Le Pensionnat Rayen est un RPG manga où tu incarnes un adolescent de quinze ans et plus ou un adulte du personnel, dans un pensionnat remplis d'élèves aux caractères bien divers. Entres originaux, musiciens, gothiques, sportifs, pom-pom girls, neutres, racailles, emos, artistes et punks, trouveras-tu ta place ?
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 029 - « Yoh, jolie colocataire ! » [Ichigo]

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Angelic Matthews

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MessageSujet: 029 - « Yoh, jolie colocataire ! » [Ichigo]   029 - « Yoh, jolie colocataire ! » [Ichigo] Icon_minitimeLun 30 Avr - 19:56

    De sa voix douce et mélodieuse, elle chantait. Elle chantait une chanson très connues. Du Walt Disney. Le Roi Lion ? Aladin ? Cendrillon ? Elle était bien trop lointaine pour le savoir. Pourtant, elle semblait assez proche. Sa silhouette était floue, c’était vrai. Mais on distinguait la poêle dans ses mains. On apercevait le nœud de son tablier rouge, noué dans son dos. En dessous, elle portait un pull blanc. Ou peut-être rose pâle. Tout semblait si flou. Même sa voix semblait l’être. Doucement, tout devint plus net. Elle s’approchait… Non, je m’approchais d’elle. Oui. Je sentais mes pas lourds me guider à elle. De près, elle semblait tout aussi belle que de loin. Tremblant et peu sûr, je guidais une de mes mains à son visage. Sa peau était si douce. Comme l’était celle d’un nourrisson. Elle ne disait rien. Je glissais mon visage dans son cou, j’y déposais un baiser. J’apercevais ses joues, plus roses qu’à l’accoutumé. Mes mains froides à présent glissées sous son pull chaud, je me régalais à la regarder. Ses yeux étaient d’un bleu étonnant. Sans plus attendre, elle se tourna vers moi. Et alors que la délicieuse odeur des œufs venait ma chatouiller les narines, ce magnifique visage se changea en celui d’une femme si horrible que même un ogre la repousserait.

    Dans mon lit, je sursautais. Bien que de la cuisine émanait cette délicieuse odeur, c’était bien cet affreux rêve qui m’avait ouvert les yeux. Je ronchonnais. Elle était jolie cette fille. Je lui trouvais un air de ressemblance avec ma jeune voisine, nouvellement installée. Je devais bien l’avouer, elle était simplement magnifique. Soit, pas très épaisse. Mais ses formes étaient adaptées à son corps. Ce qui lui faisait un magnifique petit derrière et une jolie poitrine à la fois remarquable et peu encombrante. Je repris mes esprits lorsque je sortis le filet de bave coulé sur mon menton. D’un geste furtif, je l’essuyais. Il me revenait alors en mémoire le visage horrible de cette femme. Je frissonnais, enfouissant ma tête dans mon oreiller jusqu’à n’en plus respirer. Après un sursaut afin de reprendre ma respiration, je me retrouvais assied dans mon lit, enroulé dans ma couverture jaune poussin. Le jaune poussin, ma couleur préférée. Bien que je refuse catégoriquement de la porter. Je me levais en gardant ma cape de super héro sur moi. A présent dans la cuisine, je m’installais sur la chaise en bout de table, blottis dans les bras de mon poussin, un toast dans le bec. Papa servit les œufs. Maman travaillait ce matin. Quand à mon frère, il dormait encore paisiblement dans notre chambre. C’était lui le plus heureux dans l’histoire, avec mon départ forcé, il aurait la chambre à lui seul. Aller, hop ! Un peu plus de bazar par-ci par-là ! Je n’attendais pas que ce dernier pointe son nez pour m’en aller ouvrir le volet de la petite pièce où je passais le plus clair de mon temps. Même la lumière ne le tira pas de son sommeil. Il en avait de la chance, lui. Il avait de bonnes notes, des amis proches, et mes parents l’aimaient plus que tout. Bien que je ne sois pas jaloux de ce morveux, le calme prénatal me manquait parfois un peu. Sans plus attendre, j’enfilais mon jean dans lequel je glissais mon lecteur de musique, mon téléphone portable ainsi que ma carte de transport. Les billets de trains étaient déjà dans ma valise, tout comme le reste de mes affaires. Il me restait une chose à faire. Et avant que ça ne me sorte de la tête, je pliais soigneusement ma cape de super poussin et je la glissais dans ma valise. Oui, elle était grande, cette valise. Après tout, je ne partais pas pour une semaine. Plutôt pour quelques années. Enfin près, je décollais de chez moi, saluant mon père et mon frère. J’avais laissé un mot à ma mère, lui promettant que je serais sage, même si elle savait parfaitement que je ne tiendrais sûrement pas cette promesse très longtemps.

    Je dus premièrement trouver la gare centrale de Tokyo. La capitale nippone n’était, ceci dit, pas réellement petite, je galérais dans le métro que je n’avais jamais prit jusque là. Après une heure de recherches intensives, j’arrivais à cette fameuse gare centrale. Fort heureusement pour moi, ce cauchemar m’avait levé bien plus tôt que je ne l’avais prévu. De ce fait, je sautais dans le train prévu et je n’avais donc pas à changer mes billets. Encore une chance. J’aurais encore perdu de précieuses minutes. Précieuses minutes que je n’aurais donc pas pu passer à jouer sur ma console à ce fameux jeux avec des oiseaux et des cochons verts. Qui sait combien de temps dura le voyage. A vrai dire, pas moi. Lorsque j’ouvris les yeux, ma console s’était éteinte par manque de batterie et mon estomac semblait, au contraire, allumé par le manque de chargement. Je me dirigeais donc vers le wagon bar. Et à peine une heure plus tard, le train s’arrêtait en gare de Matsuyama.

    Mais mon délicieux périple auquel je prenais goût petit à petit ne s’arrêtait, hélas, pas ici. Et bien oui, le pensionnat n’était pas juste à côté de la gare centrale, il ne fallait pas rêver. Je pris à droite, à gauche. Je revins sur mes pas. Mais je ne trouvais pas l’entrée du métro. Je soupirais lourdement et m’engouffrais dans un passage descendant à ce que je croyais être un sous sol, y découvrant alors ce que je cherchais. Mon bonheur fut de courte durée, je dus par la suite prendre le bus avant de me trouver devant les immenses grilles de cette immense bâtisse qui, en parlant de ça, n’étais pas très impressionnante. Mais elle semblait grande à accueillante. Et ces détails m’incitèrent à entrer. Les élèves allaient et venaient dans les couloirs. Sans doute que les cours étaient terminés. Dans mon élan aventurier, je me faufilais parmi les pensionnaires et les suivaient jusqu’aux chambres. Je trouvais la mienne au second étage, comme c’était indiqué sur la lettre que nous avions reçu à la maison. Fier de ne pas avoir glissé dans les escaliers depuis ce matin, j’entrais dans la pièce avec une certaine assurance. C’était sans compter la magnifique surprise qui m’attendait. Je trouvais là, debout dans la pièce, une jeune femme tout ce qu’il y a de plus charmant au monde. Je l’observais en silence un moment. Elle rangeait ses affaires. Lorsqu’elle m’aperçu, elle s’approcha de moi. Elle me saluait. Mes yeux croisèrent l’émeraude qui colorait les siens. Une jolie blonde. Avec de sacré forme. Oh ça, pour être jolie, elle était jolie. J’avançais de quelques pas pour la saluer à mon tour. Mais mon sac à dos en décida autrement. Mes pieds se prient dans la lanière de celui-ci, je trébuchais lamentablement, ma tête trouvant refuge dans la poitrine de la demoiselle. Reprenant mes esprits petit à petit, je me relevais et la regardais avec des yeux ronds comme des billes. Je levais la main en signe de salutation, et pris un air idiot.

