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| Après l'effort le.... Réconfort? | |
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Jolene Evans Crazy Strawberry ♥
Messages : 120 Age du perso : 19 ♥ Côté coeur : Pas le droit d'en parler...
Carte d'identité ♣ Année scolaire: Troisième ♣ Colocataires: # ♣ Relations: | Sujet: Après l'effort le.... Réconfort? Sam 8 Sep - 20:03 | |
| Une sonnerie me tira de mon demi-sommeil. Celle de mon téléphone. Aarf. J'aurais du le couper lui. Ce n'était pas parce que je ne dormais pas sur mes deux oreilles ses derniers temps qu'on pouvait m'appeler à sept heures un samedi matin. Je décrochai d'un geste mou, mais brusque à la fois. Avant de raccrocher d'un coup après avoir entendu une voix goguenarde que je connaissais pas coeur m'annoncer "Je suis a Matsuyama!". MAIS POURQUOI? Pourquoi est-ce qu'il refaisait surface lorsque tout recommençait à aller normalement pour moi? J'en avait marre! Bon. J'allais aller le voir rapidement ce matin, histoire de remettre "les pendules à l'heure". Et après j'allais suivre mon programme de la journée, c'est à dire, aller courir, danser un brin histoire de me dégourdir les jambes puis prendre une looongue douche pour détendre mes muscles qui, seront, en toute logique, monstrueusement endoloris. On dit toujours le meilleur pour la fin, n'est-ce pas? Mais pourquoi pas le pire en premier? Hein? Bon... Je m'extirpai de mon lit, non sans jeter un regard envieux sur mes colocataires qui dormaient toujours comme des masses. Je me dirigeait donc vers ma penderie. Que porter? Mettre ma tenue de sport dès maintenant? Ou plutôt mettre une tenue de ville histoire que Kakeru en bave bien? Hé. Héhé. Héhéhé. Le choix était tout fait! Une petite roble rouge aguicheuse, un brin trop courte et décolletée de manière indécente. Je me perchais sur des escarpins noirs, et j'enfilais un petit gilet noir. Pour compléter le tout, j'entourais mes yeux émeraude d'un trait de khôl noir, et sublimais mes lèvres d'un beau gloss rouge, pas trop flash non plus. Un serre tête noir vint se positionner dans mes cheveux, et voila! J'étais fin prête. Pour aller voir le diable en personne.
Je quittais donc le pensionnat, mon portable enfoui dans la petite poche de mon gilet. J'apréhendais cette rencontre plus que je l'aurais voulu. Mais j'avais déjà prévu ce que j'allais lui dire, ce que j'allais faire. Le frustrer. Je revoyais mentalement mon programme. Arriver, lui faire un grand sourire, vider mon sac, et repartir. Sans oublier de me déhancher histoire de bien l'agacer. Je devais garder la tête haute. Ne pas céder à la pression. Aux souvenirs qui me submergeraient.
Quand j'arrivais sur notre lieu de rendez vous, je le vis immédiatement. Il était reconnaissable. Et affichait cet éternel air hautain sur son visage... Il s'approcha de moi e m'interpella.
"Hey! Ma petite Ichinette... Je vois que tes jumeaux se portent bien!"
Evidemment, une remarque sur ma poitrine. J'aurais du m'y attendre. A trois j'ouvrais les hostilités... Un. Deux. Trois.
"Tu sais Kakeru, en vérité, tu n'es qu'un lâche. Ce que tu as fait est ignoble, et je me doute bien que je n'ai pas été ta seule 'victime'. Tu es content, maintenant tu m'as vue? Tu as eu ta dose de louchage dans mon décolleté, et maintenant, tu peux repartir. Et me foutre la paix définitivement!"
Et comme prévu, je tournais les talons, faisant claquer ceux que je portais aux pieds, et repartais, la tête haute, me mordant la lèvre pour ne pas craquer. J'avais été brève, mais la dernière fois, lors de notre conversation téléphonique je m'étais déjà "soulagée". Et voila, je repartis vers le pensionnat, où, à peine arrivée dans ma chambre, je balançais mes chaussures. Quelle horreur, elles me faisaient mal aux pieds! Mais bon. D'ailleurs mon téléphone vibra. Kakeru. J'éclatais d'un rire bruyant, qui réveilla mes colocataires. Ils râlèrent mais peu m'importait!
