Le ciel étoilé, la légère brise, les feuilles crissant sous ses pas...

Tout était parfait, cette nuit. Il ne faisait ni trop chaud, ni trop froid. L'automne approchait à grand pas, l'été commençait à faire ses bagages. Les feuilles, lentement, dénudaient les arbres, habillant le sol de couleurs vertes, oranges, jaunes et même rouges. Oui, l'été faisait ses bagages, c'était clair. Mais Alexya, elle, avait défait les siens à des kilomètres de sa ville d'origine. Un brusque changement, mais un changement qui fit renaître le peu d'espoir qu'elle gardait en elle. Mais l'espoir c'était évanoui, se rendant compte que les gens du Japon étaient finalement pas si différent que ceux des États-Unis. Oui, elle avait vécu pendant dix-sept longues années au coeur de New-York, cette ville qui fascine tant de gens, cette ville où ces gens rêve d'aller une fois dans leur vie. Mais maintenant, elle était loin de tout ça. Au Japon, dans une montagne bordant la ville côtière de Matsumaya, plus précisément.

La nuit, c'était le moment de la journée - si on peut appeler ça comme ça - qu'elle préférait. C'était calme, rien ni personne pouvait la déranger. Elle zigzaguaient entre les arbres, ne s'inquiétant nullement pour le chemin de retour : l'américaine avait toujours eu une boussole intégré dans son cerveau, qui était très utile. Le sens de l'orientation, on pouvait clairement dire que la jeune fille l'avait. Il faisait un peu frais, mais elle n'avait pas froid. C'était seulement une petite brise, un petit vent. Elle était habillée tout en noir, se confondant ainsi parfaitement avec le décor. Décor qui aurait pu être digne des grands films hollywoodiens. Une ambiance sinistre, presque lugubre. À chaque pas, à chaque mouvement de bras, la lame en métal frottait contre son avant bras. Son canif était caché dans une pochette secrète à l'intérieur de sa veste, à la portée de sa main. Elle pouvait le remettre à sa place ni vu ni connu, sans rien risquer.Elle était habillée d'une façon un peu particulière. Une espèce de jolie jupe « tutu » noire assez courte , mais avec des bas collants opaques de façon à ce qu'on ne voit pas ses jambes ou ses fesses - ou autre chose, remarquez. En haut, elle portait une simple camisole d'un de ses groupes préféré, Evanescence. Elle portait également son éternel veste noire, ouverte. Assez ample, le bas de sa veste retombait juste sous ses fesses. Alexya aimait bien les vestes, c'était confortable, on peut dire. Puis dernièrement, des bottes en cuir finalisaient son look. La jeune fille ne s'était pas tellement cassé la tête pour choisir ses vêtements avant de sortir en pleine nuit, soit 1h28 du matin. Enfin si, pour une seule chose : converse ou ses bottes en cuir - encore une fois - noires ? Alexya avait finalement opté pour les bottes.

Ça faisait donc une heure qu'elle se promenait dans la forêt, s'enfonçant de plus en plus profond. Elle commençait légèrement à avoir peur, pour une seule raison : la pénombre. Plus qu'on s'enfonçait dans la forêt, plus il faisait noir. Logique, non ? Mais Alexya avait rarement peur, c'était un peu inhabituel. Courageuse, l'Américaine ! Mais elle fit pas demi-tour pour autant. Cependant, comme pour se rassurer, elle fit glisser le couteau le long de son bras, le métal de la lame lui procurant un léger frissonnement : le métal, c'est bien connu, c'est froid. Serrant le couteau dans la paume de sa main, Alexya continua son chemin, commençant à se dire qu'il faudrait un jour faire demi tour. Mais elle en avait pas envie, pas du tout. Cette nuit, elle avait une envie d'aventure. Pourquoi pas dormir dans la forêt ? Après tout... Ça ne peut pas être si dangereux que ça. Elle sourit, bien décidée. De la survie! Le lendemain il y avait les cours à neuf heures mais... osef ? Une vingtaine de minutes plus tard, elle s'arrêta dans un petit coin dépourvu d'arbre. Le clapotement de l'eau d'un ruisseau l'avait mené jusqu'à cet endroit. Elle s'accroupit. C'est seulement là que la jeune fille réalisa qu'elle n'avait rien : pas de sac de couchage, pas de tente, pas de toile pour tenter de se faire un abri improviser, pas de feu... Ah, si, le zippo qu'elle avait dans sa poche, bien que c'était inutile puisque Alexya ne fumait pas. Mais elle aimait les briquets, les zippo. Elle aimait jouer avec le feu - et le sang -, quoi. À la pensée qu'elle n'avait rien, totalement rien, étrangement, c'est un sourire qui apparu sur son visage. Ça lui plaisait. Elle se leva, cherchant aux alentours de quoi se faire un feu pour la nuit, au moins pour se réchauffer car la jeune fille commençait à avoir froid.