    « Yoh, colocataire ! »

    Bien sûr, je n’oubliais pas de passer ma main sur mon menton ; histoire de supprimer la bave qui trainait dessus.
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Jolene Evans

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MessageSujet: Re: 029 - « Yoh, jolie colocataire ! » [Ichigo]   029 - « Yoh, jolie colocataire ! » [Ichigo] Icon_minitimeVen 27 Juil - 13:49

Oh, super. J'ai été prise dans ce pensionnat de malheur. Il va falloir que je fasse mes bagages pour partir. Et maman qui saute de joie comme si c'était une bonne nouvelle. Au moins elle est contente de se débarasser de moi, ça fait plaisir.

Je grimpais les escaliers quatre à quatre pour me réfugier dans ma chambre. Je me jetais sur mon lit abattue. Comment se faisait-il qu'avec un dossier comme le mien j'ai été acceptée dans un pensionnat? Et pourquoi est-ce qu'il faut qu'il soit à l'autre bout du japon? Je jetais un coup d'oeil a mon téléphone, Toujours rien. De qui attendais-je un message au juste? De Kakeru? Tss. Je n'étais plus rien pour lui, et je n'avais jamais été rien pour lui, il fallait que je m'y fasse. Mais je n'y arrivais pas. Rien que de me dire que je ne le verrai plus, que je ne le croiserai plus dans la rue me faisait encore plus mal. Comme si c'était possible. Mon frère, de trois ans mon cadet entra dans ma chambre pile au moment où les larmes se mettaient a couler le long de mes joues. Il se précipita et la prit dans ses bras, sans comprendre pourquoi elle pleurait. Il n'avait que 11 ans au moment ou j'avais vécu cette malheureuse histoire et en avait 14 a présent, mais je ne tenais pas à le lui expliquer, même avec 3 ans de moins que moi il était très protecteur ~ et je savais qu'il aurait forcément voulu défendre mon "honneur", mais pour cela il aurait nécessairement fallu que j'en aie un. J'avais perdu tout honneur lorsque je m'étais engagée avec Kakeru, et que je m'étais donnée a lui. De toute façon, je ne voulais pas le mêler a cela, j'avais fait une grosse erreur et je me devais de l'assumer seule. Yuki me tira de mes pensées et me dit, me serrant dans ses bras en bon petit frère qu'il était.

"Maman vient de m'annoncer que tu étais prise dans ce pensionnat pourri. Tu vas me manquer soeurette. Mais ne pleure pas juste parce que tu pars, au moins tu ne te disputeras plus avec papa et maman a cause de ton... Comportement."

Il en était presque attendrissant à croire que mes larmes étaient dues a mon départ pour ce pensionnat alors que c'était pour une chose totalement opposée. Non, pas totalement opposée mais très éloignées et liées par un fil. Ma stupidité. M'enfin bon.
Et voila que Yuki en venait forcément a mon "comportement". Oui je faisais ma "garce" à "draguer, allumer" tout le monde. ET ALORS ? Avais-je envie de hurler! Qu'est-ce que ça pouvait leur faire le fait que je "m'amuse"? Rien du tout. Mais ma mère n'appréciait pas et avait décidé de m'envoyer en pensionnat. Comme si m'envoyer en pensionnat, à l'autre bout du japon qui plus est. Mais à quoi ça me servirai? En quoi est-ce que faire ça me ferait changer? Au contraire, juste par esprit de contradiction elle allait continuer la dedans, voire même le faire encore plus juste pour contrarier ses parents.
Je rassurai mon petit frère, séchant mes larmes et lui faisant un petit sourire

"Toi aussi tu vas me manquer mon tit Yuki, falloir que tu mènes la vie dure a papa et maman sans moi! Tu penses y arriver?"

Mon frère me relacha et sortit de la chambre en riant en me disant qu'il ne se débrouillerait pas aussi bien qu'elle mais qu'il ferait de son mieux. Il conclut en me disant que je ferais mieux de faire mes bagages.. Ce que je me décidais a faire. Bien décidée à partir aussi vite que possible d'un endroit ou l'on ne voulait pas de moi.

Hop! Une valise! Une Graaaaaaande valise! Il fallait que j'emmène un maximum de vêtements, je ne voulais pas aller faire du shopping la bas, toute seule, ça n'était pas intéressant. En même temps, que j'aille faire les boutiques ici où la bas, ça ne changerai rien. J'étais seule quoiqu'il arrive. Je soupirai et commençai a trier mon linge pour en emmener au pensionnat. Ma valise fut bientot prête. Il ne restait que deux ou trois vêtements, mais elle je ne les aimait pas donc c'était pas grave.

Dans ma frénésie et mon envie de partir, je préparais aussi ma trousse de toilette, chargeai mon Mp3, mon téléphone et mon ordinateur portable a bloc, afin de ne pas trop s'ennuyer durant le voyage. Il était a présent 23h40 et je m'étalai sur mon lit, m'assoupissant quasi-immédiatement.

Mes yeux se rouvrivrent vers 8h du matin, je m'empressai de prendre une douche et d'enfiler une robe prune ceintrée avec une ceinture verte pomme sous la poitrine pour accentuer la forme généreuse de ma poitrine. Une paire de ballerines vertes pommes compléta le tout. Tout le monde dormait chez moi, ce qui n'était pas plus mal, j'allais pouvoir partir sans que maman ne se mette a pleurer et me donner ses dernières recommendations, que je n'aurai pas appliquées de toute manière. Je trainais ma valise dans les escaliers avec mon sac de voyage sur l'épaule. Partir ainsi sans dire au revoir à Yuki ne me plaisait pas, mais il risquait d'aller réveiller tout le monde pour que je leur dise au revoir.

Le bus passa devant la maison, et m'emmena jusqu'à la gare. De la gare je pris le train jusqu'à l'aéroport, et de la je pris l'avion jusqu'à Matsuyama. Arrivée dans la ville de ce pensionnat, je pris un dernier bus pour y arriver.

Une fois devant les grilles de ce qui allait être et mon logement et mon établissement scolaire jusqu'à nouvel ordre, je soupirai. Absolument pas motivée pour entrer, évidemment. Mais un surveillant passa par la et me fit entrer, puis m'accompagna a ma chambre, la chambre numéro 29. Elle était vide, et je pus ainsi choisir mon lit, et ma commode.

Que faire? Le tour du pensionnat? Non. Je jetaisun coup d'oeil vers ma grosse valise. Ranger mes affaires serait une bonne idée. Aller Ichi, au boulot! Mais pas avant d'avoir mit de la musique! "Perfect Two" De Auburn se lança dès que j'allumais mon Mp3. Elle me rappelait tous les moments passés avec Kakeru, mais un moment me fesait toujours sourire. Jechantais donc en choeur

Spoiler:


La chanson se finit, et j'éteignis la musique. Continuant a chantonner "You're the straw to my berry" je rangeais mes affaires tranquillement quand je sentit un regard insistant sur moi. Je me tournais dans cette direction et y repérait un magnifique jeune homme blond. Je m'approchait de lui avec un grand sourire en le regardant droit dans les yeux et en le saluant avec un grand sourire. Il trébucha et sa tête atterit dans ma poitrine, ce qui me fit un peu mal mais n'était pas une sensation si désagréable que ça. Quand il se releva il avait les yeux brillants et tous ronds. Mignon! Avec une tête de petit garçon il leva la main et me salua

"Yoh, Colocataire !"

Il se frotta le menton, mais je ne compris pas pourquoi. Et dire que j'allais partager ma chambre avec lui! J'avais eu de la chance sur ce coup ci, pour une fois! Mon sourire charmeur toujours accroché a mes lèvres, je lui dit en minaudant et en approchant dangereusement mon visage du sien

"Hellow! Ichigo, enchantée!!"