Je me démaquillais à la va-vite, même s'il resta un peu de noir autour de mes yeux. Je troquais ma robe pour un short et un débardeur, et, je mis par dessus mon soutien gorge en dentelle noire, une brassière de sport. J'enfilais mes vieilles baskets de sport, et je commençais à courir. Courir pour oublier, courir pour se défouler. Mais surtout, courir pour s'essouffler!
J'avais dit quoi? J'avais dit danser? Non, ce n'était même plus la peine, j'étais essoufflée, et un méchant point de côté me tiraillait le ventre d'une atroce manière. Je repassais rapidement dans ma chambre, et me débarrassais de mes baskets avant de prendre une serviette et de quoi me laver. Arrivée au douches des filles, je m'aperçus que le sol était glissant et qu'il n'y avait pas d'eau chaude. Zut. Mais je ne pouvais décemment pas passer la journée ainsi. J'allais tenter ma chance du côté des douches des garçons, sachant, par "expérience" que là-bas j'aurais plus de chance. Et j'avais raison! Mais il y avait déjà un bruit d'eau qui coulait... N'étant pas une voyeuse, j'entrai dans une des cabines, y déposant mes affaires et commençant a me déshabiller. J'étais en short et en soutien-gorge lorsque l'eau cessa de couler. Je sortis de la petite cabine pour voir qui pouvait bien être en train de prendre sa douche... Ben quoi? J'étais curieuse, voila tout! La buée m'aveuglait quelque peu, et quand elle se dissipa, je vis un magnifique jeune homme blond, avec pour seul vêtement, une serviette autour de la taille.
"Heu... Salut?" |
| | | Etan S. Twistyume
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Carte d'identité ♣ Année scolaire: 3ème Année ♣ Colocataires: Aucuns ♣ Relations: | Sujet: Re: Après l'effort le.... Réconfort? Dim 9 Sep - 14:03 | |
| Bip… Bip… Bip… Le bruit incessant du réveil venait de faire son entrée. Je ne voulais pas ouvrir les yeux, je n’avais envie de rien faire aujourd’hui… mais il me fallait tout de même me lever. J’ouvris alors un œil, éteignant au passage le réveil puis l’autre œil pour regarder l’heure. 7h30… sachant que l’entraînement matinal de Kendo était à 7h55, j’étais déjà pratiquement en retard. Je me levais alors puis avec une mine endormie, je me dirigeais vers la salle de bain où je me fis une rapide toilette avant de m’habiller, prendre mes affaires et partir. Je n’aurais pas eu le temps de déjeuner, tant pis pour moi. J’avais oublié que nous étions samedi et que deux fois par semaine avec le mardi, il y a entraînement matinal de kendo. Arrivé en retard, les autres me l’ont fait remarqué mais je m’en fiche on va dire. Après plus d’une heure d’entraînement, je pris mes affaires pour rentrer. Je devais encore faire un travail physique si l’on peut dire ça, au pensionnat, alors la douche attendra. Je la prendrais là-bas même s’il le faut. Ma journée s’était annoncée sous un beau rayon de soleil et j’avais d’ailleurs même consulté mon horoscope, me disant que j’allais faire une rencontre aujourd’hui et pour que la chance soit avec moi, je devais porter du violet. Du violet… j’étais un gothique après tout, ça m’allait aussi bien que le noir. Ce fut alors comme ça que je portais des vêtements de couleur violet durant la journée.
Au midi, alors que je m’apprêtais à sortir faire quelques courses au marché pour pouvoir me préparer un bon repas, je reçus un coup de fil. Le numéro était en inconnu… qui pouvait bien m’appeler ? Je ne connais encore vraiment personne par ici et jamais je n’aurais donné mon numéro à un inconnu. Je décrochais alors puis dis d’une voix pas très enthousiasmante :
« Allô… Etan à l’appareil, c’est qui ? »
« Etan, mon chéri ! C’est maman, tu vas bien ? »
Et là… je peux vous dire que j’ai ouvert de grands yeux, et me suis effondré sur le sol sans rien dans un premier temps. Pourquoi m’appelait-elle ? C’est bien elle qui m’a renié ! Qui a renié mon côté otomen ! Et elle se permet de m’appeler… Pourquoi ?