- Hm ?!

Un craquement se fit entendre quelques mètres derrière elle. Comme si quelqu'un ou quelque chose avait marché sur des branches ou des brindilles, les faisant ainsi craquer. L'américaine se retourna si brusquement qu'elle faillit tombé. Et soudainement en position de défense, son canif devant elle, comme si elle était prête à se défendre. Dans la noirceur, elle ne voyait pas grand chose, fallait l'avouer. Ses cheveux étaient étrangement roses, et les mèches de sa frange carré tombaient juste en haut de ses yeux. Yeux qui d'ailleurs, fouillaient frénétiquement la pénombre afin de démystifier le mystère du craquement.

Une dernière nuit de vagabond, une dernière nuit en pleine nature, une dernière nuit de survie. Il en faut peu pour un homme, pour continuer a vivre, sans compter les heures, les secondes ou les jours. Simplement une source d'eau et de quoi manger. Ainsi qu'un "toit" pour dormir. Mais une tente de camping était le seul luxe que pouvait se permettre Adrian. Depuis son faut suicide, sa lettre d'adieu et son départ pour une nouvelle vie, il n'a jamais osé se poser. Alors pourquoi maintenant ? Parce qu'il avait trouver un coin tranquille, reculer de tout, avec un paysage paradisiaque et un appartement avec un prix raisonnable. Car en ce monde, la plupart des choses n'était plu raisonnable. Les riches prenaient de plus en plus aux pauvres et la classe moyenne avait disparut. Que de politique. C'était là, la cause des guerres. Des meurtres, il y en avait tous les jours, a chaque bouchée d'air aspirée, une âme heurta la mort. Il n'en avait que trop peu conscience.

Mais il se concentra sur le chemin a prendre. Il cherchait une clairière ou un terrain plat. Assez pour pouvoir il planter sa tente sans qu'elle ne s'envole au moindre souffle. Et si la chance était de son coté, près d'une cascade d'eau. Il chercha d'abord cela, de l'eau. Se laver et boire, ça faisait à présent trois jours et trois nuits qu'il marchait sans avoir pu se laver. Ces cheveux était gras et sa propre odeur l'insupportait au plus haut point. Il souhaitait qu'une seule chose, sentir de nouveau l'odeur du pin. Et non cette odeur de crasse permanente qui lui collait à la peau. Sa réserve d'eau ? Quelques petites bouteilles ranger dans son sac, il prenait bien garde a ne boire qu'une bouchée toutes les heures pendant ça marche. les points de chute se faisait de plus en plus rare et les chemins qu'il empruntait, ne lui permettait pas de s'acheter une bouteille d'eau tout les kilomètre. La nourriture ? En observant bien les bois, on pouvait trouver des tas de choses à grignoter. Tel que des mûres sauvages ou bien encore des framboises. Ce n'est certes pas un festin, mais assez sucré pour lui permettre de survivre.