Je n'avais pas trouvé mieux. C'était d'un classique déprimmant. Une idée de mauvaise fille que j'étais me germa dans le crane, et mes lèvres effleurèrent celle de celui qui allait être mon colocataire, sans me départir de mon sourire, bien évidemment! Le regardant droit dans les yeux, je guettais sa réaction.


Spoiler:
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Angelic Matthews

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MessageSujet: Re: 029 - « Yoh, jolie colocataire ! » [Ichigo]   029 - « Yoh, jolie colocataire ! » [Ichigo] Icon_minitimeDim 5 Aoû - 17:43

    « Hello’w ! Ichigo, enchantée ! »

    Un sourire charmeur ; de beaux yeux ; une longue chevelure blonde. Et c’était tout. Du moins, je ne m’attendais pas à mieux. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque ses lèvres, douces, attirantes, effleurèrent les miennes. Je la regardais en haussant un sourcil. Ainsi, elle était déjà tombée sous mon charme. (*sourire Colgate* (Akay’ je sors 8D)) Je n’hésitais pas longtemps avant de m’approcher d’elle, effleurant ses hanches de mes mains baladeuses, venant déposer un baiser sur ces si douces lèvres. Je sentais déjà que l’année serait magique, surtout avec elle à mes côtés. Aux premiers abords, elle semblait me ressembler sur certain point. Quelle jeune fille ordinaire aurait presque embrassé un jeune homme dès son arrivée ? Elle sortait de l’ordinaire, cette fraise. Et je comptais bien lui montrer que je pouvais me laisser prendre à son jeu en gardant cependant une certaine maitrise de moi-même. Des filles comme elle, il ne devait pas y en avoir beaucoup. Elle semblait profiter, et moi, je voulais profiter de ses lèvres, ses formes bien définies et ses jolis yeux. Non, je n’étais pas le genre de garçon qui brise les cœurs. Mais l’amour n’étant pas fait pour moi, je ne faisais que profiter des bonnes choses de la vie.

    Qui aurait pu croire qu’au fond, j’étais juste un timide en manque d’amour ? Malgré mon côté dragueur et entrepreneur, je me bloquais lorsqu’il fallait aller plus loin. Je savais qu’il y avait une limite à ne pas dépasser. Refusant d’admettre que c’était ma limite, mon corps qui refusait plus, je préférais me dire qu’il s’agissait de celle des demoiselles, jeunes âmes vagabondes. La seule âme torturée, c’était la mienne. Hantée par les souvenirs de cette garce, cette trainée qui m’avait trahi…. Elle en qui j’avais confiance. Elle que j’aimais. Elle que je déteste… C’était ça, qu’on appelait l’amour ? Si c’était ça, je refusais d’aimer, de goûter à ce qui est censé être une joie, un bonheur. Et qui n’était autre qu’une trahison pire que celle du gouvernement des chamalow orange fluo d’Alaska du sud !

    Douceurs de la vie. Sucreries. Caramels. Bonbons. Toutes ces douceurs qui ne sont que des illusions comparées à celle que représentait la demoiselle. Elle qui avait des lèvres si attirantes. Je posais mes mains sur ses hanches en mettant doucement fin à ce baiser qui n’avait duré que quelques secondes. Trop peu à mon goût. Mais pour un baiser de rencontre, c’était déjà pas mal du tout. Je n’avais encore jamais rencontré une personne qui m’embrasse pour me souhaiter la bienvenue. Je dois avouer que ce n’était pas pour me déplaire, ce genre d’accueil.

    Je quittais la demoiselle pour le moment. Il fallait bien que je m’installe à mon tour, et que je la laisse finir ce qu’elle avait commencé. Je le lit le plus loin de la fenêtre. Je posais ma valise grande ouverte sur mon lit. Sur le dessus, ma super cape de super poussin trônait fièrement dans son sac en plastique. J’avais bien trop peur de l’abimer pour la laisser ainsi sans protection. En prenait ce sac avec délicatesse et le posais sur mon lit en attendant de vider le reste du baguage. J’avais une petite armoire, avec pas beaucoup plus de rangement qu’une commode. Elle était juste plus haute et moins large. C’était ici que j’y rangerais mes affaires. Avec une minutions que je ne me connaissais pas, je commençais à ranger mes affaires de manière organisée. Evidemment, mes piles de vêtements se cassèrent rapidement la figure et je dus les ranger de nouveaux… Avant qu’elles ne retombent à nouveau. Décidément, le rangement, pas pour moi. Je mettais tout en boule sur les étagères : au moins, comme ça, rien ne tomberait. Au fond de ma valise, mon outil le plus précieux. L’ordinateur que j’avais pu m’offrir à la suite de plusieurs mois de travail. Je le chérissais au moins tout autant que ma couverture. C’était fou ce que ça coûtait cher ce genre d’engin ! Lui aussi était de ma couleur préférée. Si j’avais eut le choix, je serais né poussin ! Mais je ne sais pas né poussin, et juste à cette pensée, je soupirais. Egalement dans le fond de ma valise, je trouvais un poster, trois cadres à photos et deux peluches. Je pris des punaises, accrochant l’affiche au mur, dévoilant un magnifique poussin bien musclé. Je sortais deux cadres, les accrochant eux aussi au mur. Une famille de poussin, on distinguait maman poussin, papa poussin, grand frère poussin et petite sœur poussin. Sur l’autre, un petit poussin avec une cape de super héro. Je ne pris pas la peine de retourner le troisième cadre et de l’accroché lui aussi. Je savais ce qu’il y avait dessus. Et je savais aussi que je ne voulais plus jamais le voir, ce cadre. Je savais également que c’était mon gnome de frère qui me l’avait mit dans ma valise, et qu’il paierait à mon retour. Démoraliseur de moral de poussin ! Les peluches, vous l’aurez deviné, ce n’était autre que deux poussins… La valise à présent occupée que du dernier cadre, je faisais mine qu’elle était vide et la rangeait sous mon lit. Les couvertures ici, elles étaient moches… Je m’empressais de retirer cette affreuseté qui trainait sur mon lit pour y installer ma jolie couverture. Chose faite, je rangeais la couverture du lit dans le sac de celle de ma cape, rangeant ce même sac dans l’armoire.

    Soupire de soulagement. J’avais enfin fini par ranger toutes mes affaires. Finalement, j’étais assez copain avec le rangement. Je regardais ma jeune colocataire. Allongé sur son lit, je m’approchais d’elle dans l’espoir de me glisser à ses côtés. Malheureusement, je glissais sur le sol, m’étalant de tout mon long sur son lit, mais aussi sur elle. Coup de chance ? Coïncidence ? Ne tenant pas à ce qu’elle me déteste si tôt, je m’excusais auprès d’elle. Pourtant, l’idée de me relever ne me vint pas à l’esprit et je restais là, au dessus d’elle, sans rien dire ni faire. Au bout de quelques secondes, longues secondes, je laissais tomber ma tête dans sa poitrine avec une délicatesse qui était mienne.