« Etan, tu es toujours là ? Je voulais te dire que j’étais à Matsuyama et que j’aurais bien aimé que l’on se voie. »
Je venais d’être choqué et correctement même. Pourquoi ma mère veut me voir exprès aujourd’hui ? Pourquoi t’es venue… Je ne comprenais plus rien… Je dû prendre mon courage à deux mains pour lui prononcer ces paroles :
« Attends-moi devant la gare… je viens à ta rencontre d’ici 10min… »
« Super alors à tout de suite mon chéri ! »
Pourquoi me la faire à moi celle-là ? Je ne voulais pas te voir, tu peux le comprendre ça non ? Je posais le téléphone à côté de moi, restant de marbre et complètement sous le choc pendant quelques minutes puis me levais pour finalement changer de vêtements. Mon style vestimentaire noir ira très bien. Je ne peux pas croire qu’elle vienne ici simplement par envie. Je pense très sincèrement qu’elle va vouloir venir et tout me cracher à la gueule, comme elle l’a fait quelques années auparavant. N’a-t-elle donc rien appris après que le l’ai envoyé à l’hosto ? Elle m’a renié, qu’elle continue. Je ne veux en aucun plus avoir à faire avec elle, plus rien ! Bref, je fus bien obligé d’y aller. Je pris alors mes affaires et mis sur les oreilles mon casque, avec des lapins tout mignons dessus puis partis de la maison. Si je fais bien attention, je devrais pouvoir arriver à passer incognito sans que l’on me voie, moi et mes petits trucs tout mignons. Donc une dizaine de minutes plus tard, j’arrivais à hauteur de la gare et voilà que ma mère, qui n’a pas changé un seul coup ou… quoique peut-être que si. Elle paraissait un peu plus vivante, plus belle. A croire qu’elle s’est trouvée un autre mec. Enfin, ça n’est pas mon problème. Je ne lui fis aucun signe, elle s’avança vers moi directement. J’eus juste le temps d’enlever mon casque des oreilles qu’elle me sautait presque dans les bras, me disant que j’étais devenu beau garçon et que je plaisais sûrement à pleins de filles. Oui, elle ne sait pas que je suis bi mais ça ne saurait tarder d’ailleurs. Sans un mot, je lui pris la main, d’ailleurs, pourquoi je l’ai fais ? Je n’en sais rien. Je prenais le chemin de mon appartement. Je ne voulais pas rester à la vue de tous, surtout avec elle.
Une fois de retour chez moi, elle put découvrir tout ce qu’elle n’a jamais détesté. Des peluches et des objets mignons de partout dans l’appartement. Je posais mes affaires sur une chaise puis partis dans un premier temps dans ma chambre, pour enlever ma veste. Je ne me gênais pas à me mettre torse nu devant elle. Ce n’est qu’une demi-inconnue pour moi. Bref, en revenant dans le salon, je la vis mettre toutes mes peluches dans un sac. Que faisait-elle ??
« Qu’est-ce que tu fais ?? Je te rappelle qu’ici, c’est chez moi ! »
« Tu ne sais pas ? Je ne comprends pas comment un garçon comme toi peut avoir des choses pareilles chez lui. »
« Tu es venu juste pour ça… ton seul but était de m’enlever cette partie qui fait de moi et me jouer la morale… j’en suis dégoûté. »
« Je voulais être fière de toi tu sais… mais tu m’as encore déçu ! Comment veux tu que je réagisse hein ? »
Allons bon… elle jouait encore à la victime… je commence à avoir l’habitude même si elle m’énerve plus qu’autre chose. Je ne peux plus la voir, qu’elle parte, que je ne la revoie plus jamais bordel !
« Oublie-moi une bonne fois pour toutes. Je me demande même comment papa a pu te supporter autant de temps ! »
Et là… je ne saurais ce qui s’est passé, elle m’a frappé au visage puis a pris un couteau et m’a fait une trace sur la joue. Je n’ai pas sourcillé un seul instant, la regardant impassiblement. Désolé père mais c’était le seul moyen pour qu’elle arrête sa lubie. Sans un mot, je lui pris le couteau de la main et le lâchais à terre, m’avançant vers elle avec ce regard menaçant que j’avais le jour où je lui ai cassé la mâchoire. Je voyais dans son regard qu’elle avait peur. Je m’approchais d’elle jusqu’à ce qu’elle atterrisse contre le mur.
