moutons aussi. Alors pourquoi fait-il si froid ?"
J'ai entendu un bruit. Je ne sais pas d'où cela vient, mais je l'entends clairement. Est-ce que quelqu'un serait ici depuis le début ? Ou alors...est-ce que quelqu'un viendrait d'entrer ? Je me lève sur mon banc et me plaque contre le mur, essayant de trouver l'origine du bruit. Je ne sais pas d'où il sort, mais je trouverai bien. Je marche alors en équilibre, mes cheveux noirs noués en un gros chignon sur le dessus de ma tête.
-Coucou ? |
| | | Rima Nightmare
Messages : 9 Age du perso : 18 ans ♥ Côté coeur : Un coeur ? Qu'est ce ?
Carte d'identité ♣ Année scolaire: 3ème année ♣ Colocataires: Arthur Madeck, Acuso Tanaka, Lilas McFleury ♣ Relations: | Sujet: Re: Tic-Tac-toc-toc...c'est toi le temps ? [PV] Sam 27 Oct - 19:51 | |
| 5h47, réveil difficile je dois dire, en sueur en plus, peut être était ce dû aux flammes et leur chaleur étouffante de mon cauchemar. Ces flammes léchaient mes pieds et mon visage, mes vêtements étaient en lambeaux, et mes yeux ne fixaient qu’une seule chose. Des corps. Des corps dont il ne restait plus que des cendres dans quelques instants. Ces corps qui m’avaient chéri avec tant d’amour. Ces gens qui étaient ma famille. Il ne restait plus rien. Je m’approche maintenant que le feu c’est quasiment éteint. Rien. Il ne reste plus rien d’eux. Mes genoux cèdent, mes mains touchent le sol d’un geste désespéré. Des cendres se coincent sous mes ongles. Les larmes coulent. Mais mon regard est attiré par quelque chose de plus consistant. Quelque chose qui n’a pas bruler. J’approche ma main et le saisit pour mieux regarder. Un collier. Pas n’importe qu’elle collier. Celui de ma mère. Son rosaire à été retiré, il ne reste plus que le cuir du tour de cou et un bout de chaine métallique. Une main me touche l’épaule. Aucune réaction les yeux toujours fixés sur cette objet déjà vu tant de fois.
5h55, passage sous l’eau froide, rien de mieux pour se remettre d’une telle nuit. L’eau coule dans mes cheveux, sur mon visage, sur mon corps avant de repartir dans un autre tuyau. Je me laisse glisser à terre, le visage orienter vers le plafond, les yeux dans le vide. 6h03, me voilà habiller d’une robe noir avec des roses rouges et des ronces qui s’enroulent autour de mes formes, un peu provocante je dois avouer. C’est aussi ça que j’aime. Je suis maintenant entrain de me maquiller devant mon miroir, ajoutant du noir autour de mes yeux. Soulignant mon regard d’un trait de khôl noir, suivit de far à paupière de la même couleur que je termine par une pointe de rouge sang à peine visible. J’ajoute une touche de rouge à lèvre rouge sang sur ma bouche. Me recul pour observer le résultat. Parfait. Il ne manque plus que mon collier de cuir noir avec le reste de chaine métallique.
6h30, petit déjeuner. Verre de jus d’orange sanguine, un thé noir et un croissant pour bien commencer ma journée à la mode anglaise. Mon pays. Voilà un moment que je ne t’ai pas revu. Un soupir puis j’attrape mon cellulaire. 1 nouveau message, qui cela peut bien t-il être ? Kain ? Je hausse un sourcil, qui est donc cette personne ? Ow ça y est je me souviens le garçon qui est tombé dans mes filets l’autre jour et qui a occupé une partie de ma nuit. Une bonne nuit certes mais relation sans lendemain mais apparemment il n’a pas du comprendre ça. Bref, qu’est ce que dis le message ? Un rendez vous ? Il ne manquait plus que ça. Encore un soupir. Bon je verrai plus tard. J’attrape mon sac de « cours » et sors de ma chambre.
12h, repas du midi. Mâtiné de cours bien ennuyante, le prof ennuyant, et les autres élèves tout aussi ennuyants. De plus je suis entourée de gens à la mode, ou du moins, qui se prenne à la mode. D’un ennuis total quoi. Je sors et me dirige vers le toit pour être seule leur de mon repas, pour le moins anglophone. De temps à autre j’aime bien retourner près de ma culture. Une fourchette et un couteau, rien de mieux pour manger, car leur baguette ça va bien deux secondes mais il faut pas être pressé. Une fois mon repas fini, je m’installe sur la rambarde de sécurité qui est censé assurer la sécurité de ceux se trouvant sur le toit. Mes jambes se balancent dans le vide, mon regard se perd dans la contemplation de l’horizon. La sonnerie retentie une nouvelle fois, il faut retourner en cours, quel ennui. Mais je m’y résous cependant. Zut j'avais oublié que c'était un cours de sport.
13h03, cela fait une heure que je dois "jouer" avec des filles transpirantes de sueur avec un ballon sans aucun intérêt. Je décide donc que c'est fini pour moi, me dirige vers le prof et papillonne un peu des cils pour le convaincre chose aisée. Une fois cela fait, je me dirige vers les vestiaires, me déshabille, allume l'eau et me douche tranquillement, quand j'eus fini je me dirigeais dans le fond des vestiaires et commence à m'habiller. C'est alors que j'entends quelqu'un entrer et s'assoir avant que d'autre sans aille. Puis plus un bruit. La lumière commence à vaciller, je soupire silencieusement. Finis d'enfiler ma mini jupe noire à grand voile, mes escarpins à talons haut, mon bustier noir et rouge aux impressions de tâches de sang fines. Prend mon sac et c'est à ce moment là que la lumière s'éteint, laissant juste un néon vacillant près du lavabo. Je me met en marche, mes talons claques sur le sol et leur écho se fait plus fort qu'aucun son n'est fait dans ce lieu. J'entends alors un "coucou ?" un peu inquiet qui me fait sourire presque sadiquement. Je continu d'avancer sans dire un mot et me trouve enfin présente avec celle qui avait l'air plutôt inquiète. Je m'arrête et la scrute. La lumière venant de derrière moi m'éclaire son visage mais ce ne devait pas être réciproque. Je repoussais une mèche de mes longs cheveux blancs de mon visage pour mieux la regarder.
Es tu seule ? ou même perdue ? |
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