    « Il fait chaud ici… J’aurais le droit de venir squatter quand j’aurais froid la nuit ? » Je marquais une pause, puis repris. « J’m’appelle Ikura. Content de faire ta connaissance, Fraisu-chan. »
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MessageSujet: Re: 029 - « Yoh, jolie colocataire ! » [Ichigo]   029 - « Yoh, jolie colocataire ! » [Ichigo] Icon_minitimeLun 6 Aoû - 12:55

Je fus surprise par a réaction du jeune homme, au lieu de m’envoyer promener ou de me gifler il me rendit mon baiser. Non. Il me roula une pelle. Et quelle pelle !! La pelle du siècle ! Mais… Qui pouvait bien réagir comme ça… à part moi ? Et s’il était comme moi ? Non. Il devait être comme tous les hommes, se ficher des autres et ne penser qu’au sexe et profiter des jeunes filles naïves telles que moi. Je vous rassure tout de suite, ma naïveté est partie loin, très loin, depuis que Kakeru m’a brisé le cœur. Enfin bref. Suite à ce superbe (et surprenant) baiser, celui qui allait être mon colocataire pour l’année à venir alla défaire ses bagages. J’en profitai pour faire de même, tout en jetant de temps à autres des regards vers lui. Il était maladroit, c’était indéniable. Mais pas maladroit dans le mauvais sens du terme, maladroit dans le sens mignon, attendrissant. Ce qui me faisait dire ça ? Premièrement le fait qu’il ait trébuché à peine arrivé dans la chambre et qu’il ait chuté, la tête directement dans ma poitrine, et deuxièmement, le fait que ses piles de linge ne cessent de s’écrouler. Je souriais, et continuais à ranger mon linge sagement. Les débardeurs avec les débardeurs, les t-shirts manches à courtes avec les t-shirts à manches courtes, les manches longues avec les manches longues, les robes avec les robes, les jupes avec les jupes, les shorts avec les shorts, etc. etc. …

Une fois ma commode parfaitement rangée, je pris ma boîte a bijoux et mon ordinateur et les posait dessus presque religieusement. Puis, je sortis enfin les choses les plus importantes pour moi. Mon poster de ballerine que j’accrochais juste à côté de mon lit, près de ma tête de manière a pouvoir le voir lors de mes nombreuses nuits blanches. Pour me souvenir, ne pas oublier ses années que j’avais passé face à ce grand miroir, une main posée sur la barre. Et une photo de Yuki et moi, un de ses bras passé autour de mes épaules, tous les deux riants aux éclats, heureux. Avant quoi. Avant que tout mon univers ne bascule, avant que tout ne change entre nous. Avant que je ne gâche tout. Je lâchai un soupir chargé de tristesse, le blondinet qui allait partager ma chambre encore occupé avec ses affaires pour le remarquer.

Saisissant mon doudou, une grosse fraise avec un « visage », j’allais m’étendre dans mon lit, n’ayant plus rien à faire. A part observer mon colocataire. Apparemment, il en avait fini avec ses vêtements et accrochait des posters de… Super poussin ?! Hum… Surprenant pour un jeune homme de mon âge. Mais mignon. Ça accentuait son côté mignon et gamin. En même temps, blond comme il était il ressemblait à un poussin, et me donnait envie de le protéger. Mais c’était qu’il en avait un paquet de posters ! Je me demandai d’où pouvait venir sa fascination pour ce petit oiseau si fragile. Il faudrait que je le lui demande, mais pour le moment, j’attendais qu’il réponde à ma question. Tiens ! Il avait enfin fini d’accrocher tous ses posters et se dirigeait vers moi… Quand il se prit de nouveau les pieds et chuta, mais encore une fois, au lieu de s’écraser par terre il tomba sur mon lit, et donc sur moi. Sa tête atterrit ENCORE entre mes seins. Décidément, c’était une manie chez lui. Une manie qui ne me déplaisait pas tant que ça en fin de compte. Surtout qu'il faisait preuve d'une grande délicatesse en posant sa tête, heureusement, car la poitrine de la jeune femme était hypersensible.

« Il fait chaud ici… J’aurais le droit de venir squatter quand j’aurais froid la nuit ? »
« J’m’appelle Ikura. Content de faire ta connaissance, Fraisu-chan. »


Je partis d’un rire léger, qui trahit mon amusement. Ce petit poussin venait de perdre toute son innocence d’un coup. J’avais déjà remarqué son attirance pour ma poitrine, mais pas à ce point la. Je lui caressai doucement les cheveux, par habitude. Souvent, à cet endroit là, j’avais une peluche, mon doudou, et j’avais pris l’habitude de jouer avec la queue de ma fraise (on calme l’esprit tordu la xD). Jouant tranquillement avec ses cheveux, je les enroulai et déroulai autour de mes doigts, puis massait doucement sa tête. Respirant lentement je lui répondit d’une voix douce, souriant toujours.

« Hum… Moui, pourquoi pas, mais tout dépendra de si t’es gentil ou pas super poussin ! Elle déposa un baiser sur le sommet de son crâne, tendrement. Toi, je t’adore déjà. Je sens que cette année va être grandiose avec un coloc tel que toi ! »

Oui, je flattais son ego, par habitude. J’étais en mode « Allumeuse », ce mode était justement la raison pour laquelle j’étais ici, mais peu m’importait. Maintenant que j’y étais, je n’étais pas prête à repartir. Plus question de rentrer « à la maison » vu comment on m’avait jetée dehors… Je fermai les yeux, profitant du moment et de la chaleur qu’Ikura dégageait.

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MessageSujet: Re: 029 - « Yoh, jolie colocataire ! » [Ichigo]   029 - « Yoh, jolie colocataire ! » [Ichigo] Icon_minitimeDim 12 Aoû - 20:04

    Super poussin. Ainsi, mon identité était déjà dévoilée. Je ne pourrais donc pas jouer les justiciers masqués et me faufiler dans son lit au milieu de la nuit. Mais elle m’avait autorisé à venir squatter. Si j’étais sage… Je pouffais de rire. Voyons, j’étais toujours sage ! Soit, j’avais parfois les mains légèrement baladeuses. Mais ce n’était rien ça ! Ma nature ; ma personnalité. Ce mur derrière lequel se renfermait mon cœur ; cette barrière qui me cache de la souffrance. Je jouais, légèrement, avec le cœur des filles, parfois. Mais je savais m’arrêter. Je savais dire stop, quand je sentais que je faisais trop de mal. Je ne faisais que m’amuser. Elles ne sont pas des objets après tout. Mon bonheur se constituait simplement de baisers et de câlins, que je donne, que je reçois. Le bonheur… Après tout, qu’est-ce que c’est ? On dit que ça doit être aussi doux qu’un Chamalow, sucré comme une Chupa Chups. Pourtant, moi, je n’ai jamais connu quelque chose d’aussi agréable…

    J’étais là, le nez dans sa poitrine. La chaleur de cette partie de son corps, la manière dont elle trifouillait mes cheveux… Tout semblait si agréable. Je fermais les yeux, frissonnant doucement. Dans la tête me revenait cet affreux rêve que j’avais fait cette nuit. En y repensant bien, cette fille, elle ressemblait à cette garce… Celle avait qui j’avais passé presque un an. Celle en qui j’avais confiance. Je me rappelais encore de notre premier rendez vous. De la manière dont je lui avais demandé son numéro de portable, celle dont j’avais eut son adresse mail. Ou encore, du jour où je lui avais demandé de sortir avec moi. Si j’avais su, si j’avais pu prévoir, je n’aurais pas souffert. Mais en y réfléchissant bien, si je n’avais pas souffert, je ne serais peut-être pas là aujourd’hui, le bec dans la généreuse poitrine de la petite fraise. Repenser à tout ça avait provoqué une montée de larmes. Sentant mes yeux s’humidifier, je retenais tant bien que mal ces goutes d’eau, feintant un bâillement pour ne pas attirer le regard curieux et inquiet de ma jeune colocataire. Je souriais, une pensée tordue me traversant l’esprit. Je lui embrassais le haut de la poitrine en riant, glissant une main sous son t-shirt. Je passais mes mains le long de ses courbes. Sa peau était douce, agréable à toucher. J’en avais des frissons juste à cause de cette douceur. Les yeux clos, sourire malicieux fixé sur mon visage, je défaisais les agrafes de son soutien-gorge. En ouvrant un œil, je pouvais voir la tête qu’elle faisait. Je n’avais pas encore reçu de gifle ? Elle attendait quoi ? Je riais intérieurement, mais mon expression trahissait ma surprise. Elle, elle ne semblait pas trop surprise, mais pas non plus tout à fait relaxée. Être sage, moi ? Jamais ! J’avais une tête d’ange, mais ce n’était pas pour autant que j’en étais un. Je la voyais, comme si elle réfléchissait à ce qu’elle allait dire. Je savais pourtant qu’elle avait déjà tout préparé sa phrase. J’allais avoir droit à un « Dégage de là ! » ou encore à « Je ne veux pas jamais te revoir ! ». Il faut bien dire que ça finissait souvent comme ça. Je m’attendais à être jeté dehors, mis à la porte. Après ça, elle ne voudrait sans doute plus que je vienne squatter son lit quand j’aurais froid la nuit. En pensant à tout ça, je me demandais si je n’avais pas fait une erreur dès le début. Une grossière erreur. Je fixais ses yeux émeraude en mordant mes lèvres, attendant sa réponse. Alors qu’elle allait ouvrir la bouche, je posais un doigt sur ses lèvres.