« Refais ça et je te jure que ce n’est plus la mâchoire que je vais te casser. Tu ne sais pas ce que ça fait de se faire renier par sa propre mère et au fait, je suis bisexuel. »
Je la relâchais par la suite, allant désinfecter la petite plaie qu’elle m’avais faite sur la joue puis une fois que ce fut fait, un pansement dessus, je la ramenais sans un mot à la gare puis me cassais tout simplement, casque sur les oreilles. Elle avait encore osé porter quelque chose sur moi. J’étais dans un état d’énervement et il fallait que je fasse quelque chose de physique. Je devais sortir toute ma rancœur. Je rentrais à l’appart seulement pour poser mes affaires puis partis au pensionnat dans la salle de boxe, où je commençais à me défouler sur les sacs. Puis comme cela ne suffisait pas, après quelques heures, je partis courir tout simplement. Je fis quelques tours du gymnase, il n’y avait plus personne et lorsque je fus bien fatigué, je montais aux étages, pour aller prendre une douche. Je n’y jamais encore été mais c’était plutôt grand. Me déshabillant, je m’enfilais sous l’eau chaude. Ca faisait du bien mais je n’étais toujours pas assez calme. Dire qu’elle a osé porter un couteau contre moi. On ne s’étonnera pas après que je sois à moitié bizarre. Je sortis de la douche, seulement en serviette, une vingtaine de minutes plus tard, lorsque je me fis surprendre par une voix.
"Heu... Salut?"
C’était une voix de fille. Je me retournais alors puis la regardait. Il n’y avait à présent plus de buée alors je pus la voir distinctement, comme elle put le faire pour moi. Voir ces tatouages, piercings et blessures sur mon corps… Je ne m’attendais d’ailleurs pas à trouver une fille dans les douches des garçons. Enfin, qu’elle fasse ce qu’elle veut. Je m’étais trompé une fois et avais terminé chez les filles. Bien sûr, elles avaient été choquées du fait que l’on pouvait me comparer à un vampire avec mon teint blafard mais surtout quelques minutes après, elles étaient toutes à mes pieds… à cause que mes origines soient parfaitement bien dosées dans ce corps. Enfin, bref, je regardais la demoiselle devant moi qui était plus petite puis clignais des yeux quelques secondes.
« Hum… salut ouais… Tu t’es perdu ou pas d’eau chaude chez les filles ? » |
| | | Jolene Evans Crazy Strawberry ♥
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Carte d'identité ♣ Année scolaire: Troisième ♣ Colocataires: # ♣ Relations: | Sujet: Re: Après l'effort le.... Réconfort? Lun 10 Sep - 21:37 | |
| Bon. J'étais a demi-nue devant un parfait inconnu, mais lui état pas vraiment en meilleure position que moi. Au moins, je portais encore mes sous vêtements... Enfin, je crois! Je jetais un coup d'oeil pour voir si je devais me cacher de manière outragée, mais la réponse était non. Certes, mon soutien gorge était quelque peu transparent, mais bon, je n'allais pas faire toute une histoire pour ça, étant donnée que celui que j'avais en face de moi ne portait qu'une serviette à la taille. Ce qui me permit de détailler plus attentivement son corps. Il était musclé. Très musclé. et athlétique aussi. Pas mal du tout en soi. Mis à part quelques cicatrices ça et la. Il était très tatoué aussi. Mais il n'en était que plus... Sexy. Ben quoi? Vous croyez que quand je croise un beau gosse à demi-nu a peine sorti de la douche jeme cache les yeux?