Pourquoi ne pas passer tout simplement par les grandes villes ? Pour ne pas se faire repérer par la mafia russe. Si jamais on le reconnaît, son père le retrouverait et alors, il ne pourra plu fuir devant l' "adversité" et sera obligé de tuer son demi-frère. Chose qu'il refuse de faire, la preuve est qu'il a tout quitter pour qu'il puisse continuer a vivre. Surtout qu'il avait déjà trouver une femme, qu'ils comptaient se marier et avait déjà un enfant en route. Une famille ? Ce n'est pas ce qui passionnait le plus le jeune homme. La liberté était pour lui bien mieux, l'isolement lui avait laisser énormément de cicatrice et un goût amère dans la bouche. Il refusait d'ouvrir son coeur a qui que ce soit. Même a un vieil homme espagnol qu'il avait rencontrer lors de sa traversé en Chine. Le Monsieur avait été généreux et aimable, mais Adrian ne voulait pas profiter de la gentillesse du vieil homme et encore moins ouvrir de nouveau son coeur. C'était encore trop frais, trop réel dans sa tête.

C'est alors qu'il commençait a abandonner ces recherches pour l'eau, qu'il entendit une chute se heurter sur les rochers non loin de là. Il se mit a courir comme une fou, comme un chien heureux de retrouver son maître après un mois de séparation. Il enjamba les troncs d'arbres tombés, écartant toutes brindilles de son passage, ne laissant rien l'arrêté. Une fois qu'il vit de ses propres yeux la cascade, un sourire étira son visage noir de salissure. Il se déshabilla et sauta dans l'eau, heureux de pouvoir sentir l'eau encerclé son corps. C'était, selon lui, la meilleure sensation du monde. L'eau était certes fraîche, mais vu le temps, cela ne lui faisait pas de mal. Et le froid, dieu seul sait qu'il ne s'en plaint pas. Contrairement à la chaleur ardente des étés au Japon. Il sorti ensuite de son sac de quoi se laver, shampoing au pin et savon de marseille pour la toilette.

Après s'être bien décrasser et briller comme un chausson tout neuf. Il décida de reprendre sa route, ne se laissant aucune minute de répis. Il était déjà tard et la tente n'était toujours pas monter. Il reprit donc sa marche vers une plaine. Marchant à présent sur des bout de bois et des feuilles automnales. Puis un autre craquement, ou plutôt, froissement de feuille. Il était trop lointain pour provenir de lui-même. Il s'arrêta alors un moment avant de regarder autour de lui.

*A tout les coups, je vais tomber sur un sanglier ! What the fuck ?! Pourquoi je pense a un sanglier moi ? Il m'aurai charger depuis bien longtemps, bien avant que je ne remarque sa présence.*

Et c'est ainsi que des tas de films tournèrent dans la tête du jeune homme complètement psychotique. En entendent plu rien, il reprit sa marche, voyant le clair de lune éclaire une partie plate. Il soupira de soulagement et se dirigea droit vers celle ci. Il était temps de planter son "domaine" ! Une bonne nuit de repos lui ferait le plus grand bien. Il posa son sac au sol quand un objet brillant se mit a envoyé un "S.O.S" vers le sud de la plaine. Il fixa intensément cette partie, sortant a son tour son cran d'arrêt. Près a l'utiliser en cas de pépin.

*Ca brille autant des cornes ? pas que je sache ... Je ne suis donc pas tout seul !*

Après avoir fait un petit briefing dans sa tête, il avança d'un pas, deux, puis plus prudent les uns après les autres. Il fini par s'arrêter, laisser une distance de dernier recours entre lui et la personne ?! Se raclant la gorges, il se mit alors à parler.

-Décliner votre identité et je ne vous ferait aucun mal !