    « Chut… Ne dis rien… »

    Je la fixais encore un court instant en me mordant toujours la lèvre inférieure. Quitte à me faire jeter, autant je faire en beauté. Je m’approchais soudainement, m’arrêtant à quelques centimètres de ses lèvres. Qu’est-ce que j’allais faire ? Pourquoi… Je fermais les yeux quelques instants en secouant légèrement la tête pour retirer les questions qui venaient. Cette fille n’était pas ordinaire, je l’avais comprit. Mais étais-ce une raison d’en profiter ainsi ? Sans hésiter plus, je posais mes lèvres sur les siennes, faisant en sorte que le baiser dure plus longtemps que le premier auquel j’avais gouté, toujours avec cette peur qu’elle me rejette. Vous vous imaginez vivre avec quelqu’un qui vous déteste ? Ça ne doit pas être une chose amusante… Et je préfèrerais que cela n’arrive pas. Baiser rompu, je m’éclipsais à la vitesse de l’éclair vers mon lit, lui ayant murmuré un « Pardon. » avant mon départ soudains. Je m’étais laissé tomber dans mon royaume, enroulé dans ma couverture. Ici, j’étais à l’abri des représailles, caché dans ma cape qui me rappelait qu’au fond, j’étais encore un petit garçon.


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MessageSujet: Re: 029 - « Yoh, jolie colocataire ! » [Ichigo]   029 - « Yoh, jolie colocataire ! » [Ichigo] Icon_minitimeJeu 16 Aoû - 16:21


Après ma remarque, Ikura pouffa de rire, avec son visage toujours dans ma poitrine ça me chatouillait les seins, mais je continuais à jouer avec ses cheveux, il avait l’air d’apprécier ça… Le super poussin avait l’air perdu dans ses pensées, puis il bailla, ses yeux noisette humides. Il se remit à sourire et même à rire en m’embrassant le haut des seins, enfin, ce qui dépassait de mon haut, soit pas mal de poitrine quand même. Ses lèvres douces me chatouillaient encore, mais quand je sentis ses mains s’immiscer sous mon haut je perdis toute confiance en moi ? Il avait pas l’impression d’aller un peu trop vite ? Même, un peu BEAUCOUP trop vite ? Ses mains remontèrent le long de ma peau et il frissonna, il avait fermé les yeux en souriant, et moi je les fermai à mon tour, pour ne pas me laisser aller à la panique qui commençait à me gagner, doucement, mais surement. Je me demandai ce qu’il faisait quand il dégrafa mon soutien gorge. OhMonDieu. Je me raidis d’un coup, effrayée pour de bon cette fois ci, j’étais tétanisée. Je repensais à ce moment avec Kakeru, qui avait été plus que décevant. Oui, je m’étais laissée faire, par « amour » mais maintenant, à chaque instant je m’en mordais les doigts. Pourquoi avais-je été aussi naïve ? Tss. Plus jamais je ne ferais confiance a qui que ce soit. Dans ma surprise, j’avais rouvert les yeux, et mon regard était planté dans celui de mon colocataire, il avait l’air surpris. Qu’espérait-il au juste ? Que je lui dise de continuer ? Ou il s’attendait à se prendre une baffe ? Si je n’avais pas été aussi effrayée, pour sûr que je l’aurais repoussé, mais pour le moment je ne m’en sentais pas la force. Le départ, le voyage, et l’arrivée ici m’avaient vidée de toutes mes forces. J’ouvris la bouche pour lui demander d’arrêter, lui dire que ces gestes me mettaient mal à l’aise, mais il posa un doigt sur mes lèvres avant qu’un son n’ait pu sortir de ma gorge.

« Chut… Ne dis rien… »

Il semblait lui aussi mal à l’ai, comme s’il regrettait ce qu’il venait de faire ? Et si.. Et s’il était comme moi ? Qu’il ne croyait plus en l’amour mais qu’il voulait s’amuser ? Non, les mecs se fichent de ça. J’étais la seule de mon « espèce », de ceux qui étaient désormais désillusionnés par l’amour, qui étaient tombés de haut, très haut. Trop haut. Je me cachais sous cette couverture d’allumeuse, en étant fragile tout au fond de moi, mais je n’étais pas du style à me dévoiler facilement, ou même à demander de l’aide aux autres… Même si j’en avais besoin. Comme pour couper court a mes pensées il m’embrassa de nouveau. Mais ce baiser ci fut plus long, et j’avais l’impression que… C’était un baiser d’adieu ? Tss… Qu’est-ce que je racontais moi ? Mais c’était vraiment l’impression que ça me donnait. La manière avec laquelle il avait posé ses lèvres sur les miennes, celle avec il gardait ses lèvres posées sur les miennes, avec force. Et maintenant, la manière dont il rompit le baiser prestement avant de fuir vers son lit après avoir lâché un « Pardon. ». Mais pourquoi partait-il ainsi ? Décidément, je repoussais tout le monde…

Je pris mon oreiller sans même oser jeter un coup d’œil vers son lit, enfoui mon visage dedans et poussais un grand cri avant de fondre en larmes. Je me tournais vers le mur, dos à super poussin pour pouvoir pleurer silencieusement. La cohabitation promettait d’être difficile avec un colocataire que je repoussais. Au bout de quelques minutes je me ressaisis. Avant de partir il avait vraiment l’air penaud. J’essuyais mes yeux, mais à mon grand malheur, quand je pleurais, ça se voyait. Les yeux clairs vous comprenez. Ils restaient rouges même longtemps après que j’aie pleuré, que j’aie cédé a mes faiblesses. Je me levais doucement de mon lit, et ragrafait rapidement mon soutien gorge avant d’aller vers celui d’Ikura sur la pointe des pieds. Il était enroulé dans sa couverture de super poussin, et je posai ma main sur son épaule, pour le faire tourner vers moi, face à moi. Je ne le laissai pas se retourner encore une fois, malgré sa résistance, et le sortit de sa couverture légèrement pour pouvoir me faufiler au creux de ses bras, en tremblant de tous mes membres. Je posais ma tête contre son torse doucement, respirant à peine. J’allais me faire jeter et je le savais. Je sentais mon cœur battre à toute allure, et je murmurai d’une voix tremblante, tentant de faire de l’humour avant de redevenir un peu plus sérieuse.