« Hum… salut ouais… Tu t’es perdu ou pas d’eau chaude chez les filles ? »
Allais-je sortir une débilité quelconque? Hum... A voir. J'étais très douée pour dire ce qui me passait par la tête, mais là, j'avais envie de passer sous la douche pour me détendre... Une bonne douche brulante, il n'y a rien de mieux que ça. Enfin, si, un bain brûlant, c'est toujours mieux. Mais faute de moyens on fait comme on peut, hein. Je ne devais pas avoir l'air franchement maline la. Je devais même paraître idiote. Ne cessant de le regarder, je pus ainsi m'apercevoir qu'il avait un pensement sur une de ses joues... S'était il blessé? Je mourrais d'envie de lui demander comment il c'était fait ça, et toutes les autres blessures dont il avait les traces sur son corps, mais ce n'était pas le moment approprié pour être indiscrète. J'étais gênée, et ne savais pas quoi répondre à sa question., même s'il n'avait rien de honteux dans le fait de ne plus avoir d'eau chaude. Je remis une mèche de mes cheveux en place, puis saisis une bouclette pour jouer avec, un signe qui trahissait quelque peu ma nervosité. Mais je plaqais quand mêm un large sourire figé sur mes lèvres
"Plus d'eau chaude chez les filles... Comme d'habitude. Je... Désolée hen, mon but n'était pas de te surprendre, euh... Comme ça."
J'avais failli dire "torse nu" mais il avait du remarquer la manière dont je le regardais.J'étais envieuse. Enfin, je me doutais qu'il n'avait pas réussi a avoir un corps comme ça d'un claquement de doigts. Il avait vraiment du le travailler... Je déportais mon regard vers mes jambes nues. Mouais... Elles étaient fines et relativement musclées, trace laissée par mes nombreuses années de danse classique. Puis mon ventre. D'accord il était plat, mais voila quoi... On voyait bien que je ne m'entretenais pas. Ou peu, si on comptait ma course de ce matin. Mais je n'avais pas l'intention de m'y remettre de sitôt, mes muscles commençant déjà a me rappeler que j'avais un peu trop forcé. Je soupirai. Non mais vraiment j'en avais marre. Je ne supportais pas le sport, et je voulais avoir un physique plus agréable à regarder. Ralala. J'étais décidément irrécupérable. Incapable de faire des efforts, je m'étais toujours découragée trop vite. Sauf pour une "chose". Kakeru. Et ce n'était que maintenant que je mesurais l'ampleur des dégâts qu'il avait causés en moi. Même si j'avais fait la forte, je ne l'étais pas. En le voyant, j'avais eut envie de me jeter dans ses bras, de profiter de lui, et de rattraper tout le temps perdu. Mais je savais que ce "temps perdu" n'était en fait que du temps gagné pour moi. Je ne me voyais plus être en couple avec quelqu'un, redire ces trois mots maudits a tour de bras et compagnie. Non. Je ne voulais plus vivre ça. Mieux valait que je vive ma vie à vie à fond, en essayant d'arrêter de me torturer avec Kakeru. J'avais bien précisé "essayer". Parce que je savais que je ne réussirai pas. Je me connaissais Il fallait vraiment que j'arrête de m'apitoyer sur mon sort. Mais pas pour l'instant. La j'étais au trente sixième dessous, avec le moral qui ne voulait pas décoller du zéro. Me disant que le jeune homme ne devait pas avoir forcément envie de rester à parler avec moi, je fis demi tour, et commençais à revenir vers ma petite cabine de douche, lançant un "Bon, je te laisse, je vais me doucher...", mais à peine avais-je prononcé ces mots que je glissais sur le carrelage humide au sol, et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, j'atterris brutalement par terre, à plat dos... P****N DE B****L DE M***E ÇA FAIT UN MAL DE CHIEN! L'arrière de mon crâne avait cogné sur le sol elle aussi, mais pas trop fort, j'étais juste un peu sonnée. Dans ma chute j'avais poussé un cri strident, qui avait trahit toute ma surprise. Bon, Ichi la pas douée était de retour... Et elle venait déjà de me jouer un mauvais tour. Une larme roula le long de ma joue. |
| | | Etan S. Twistyume
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Carte d'identité ♣ Année scolaire: 3ème Année ♣ Colocataires: Aucuns ♣ Relations: | Sujet: Re: Après l'effort le.... Réconfort? Lun 17 Sep - 18:24 | |
| Je jetais un regard dans les environs, nous étions seuls dans les douches garçons. Cela me faisait tout de même drôle car je n’avais pas vraiment l’habitude de squatter les douches, surtout le weekend mais bref. Je la regardais toujours, passant une main dans mes cheveux encore bien mouillés, l’écoutant prendre la parole.
"Plus d'eau chaude chez les filles... Comme d'habitude. Je... Désolée hein, mon but n'était pas de te surprendre, euh... Comme ça."