A ça plus grande surprise, la personne qui avançait vers lui était une femme, ou plutôt, une adolescente. Plus petite que lui, menu avec le teint légèrement mat. Ces cheveux était d'un rose pale, il aurait confondre de la barbe à papa si ces cheveux se trouvait a coté d'une boutique de sucrerie. Ces yeux était en amande, ces yeux marrons brillait sous le clair de lune. Rien à voir avec une japonaise, elle ressemblait a une européenne. Adrian la fixa, en se demandent pourquoi celle-ci s'habillait d'une façon sombre. Qu'est-ce qu'une fille de son âge faisait seule, dans une forêt en pleine nuit ? Voici la question que se posait le jeune homme a son égard. Et surtout, avec un couteau aussi tranchant qu'une lame de rasoir. Il faut l'avouer, ce n'est pas commun. Seul les gangs tentait cette expérience. Etait-elle seule ou bien accompagner ? Adrian commençait a douter de plus en plus de la jeune fille.

*Règle numéro une : Toujours se méfier d'une fille mignonne avec une arme à la main.*

Se dit-il. Il savait que les femmes étaient dangereuse, aucune d'elle n'était gentille a cent pour cent. Elle se mise a le défier du regard, lui montrant ouvertement que rien ni personnes ne lui faisait peur. C'est avec un sourire qu'il répondit a ces mots. La "petite" commençait a plaire au russe. Il avait déjà vue des filles se battre comme des lionnes, mais jamais une fille avec autant d'entrain et d'assurance. Ce regard il l'avait vue plusieurs fois dans les films, uniquement dans les films. Car l'humain a toujours peur d'une chose : La mort. Même si il y en a qui ont trop d'orgueil pour l'avouer, c'était l'une des seules choses que toute la planète avait en commun. C'est au bout de quelques secondes de silence, envoyant que celui-ci n'était pas près de décliner son identité qu'elle se présenta sous le prénom d'Alexya avant de lui dire de passer son chemin. Adrian, qui par pur habitude était désagréable avec tout le monde, ne le fit pas pour autant cette nuit là. Trop fatiguer par son voyage, il se dirigea vers ses sacs, rangeant discrètement son arme là où il l'avait sorti quelques minutes plus tôt.

-Adrian pour ma part.

Dit-il sèchement, avant de commencer a déplier sa tente. Après avoir la bout de toile sur pieds, il se tourna de nouveau vers elle. L'examinant de plus près. Elle ne bougea pas, elle resta planter là, comme ci elle faisait partie intégrante de la nature. Comme une statue que l'homme aurait laisser pour marquer sa trace parmi ce lot d'arbre, de plante ou bien encore d'animaux sauvage. Il croisa les bras et la toisa du regard.

-Tu compte rester ainsi encore longtemps ? Je ne suis pas venu jusqu'ici pour regarder une jeune femme planter au milieu de nulle part en pleine nuit. Donc soit tu rentre chez toi, soit tu viens t'installer ou encore, tracer ton chemin.

C'est après lui avoir dit ce qu'il pensait qu'il commença a aménager sa tente. Posant son lit d'infortune dans la tête, il sorti un journal ainsi qu'un bidon essence de son sac. Le posant devant son campement pour la nuit. Il observa les alentours pour voir où il pourrait trouver le bois dont il avait besoin pour allumer son feu de camp et par la même occasion, se faire à manger. Un petit plat déjà préparer qui demandait simplement quelques gouttes d'eau et rien de plus. Il allait se mettre a chercher ce qui lui manquait quand le visage d'Alexya lui revint en tête. A vrai dire, il avait tellement l'habitude de la solitude qu'il avait complètement oublier sa présence. C'est alors qu'il s'avança lentement vers elle, levant légèrement les mains pour lui signifier qu'il n'allait ni la toucher, ni la blesser.

-Tu connais bien le bois toi, non ? Tu pourrais pas venir avec moi prendre du bois histoire que je puisse me faire à manger. Mon ventre deviens capricieux !