« Je pourrais venir squatter ici quand il fera froid ? Je glissai un tout petit baiser dans on cou, presque timidement. Je… Désolée pour tout à l’heure. Je sais que je suis une vraie allumeuse mais j’aime pas quand ça passe une certaine limite. Je veux pas que tu commences déjà à me détester petit poussin. »

J’étais en train de me comporter comme une gamine capricieuse mais zut à la fin ! J’adorais déjà ce super poussin en herbe, et s’il refusait de me parler et qu’il me repoussait, j’allais très mal le vivre. Je refermais les yeux, profitant au maximum de ce moment doux avant qu’il ne me renvoie dans mon lit. Je l’embrassai encore une fois dans le cou.
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MessageSujet: Re: 029 - « Yoh, jolie colocataire ! » [Ichigo]   029 - « Yoh, jolie colocataire ! » [Ichigo] Icon_minitimeMer 29 Aoû - 1:29

    Quand était-ce, la dernière fois que j’ai prit quelqu’un dans mes bras, sans jouer au dragueur qui n’espère qu’obtenir satisfaction ? Quand était-ce la dernière fois, où j’avais été si surprit par moi-même, après avoir dégrafé un soutien-gorge ? Quand était-ce, la dernière fois, où quelqu’un m’a ne serait-ce qu’un peu, porté de l’attention ? Quand était-ce, la dernière fois, où quelqu’un est venu se nicher dans mes bras, se faufiler sous ma couverture, pour m’avoir contre soi ? J’avais été surprit, agréablement surprit. Par l’attitude de ma jeune colocataire. Elle me ressemblait sur tellement de points, que j’avais l’impression d’avoir près de moi, une jumelle caractérielle hors du commun. Avait-elle elle aussi, vécu quelque chose de déplaisant, d’affreux, d’hideux, de forcé, avec quelqu’un de qui elle croyait être aimée ? Non, c’était impossible. J’étais seul dans ce cas. Seul, délaissé, abandonné. Personne ne semblait avoir vécu ce que moi j’ai vécu. Je me sentais si ridicule, d’avoir laissé cette fille me prendre corps et âme, pour finalement me laisser, comme une chaussette que l’on met au sale. J’étais emmitouflé dans cette couverture, cette protection. Un cocon. Un lieu sûr. Pourtant, une petite tête blonde venait de s’immiscer dans ce cocon. Dans cet endroit qui était miens. Elle avait réussi à me retirer un peu de ma couverture, et à se glisser dans mes bras, sans que je ne me défende. Sa tête posée contre moi, je comprenais que j’avais été bien trop loin. Tête baisée, je gardais mes yeux fermés, mon menton sur le sommet de son crâne. Je n’osais plus la toucher, de peur de ne plus me contrôler. Son baiser déposé dans mon cou me fit frissonner de haut en bas. Je fis mine de ne pas réagir à ses paroles. Evidemment, elle pourrait venir squatter. Pourquoi je la jetterais dehors ? Mon lit, c’était son lit. Elle serait toujours la bienvenue ici.

    Je repensais à ce qui venait de se passer. J’avais été trop loin, je m’en rendais compte. Je ne savais même pas ce qui m’avait prit. Du bout des doigts, je caressais ses cheveux. Avec hésitation, de peur qu’elle ne me rejette. Son dernier baiser dans mon cou me surprit plus que le précédent. Je comprenais ce qu’elle essayait de dire. Je frissonnais, comme si j’avais froid. Pourtant, je sentais les goutes de sueur perler dans mon dos. Je sentais son corps tremblant contre le miens. Déposant un baiser sur sa tête, je l’entourai de mes bras, la serrant contre moi de manière à ce qu’elle ne s’échappe pas. Plus fort, toujours plus fort. Je ne cessais de resserrer mon étreinte. Ma main glissant dans ses cheveux, l’autre glissant sur son dos, prenant soin à ne pas paraître vulgaire. J’avais dans la tête, les souvenirs d’un amour passé. Le seul, l’unique ; celui qui ne ressemblerait à aucun autre. Des flash-back ; mes premières fois. Toutes mes premières fois. De la première, à la dernière. Je les avais toutes eut avec elle. En repensant à tous ces souvenirs, je me mis à frissonner, mais ce n’était pas des frissons agréables. C’était le genre de frissons qui vous font peur, ceux qui sont là, mais qu’on aimerait faire disparaître, comme le passé. Mais même la page tournée, il suffit d’un rien pour vous rappeler à quel point vous êtes faibles. A quel point, vous avez été trahi ; et ce, par la personne en qui vous aviez le plus confiance.

    J’avais dans la tête, ce rêve de cette nuit. Ce rêve, avec cette jolie fille. Qui m’attire jusqu’à elle. Qui me piège, et finalement, se montre comme une hideuse ogresse. Il ne faut pas se fier aux apparences. J’avais bien finit par le comprendre, ça. Pourtant, j’avais envie d’éprouver une certaine confiance envers Ichigo, qui semblait avec elle aussi, de douloureux souvenirs enfoui dans son cœur. L’atteindre derrière sa carapace ne serait pas évident. Mais avec un peu de chance, je pourrais devenir son ami. Son ami, son confident, son amant, sa peluche… Mouais. Je fis la moue, puis affichait enfin, un léger sourire en coin. Toujours contre elle, je sentais que son corps s’arrêtait de trembler petit à petit. Elle ne semblait pas voir si confiance en elle qu’elle pouvait le faire croire. Bizarrement, cela ne m’étonnais que trop peu. Elle semblait toute aussi fragile qu’un petit poussin qui vient de naître. Dans ma bonne humeur revenue, je la recouvrais de ma super cape bien chaude. Déjà dessous, avec elle contre moi, je sentais mon dos s’humidifier de plus en plus, n’en disant rien pour autant. J’aimais avoir chaud, mais je supportais très mal la chaleur. Dehors, déjà, il faisait bien chaud. Dedans, c’était encore pire. Sous la couverture, presque intenable. Avec quelqu’un collé à soi, bien que cela fut très agréable, la chaleur que dégageait cet être humain supplémentaire pouvait parfois vous étouffer. Depuis tout petit, la chaleur me rendait malade. Souvent, j’en avais la tête qui tournait, le ventre retourné et je devenais tout blanc. Désagréable sensation, lorsque les goutes de sueurs vous tombe dans le dos, sur le visage. Parfois même, je tombais, inconscient. Mais ça, ce n’était pas au programme pour aujourd’hui. J’étais résistant, tout de même. Ce n’était pas quelques degrés de plus qui allaient me faire tant de mal que ça. Quoi que… Je fermais les yeux d’une puissance tellement forte que j’en voyais des étoiles. J’espérais seulement qu’elle ne remarquerait pas mon mal. J’affichais un sourire, petit mais présent. Elle ne savait rien, elle ne s’inquièterait pas.

    « Tout dépendra de si tu es gentille ou pas, petite fraise. » Je riais tout bas, la serrant toujours contre moi. « Ne t’excuse pas. Je comprends ce que tu veux dire. Je suis un peu pareil. Je ne sais pas ce qui m’a prit. Désolé. »
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MessageSujet: Re: 029 - « Yoh, jolie colocataire ! » [Ichigo]   029 - « Yoh, jolie colocataire ! » [Ichigo] Icon_minitimeMer 29 Aoû - 22:55

Il frissonnait, je frissonnais, nous frissonnions. Blottis l'un contre l'autre, nichés dans son lit, sous la couette, moi au creux de ses bras. Il semblait songeur, et il posa son menton sur le sommet de mon crâne. Je commençais à me calmer peu à peu, mes tremblements cessant au fur et a mesure que je me détendais. Mais je ne pouvais m'empêcher de penser à Kakeru. Chaque moment, chaque instant que l'on avait passé ensemble. Tous ces mots qu'il m'avait dits, tous ces mots qui m'avaient réchauffé le cœur, tous ces mots que j'avais crus. A tort. Tout ce qu'il y avait eu entre lui et moi n'avaient été que des mensonges, des illusions. Tel un prestidigitateur ou un magicien, il avait fait disparaître tous mes espoirs, tous mes rêves d'avenir que j'avais construits durant un an - et ma virginité au passage - d'un coup de baguette magique - et d'autre chose aussi, logique. Il m'avait traitée comme la dernière des idiotes, mais je devais l'avouer et l'assumer ; J'avais été idiote.