Je riais légèrement à sa remarque. C’était alors bien une habitude qu’il n’y ait jamais d’eau chez les filles. Vu le nombre que nous en voyions la semaine, lors de nos après entraînements du soir, je l’imaginais très bien. Puis en y faisant vraiment attention, je voyais la jeune fille comme envieuse du corps que je m’étais forgé durant toutes ces années. C’est alors que je me suis remémoré le passé. Surtout les moments où mon père faisait de la musculation et que je le voyais discrètement faire, comme si je ne voulais pas qu’il me surprenne et me gronde. Gronder hein… ce mot je ne le connais pas très bien pour ainsi dire. Ouais, je n’ai jamais fais de très grosse bêtise suscitant la punition extrême de ne pas pouvoir sortir pendant les weekends. Je crois que de ce côté, j’ai eu de la chance… ou quoique… cette cicatrice me rappelle toujours tout ce qui a bien pu se passer après ce temps où je me suis retrouvé à l’hôpital et le jour où j’ai démonté la mâchoire de ma mère à coup de poing. C’est indéniable, je ne pourrais pas du tout l’oublier, même si je le voulais. Ce souvenir si détestable est toujours présent dans ma tête. J’ai presque envie de dire, heureusement que j’ai un moyen de m’échapper, bon même si celui-ci doit rester discret. Je veux bien entendu parler de mon côté otomen. Et alors que je m’étais perdu dans mes pensées les plus controversées, je n’entendis pas la jeune fille partir pour aller prendre la douche. Tout ce que j’entendis est un bruit assez sourd. Quand je revins à la réalité, je vis la demoiselle à terre, ayant poussé un cri strident et la voilà sur le dos, le crâne sur le sol. Elle avait dû se faire mal à coup sûr. Je décidais alors de me précipiter presque vers elle puis la regardait avant de lui tendre une main pour l’aider à se redresser au moins.
« Est-ce que ça va ? Tu as l’air d’avoir bien cogné non ? »
Je n’étais pas spécialement du genre à vraiment parler mais là c’était mon côté féminin qui ressortait entièrement et je n’avais pas bien pu le laisser là, dans mon subconscient, assez loin. Ce qui n’était pas pour arranger mes affaires mais je me débrouillerais plus tard pour faire détourner ça. Pour l’instant, je suis là à côté de cette demoiselle qui vient de tomber sur le sol glissant. C’est vrai qu’il faut faire super attention et un tapis anti dérapant serait le bienvenu. Bon quoi faire à présent ? Je suppose qu’elle est un peu sonnée et je ne suis pas médecin, alors aucune idée de quoi faire. N’ayant jamais d’amis, je ne me suis jamais retrouvé dans cette situation. C’est plutôt le contraire, je me retrouve très souvent blessé… Ce doit être ma destinée, je crois.
« Bon autant que tu le saches, moi c’est Shinrei. »
J’avais envie de donner mon second prénom. Je m’amusais de temps à autre à donner mon second prénom, qui était le même que mon père et qui me plaisait vraiment beaucoup. Personne ne m’appelle comme ça à part ma mère, mais que quand elle s’énerve contre moi sinon c’est toujours Etan alors un peu de changement ne fera pas de mal. Je voulais également dire mon nom, juste qu’elle puisse mettre un nom sur ce visage, tout simplement. Je restais planté là quelques secondes avant de la soulever de mon gré et la faire assoir à côté des lavabos. Il y a un peu de plan de travail, suffisant pour s’assoir dessus puis la regardait sans vraiment rien dire. Je m’attends à toute réaction de sa part à vrai dire mais ça ne fait pas vraiment peur. |
| | | Jolene Evans Crazy Strawberry ♥
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Carte d'identité ♣ Année scolaire: Troisième ♣ Colocataires: # ♣ Relations: | Sujet: Re: Après l'effort le.... Réconfort? Dim 28 Oct - 16:54 | |
| Raa. Mon dos. J'avais affreusement mal. Cela ne m'arrivait donc jamais de faire attention ? J'avais l'impression que mes poumons s'étaient plaqués contre ma poitrine. Mon souffle c'était coupé sous l'impact et mes yeux c'étaient fermés. Sous mes paupières des petites étoiles dansaient, avant de laisser place au visage de Kakeru... L'expression de surprise qui s'était peinte sur ces traits que je connaissais par cœur et que j'avais tant chéri autrefois. Autrefois... Cette époque me paraissait tellement lointaine, et tellement proche à la fois. Toutes ces caresses, ces paroles, ces promesses résonnaient encore dans ma tête, dans mon corps. Il me manquait. Vraiment. Beaucoup trop. Même si à présent je le repoussais, j'avais été bien dans ses bras, et l'idée qu'une autre ait pris ma place à présent m'était insupportable. Il me tendait la main. Devais-je la prendre? Mais ma tête tournait tellement que rien qu'à l'idée de me lever, je sentais les pulsations de mon sang dans mon crâne. Au moins, je réussis à saisir ce qu'il me disait.