Elle commença à avoir froid. Tout ce qu'elle voulait en ce moment, c'était que le jeune homme passe son chemin et continue comme rien était. Deuxièmement, c'était de s'allumer un feu, s'asseoir devant et ainsi se réchauffer. Mais troisièmement, c'était de ne surtout pas bouger et lui montrer qu'elle était peut-être faible ou avait peur. Ce qui n'était pas du tout le cas. La jeune femme lui avait déjà son prénom, Alexya. Elle avait aussi ajouter qu'il pouvait assurément passer son chemin, elle passait là nuit où elle était. Et elle n'avait surtout pas besoin de quelqu'un, surtout pas! Malgré tout, elle avait baissé son arme, même si elle le tenait dans sa main. Il sourit, comme pour répondre à son regard. Quoi ? Il avait l'air de trouver la situation drôle, ou un truc du genre. Pff ! Elle fronça les sourcils, avant d'entendre qu'il s'appelait Adrian. Il n'était pas japonais, ça c'était une chose sûre et certaine. Il avait un accent... certainement russe, même avec ce ton si sec que le jeune homme avait employé. Il parti, s'éloigna, et pendant le temps de quelques secondes elle croyait avoir gagné : il passait son chemin, la laissant en paix et tranquille. Mais non, il revint, et commença à monter une tente.

- Tu compte rester ainsi encore longtemps ? Je ne suis pas venu jusqu'ici pour regarder une jeune femme planter au milieu de nulle part en pleine nuit. Donc soit tu rentre chez toi, soit tu viens t'installer ou encore, tracer ton chemin.

Ah, bon, c'était tout ce qu'il voulait ? Qu'elle dégage ? L'américaine fronça le nez, petit tic depuis qu'elle était toute petite, croisant les bras à son tour, prête à répondre, avant qu'il ne fasse demi tour. Adrian, autant l'appeler comme ça puisque c'était son nom, faisait comme si elle était pas là, et ça énervait d'autant plus l'américaine. En fait, elle était dans ses pensées car elle entendit une voix lointaine, lointaine, lui demander si elle comptait rester ainsi longtemps. Elle broyait du noir dans son coin, le regardant faire. N'avait-elle pas l'air menaçante avec son canif à la lame aussi tranchante que le vent glacé ? Apparemment, non. Habituellement, les animaux fuient quand ils rencontrent plus gros qu'eux. Si Adrian n'avait pas peur d'elle - quoiqu'elle était une fille... - devait-elle le craindre ? Elle décida que non, car après tout elle aussi était armée. Du coin de l’œil, elle le vit l'approcher en levant les mains. Ah, enfin ! Reconnaîtrait-elle le danger qu'elle représentait ? Enfin... danger, elle aimait se croire dangereuse, rebelle. Des trucs du genre quoi!

- Tu connais bien le bois toi, non ? Tu pourrais pas venir avec moi prendre du bois histoire que je puisse me faire à manger. Mon ventre deviens capricieux !

Ah, bon. C'était tout ce qu'il voulait, encore une fois ? Elle n'était que des muscles - inexistants - servant à transporter du bois ? Elle redressa le bras, rouvrant son canif qu'elle avait fermé quand Adrian semblait l'ignorer. Pfff ! Alexya se demandait si elle avait une tête à connaitre la foret ? À vrai dire, elle commençait à se sentir plutôt idiote et stupide d'avoir décider de passer la nuit en forêt quand elle n'avait absolument rien apporter. Mais faire demi-tour, et surtout devant le jeune homme, serait totalement ridicule ! Ri-di-cu-le. Elle brandit le couteau devant son visage, signifiant que s'il faisait quoi que ce soit de déplacé, ou qu'il voulait l'attaquer, elle était prête à se défendre. Elle n'avait pas peur. Elle n'avait pas peur. Non, elle n'avait pas peur mais elle avait froid et c'était bien la seule raison pour qu'elle accepte de le suivre. Un bon feu la réchaufferait !

- Mouais.

Après un simple petit mouais, elle avança pour s'enfoncer et zigzaguer entre les arbres, le laissant derrière elle et ramassant tout bois mort qu'elle croisait au sol. Elle n'avait pas l'apparence d'une fille qui savait se débrouiller dans la nature, mais elle aimait malgré tout ça.