Je sentis qu'il commençait à caresser mes cheveux, un geste qui avait toujours eu tendance à me détendre, mais l'hésitation qu'il mettait dans son geste m'effrayait. Je le dégoutais donc vraiment, mais il était trop poli pour me virer de son lit comme un déchet. Quoique... Le geste qui suivit fut plus doux... Il déposa un léger baiser sur le sommet de mon crâne avant de m'enlacer et de me serrer contre lui, d'une manière dont personne ne m'avait jamais serrée contre elle ainsi. Et je cessais de trembler pour de bon. Peut-être qu'en fin de compte il ne me détestait pas tant que ça. Il se mit a me caresser le dos avec douceur, mais je sentais toujours sa crainte, sa peur. D'aller trop loin peut être? Mais en tous cas, je sentis qu'il se mit a frissonner, mais différemment. Des frissons de malaise, je sentais qu'il y avait un problème. Je relevai le regard vers lui, pour le voir faire un sourire penaud. Je sentais qu'il se forçait. Il me répondit enfin.


«Tout dépendra de si tu es gentille ou pas, petite fraise. Ne t’excuse pas. Je comprends ce que tu veux dire. Je suis un peu pareil. Je ne sais pas ce qui m’a prit. Désolé. »

PARDOOON? Je n'en croyais pas mes oreilles "Un peu pareil" ?! Jamais personne ne pourrait être comme moi. Point à la ligne, fin de la conversation, il n'y avait pas à réfléchir. Vous pourrez protester ou quoi que ce soit que ça ne changerait rien a mes yeux. Oui je suis centrée sur mon nombril, mais que voulez vous que je dise? Que tout le monde avait été délaissé par cupidon? d'ailleurs, si lui il a le malheur de me croiser un jour je peux vous assurer qu'il va passer un sale quart d'heure. J'ai déja une petite idée du lieu ou je pourrais lui enfoncer ces flèches. C'est moi qui vous le dit.

Je glissais une main sur la nuque de mon colocataire et lui déposait un baiser sur la joue, tout en tendresse, comme pour le remercier de m'avoir laissée m’immiscer dans l'intimité de son petit jardin secret, sous sa couverture. Sa joue était moite, et sa nuque humide, de quoi? De transpiration? C'était vrai qu'il faisait chaud la! Mais c'était tout de même étrange. D'abord un frisson, puis cette moiteur? Je n'étais pas médecin, mais quelque chose clochait. Ce ne fut qu'à ce moment la que je remarquais à quel point il était blême. Ohoh. C'était pas bon ça, pas bon du tout. Je continuais à lui faire de petits baisers, jusqu'à arriver à son front. Tout aussi moite. OHOH. Je m'assis tout doucement, repoussant un peu la couverture et lui disant d'une voix basse.

« T'excuses pas poussin... Qu'est-ce que t'as ? Hey! »

Je commençais a avoir peur. Je me levais, ignorant son mouvement pour me retenir, et allait a la petite salle de bain juste a coté pour prendre un gant de toilette, que j'imbibais d'eau froide, avant de revenir dans la chambre rapidement. Je m'assis sur le lit et pris sa tête sur mes genoux, en lui disant d'arrêter de protester pour commencer a lui éponger le front tout en douceur, lui passant le gant de toilette sur le visage d'une main, et de l'autre, je caressai ses cheveux.


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MessageSujet: Re: 029 - « Yoh, jolie colocataire ! » [Ichigo]   029 - « Yoh, jolie colocataire ! » [Ichigo] Icon_minitimeMer 12 Sep - 19:38

    J'avais déjà fait ce rêve. Celui, où cette fille m'attirait vers elle. Oui. Elle m'attirait, m'enlaçait, m'embrassait. Elle me prenait contre elle, souriante, peu lui importait mon bien ou mon mal être. Ce mal qui m'envahissait, qui m'insupportait. J'avais du mal à contrôler mes frissons, ces frémissements qui me faisaient pâlir. J'avais chaud, puis froid. Que dire de plus... Il faisait si chaud ici... Mais si froid dans mon corps étourdit. J'avais la tête qui tournait. Je la voyais, elle, qui se demandait ce qui m'arrivait. Qui me demandait pourquoi j’étais dans cet état, lamentable. Je sentais sa tendresse dans ses mouvements, dans ses gestes, ses faits. Je l’avais laissée s’approcher de moi, mais je ne la laisserais pas me manipuler si jamais elle essayait. Mais bizarrement, elle ne semblait pas vouloir se servir de moi. Quelque chose en elle m’inspirait confiance. Elle me sentait mal. Elle savait, maintenant. Elle était prévenue de mon mal être ; mais ne savait pas ce qui le déclenchait. Elle s’inquiétait ; je ne voulais pas. Elle s’assied, repoussant la couverture. Mon unique geste fut de me recroqueviller sur moi-même. Comme pour me préserver de la soudaine fraicheur qui s’installait dans mon nid douillet. Je ramenais mes genoux contre mon torse en hochant la tête. Je ne voulais pas qu’elle s’inquiète un peu plus qu’elle ne l’était déjà. J’allais bien. Je savais que cette sensation désagréable allait passer. Pourtant, je ne réussis pas à la rassurer de mes gestes. Elle se levait. J’essayais de la retenir. Elle repoussait mon geste. Je la voyais disparaitre dans la salle de bain. Je fermais les yeux, laissant mes pensées m’envahir. Elle était partie. Elle avait eut peur, peur de mon comportement, inapproprié à une première soirée avec sa colocataire. Mais une petite voix en moi me disait de lui faire confiance…

    Je me souvenais encore de la première fois où j’avais eut une ‘’crise’’. Chez moi, on appelait ça comme ça. Ce premier jour où j’avais été si mal à cause de cette chaleur. Dehors, je me souvenais qu’il faisait environs vingt-six degrés. Et je me souvenais aussi, que j’étais avec elle. Je me souviens, que c’était arrivé juste après le début de notre relation. Alors que j’aurais dut être en cours, j’avais préféré sécher en sa compagnie. C’était la première fois qu’elle séchait. Dehors, il faisait si chaud, mais le ciel était si moche, qu’il nous tomba rapidement sur la tête, lâchant un gros orage et l’averse qui va avec. Je me souviens que c’était la première fois que je la ramenais chez moi. Elle était si timide, si mal à l’aise, que cela m’avait amusé. J’avais apprit ce jour là, qu’elle avait une peur bleue des orages. De ce fait, je l’avais prise contre moi. C’était la première fois que je prenais quelque contre moi, ainsi. J’étais tellement bien, que je l’avais même embrassée. Jusqu’à ce qu’elle ne rompe le baiser, venant se coller à moi à cause d’un nouveau coup de tonnerre, m’entrainant dans une chute terminée sur mon lit. Je me rappelais l’avoir hissée jusqu’à la tête du lit, après l’avoir enroulée dans ma couverture, pour la rassurée. Je voulais qu’elle sache que j’étais là, près d’elle, et qu’il ne lui arrivait rien. Mais malgré la pluie au dehors, la température n’en restait pas moins élevée. Fenêtre fermée, chaleur de la couverture, chaleur de ce corps contre moi. J’avais, malgré moi, commencé à avoir de nombreuses montées de chaleur. J’avais chaud ; j’avais froid. Mais elle, endormie et rassurée, n’était pas là pour le remarquer. J’avais put me faufiler hors du lit, prendre l’air, m’humidifier le visage. Depuis ce jour, je me souvenais qu’il m’arrivait souvent de me réveiller en sueur, et pas dans un très bon état. Que souvent, je devais attendre plusieurs heures avant de pouvoir me lever, car si j’avais le malheur de le faire, je me retrouvais au sol, sans pouvoir bouger.