« Bon autant que tu le saches, moi c’est Shinrei. »
Il s'appelait Shinrei. Okay, il était donc d'origine japonaise? Un japonais blond? En même temps, je disais ça, mais je n'étais pas mieux. J'étais blonde comme les blés et avais de grands yeux verts. Pas vraiment comme les nippones. Mais bon. Sans que je puisse comprendre ce qui se passait vraiment, il m'avait attrapée et déposée sur l'espèce de "plan de travail", qui n'était en fait qu'une surface plane, à côté des lavabos. C'était froid. Je frissonnais, et me penchais légèrement vers le mur, posant ma tête dessus. Je levais les mains et me frottais les tempes, dans l'espoir que cet espèce de martèlement de sang cesse enfin. C'était donc ça la jalousie? Cet espèce de petit pincement au cœur, cette boule au ventre, cette sécheresse dans la bouche, cette petite voix agaçante dans la tête qui répétait sans cesse qu'une autre berçait ses nuits? Si c'était cela, je n'appréciais pas. Mais je n'avais pas le choix, les choses étaient ce qu'elles étaient et si elles ne me convenaient pas je ne pouvais m'en prendre qu'à moi même. La voix aux intonations soucieuses du jeune homme interrompit le fil de mes pensées.
« Est-ce que ça va ? Tu as l’air d’avoir bien cogné non ? »
Oui, je m'étais plutôt bien cognée et j'avais mal. C'était pire qu'une migraine.. Arf. Migraines. Durant ma phase de "dépression" j'y avais été sujette de nombreuses fois. Ça n'avait pas été agréable, pas agréable du tout. Et comme je ne voulais pas sortir de mon lit et que je n'autorisais personne à m'approcher, elles étaient sans fin. Je m'en rappelais encore très bien. Je fermais les yeux, pour éviter que le "paysage" ne tourne autour de moi. Lorsque les tours cessèrent, je plantais mon regard dans celui du jeune homme en lui répondant, quelque peu gênée.
« Oui oui ça va, t'en fais pas. Ça tourne un peu et j'ai mal au dos mais bon. Ça m'apprendra à pas faire attention à où je marche. »
J'avais vraiment mal aux dos et tentai de m'étirer avant de pousser un petit cri de douleur. J'avais l'impression d'être une de ces petites vieilles qui avait le dos bloqué et qui ne pouvait pas bouger. Si ça continuait, j'allais avoir besoin d'un déambulateur. Ou d'un fauteuil roulant, même si sa fatiguait les bras. Je soupirai, puis repris, me rappelant que grâce à lui, je n'avais pas eu à bouger toute seule.
« Et au fait, merci de m'avoir aidée à me relever, je pense pas que j'aurais réussi toute seule »
J'étais vraiment distante avec mon "sauveur", je devrais m'améliorer en relations humaines, sans quoi, je ne m'en sortirai jamais. Je pensais m'être améliorée, mais en fait, non. Je restais dans ma cage dorée, dans ma solitude. Malgré la douleur je me forçais à lui sourire.
« Moi, c'est Ichigo. Mais appelle moi Ichi, ça fait moins formel! »
Je passais une main dans mon dos, pour essayer de voir si j'avais quoi que ce soit, mais non, il était juste humide, car le sol lui même l'était. Je fis un beau "dos plat", qui aurait rendu ma prof de danse heureuse quelques années plus tôt, et posai ma tête sur l'épaule de Shinrei, me concentrant sur ma respiration. J'inspirais lentement, et expirais de la même manière. |
| | | Etan S. Twistyume
Messages : 78 Age du perso : 18 ans ♥ Côté coeur : Il a disparu...
Carte d'identité ♣ Année scolaire: 3ème Année ♣ Colocataires: Aucuns ♣ Relations: | Sujet: Re: Après l'effort le.... Réconfort? Lun 29 Oct - 14:58 | |
| Je la regardais toujours, voyant son regard se planter dans le mien, après avoir semble-t-il émerger de ses pensées. Dire que j’étais encore nu, juste ma serviette autour de la taille pour me servir de protection si je puis dire et que j’étais à rester avec une demoiselle qui venait de se faire bien mal en tombant à terre.
« Oui oui ça va, t'en fais pas. Ça tourne un peu et j'ai mal au dos mais bon. Ça m'apprendra à pas faire attention à où je marche. »
Elle avait l’air gêné en me disant cela, je ne lui en veux pas. C’est déjà rare que quelqu’un reste à côté de moi, simplement par ma prestance et mon aura froide qui se voit assez bien, même si pour l’instant, c’est plutôt mon côté otomen et l’envie de prendre soin des gens qui ressort. Je souris… ne pas faire attention où l’on marche. J’avais presque envie de lui dire ; mais ça arrive à tout le monde ne t’en fais pas.
« Et au fait, merci de m'avoir aidée à me relever, je pense pas que j'aurais réussi toute seule »
Je relevais un sourcil l’ayant écouté, bien que perdu un peu dans mes pensées puis fit seulement un sourire. Je ne devais en aucun cas commencer à m’inquiéter pour rien, m’émerveiller parce que pas grand monde m’a déjà dit merci une fois dans ma vie. M’enfin, il me fallait tout de même trouver le moyen ou du moins quoi faire pour essayer de la soulager un peu. Je l’amènerais bien à l’infirmière mais vu comment nous sommes accoutrés, se serait très mal vu par rapport a nos deux infirmiers… Je la regardais toujours, laissant un petit sourire sur mon visage. Ne m’en voulez, je n’aime pas sourire normalement mais je le fais parce qu’il en est nécessaire, tout simplement. Dire que si je me remémore bien, la dernière personne que j’ai aidé, s’étant cassé la figure une fois… c’était mon petit voisin quand j’habitais chez mes grands parents. Il avait 4 ans de moins que moi et semblait tout petit par rapport à ma carrure. Kurogane qu’il s’appelait. Dire qu’il avait voulu faire le malin en me montrant une figure en skateboard et que finalement, il s’est bien ramassé. Ca va que je passais dans le coin… Enfin bon, tout ça pour dire que je devrais me ré orienter dans l’aide aux personnes qui se font mal. Purement ironique bien entendu.
« Moi, c'est Ichigo. Mais appelle moi Ichi, ça fait moins formel! »
Je fus un peu surpris lorsque la jeune fille que je pouvais maintenant appeler par son prénom, du moins un diminutif, mit sa tête contre mon épaule. Sans rien dire, je passais mes bras autour puis je commençais à lui masser tout doucement le dos. Merde, mais qu’est-ce que je suis entrain de faire ?? Si ça continue, ça va se savoir pour mon caractère caché et tout ce que j’aurais construit, s’effondra de nouveau et je serais à jamais détruit… Pourquoi je ne peux pas m’en empêcher ? C’est indépendamment de ma volonté d’agir comme ça. Rah mais qu’est-ce que j’ai fais pour mériter ça moi ?!
Non… calmons nous, mon cœur est entrain de recommencer sa folle course et si je ne fais pas attention, je vais encore avoir des problèmes. Ah oui, personne ne le sait mais j’ai une sorte de maladie du cœur qui fait que je dois être très vigilant. Je peux faire un peu de sport mais si je continue à stresser, à ne pas faire vraiment très attention, je vais devoir rester en séjour pendant une petite semaine à l’hosto et porter un foutu électron-cardiogramme à vie… Je fermais alors les yeux, essayant de ne plus penser à rien, faire le vide complet dans ma tête.
« Tu peux aussi me dire Shin si tu en as envie… Hm… faudrait tout de même que je t’emmène à l’infirmerie non ? Eux, ils seront quoi faire pour soulager ton dos… et ta tête aussi. »
Tss… voilà que je recommence. Etan Shinrei ; le bavard est de retour… Je crois bien que jamais je ne pourrais arriver à faire face à mon côté otomen moi…
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