    Ma tête se posa sur quelque chose. Un truc doux, agréablement doux et étonnement, pas trop chaud. J’ouvrais doucement les yeux et découvrais que j’étais sur ses genoux. En temps normal, j’aurais tout de suite fait une allusion perverse, quelque chose trahissant mon côté enfant dragueur en manque de câlin. Mais là, je préférais simplement la laisser faire. Un gant de toilette en main, elle commençait à m’éponger le front. La fraicheur me donnait des frissons, faisant contraste avec la chaleur qui parcourait mon corps encore à ce moment là. Je le regardais avec de petits yeux. Je sentais, dans mes cheveux, trainer ses mains froides, elles aussi. Agréable sensation me parcourant de haut en bas.

    « T'as l'air d'avoir chaud... Tu veux enlever ton T-shirt ? »

    Cette phrase me surprit, plus que n’importe quelle autre. Etait-ce vraiment nécessaire ? Non pas que j’avais peur, je pensais simplement que pour une première soirée, finir à moitié nu n’était pas forcément très convenable, même si je me retrouvais dans un sale état. Mais dans un sens, cette solution l’habituerait déjà à me trouver, au saut du lit, que très légèrement vêtu. Elle n’en serait pas surprise, au moins. Je me relevais donc, avec douceur, pour ne pas me retrouver à lui retomber lourdement dessus. A l’aide de mes mains et avec un léger sourire timide et peu visible, un regard tourné vers le mur, gêné, je retirais ce vêtement qui se trouvait être aussi mouillé que les autres parties de mon corps. Avec toujours autant de gêne, je laissais ma tête retomber avec douceur sur ses genoux. J’aimais bien la manière dont elle prenait déjà soin de moi. Et évidemment, je ne manquerais pas de faire pareil avec elle, le moment venu. Je n’étais pas le genre à laisser ce genre de chose se faire sans remerciement, sans due. Je me tournais vers elle, agrippant son t-shirt d’une main. J’étais déjà un peu mieux, mais je n’avais pas les idées claires. Je la regardais avec mes petits yeux de poisson affamé, puis, je me mis à rire, un peu.

    « Tu me laisses pas… Hein ? Pas vrai que tu restes là ? Toute manière, tu ne peux pas partir ! Je te tiens. »
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MessageSujet: Re: 029 - « Yoh, jolie colocataire ! » [Ichigo]   029 - « Yoh, jolie colocataire ! » [Ichigo] Icon_minitimeSam 15 Sep - 17:09

Je le tenais tout contre moi, et lui passait tout doucement le gant de toilette sur le visage, ça avait l'air de lui faire du bien. Mais pourquoi avait-il réagit comme ça? Avais-je fait quelque chose de mal? Il faudrait que je lui demande. A ma dernière question, qui pouvait me faire passer pour une perverse, il se crispa, et fit une expression de surprise. Comme s'il ne s'attendait pas à ce que je lui demande ça. Pourtant, je trouvais ça logique. N'étais-ce pas normal, logique de se déshabiller lorsqu'on à chaud? Si pour moi c'était d'une évidence incroyable, pour mon petit poussin blond de colocataire ça ne l'était pas. J'effleurais sa joue délicatement. J'avais l'impression d'être... Une maman. Une maman poule! Oui, m blague était d'un mauvais goût évident. Mais bon, c'était vrai quoi! Je m'occupais de lui comme une mère s’occuperait de son fils malade. J'étais inquiète pour lui comme le serait une mère. Je ne le lâcherai pas, ne cesserait pas de m'occuper de lui, tant qu'il n'irait pas mieux. J'allais insister pour qu'il se déshabille quand il se redressa lentement, et enleva son t-shirt, presque timidement. Yuki faisait pareil avant. Il ne voulait pas que je le voie torse nu, et si ça avait le malheur d'arriver, il se mettait a hurler, car je n'étais pas autorisée a voir ses "mimines". J'avais beau lui avoir expliqué des millions, des milliards de fois qu'il n'avait pas de seins, et qu'il n'avait donc pas besoin de se cacher, mais il s'obstinait. Je n'avais pas le droit de le voir sans t-shirt... Le gant de toilette dans ma main n'était plus très froid. Peut-être devrais-je aller le remouiller, pour soulager le poussin? Ikura me tira de mes pensées en laissant retomber délicatement sa tête sur moi. Il me regarda comme s'il voulait me manger, avec les yeux exorbités, et s'agrippa a mon t-shirt.

« Tu me laisses pas… Hein ? Pas vrai que tu restes là ? Toute manière, tu ne peux pas partir ! Je te tiens. »

En même temps qu'il avait dit ça remarque, il avait rit. Et je m'étais jointe à lui. C'était vrai qu'à présent, je ne pourrais plus lui échapper, et par conséquent, plus l'aider à se rafraîchir, sauf si... Sauf si... Je contins mon hilarité, mon idée était tout simplement idiote. Non, pas idiote. Diabolique. Sournoise. Mais pas méchante. Ce n'était pas contre lui que j'allais mettre mon idée à exécution, mais POUR lui. Même s'il allait rouspéter, je le ferais quand même, en espérant qu'il ne se vexe pas trop. Mais je devais calculer le timingJe soupirai, un léger sourire sur mes lèvres. Me penchant sur lui j'effleurais ses lèvres des miennes, lui murmurant dans un souffle.

«Es-tu bien sûr de ça, mon petit poussin adoré?»

Et sur ce, je soulevais délicatement sa tête, la déposait sur son lit, bougeant mes genoux je me redressai un peu, de manière à pouvoir enlever mon haut, le lui laissant dans la main, me retrouvant uniquement en soutien gorge devant lui. Je lui fis un grand sourire, repris le gant de toilette que j'avais juste avant posé sur ma table de chevet et me dirigeais de nouveau vers la salle de bain. Je remplis une bouteille d'eau froide avant de ré-humidifier le gant.

Retournant dans la chambre, je regardais poussin, recroquevillé dans son lit, un air déçu peint sur le visage. Il m'en voulait. Je me rassis sur le lit et posai le gant au milieu de son torse et la bouteille sur la table de chevet. Même s'il repoussa mes mains et grogna, je pris quand même sa tête entre mes mains et la reposait sur mes jambes, mais plus haut cette fois ci, je la calais sur le haut de mes cuisses, ses cheveux chatouillaient mon ventre nu. Je frissonais. Des "papillons" s'agitaient dans mon ventre. Non, je ne retombais pas amoureuse, mais la sensation de sa tête, de son visage contre mes hanches et le bas de mon ventre me procuraient de drôles de sensations. J'avais froid. Oui, froid. Je n'étais pas si frileuse que ça en temps normal, mais être en soutien gorge devant un quasi-inconnu ne me rassurait pas. Surtout si on considérait que ledit soutien gorge était blanc et rouge en dentelle. J'avais la chair de poule mais je souriais. Je tournais le regard vers le corps de mon colocataire, que je n'avais pas encore eu le "loisir" d'admirer son corps. Il était fin, et élancé. Certes un peu chétif, mais on devinait quand même les muscles en dessous. Du bout d'un doigt, je commençait par effleurer son torse. Je fis glisser le gant de toilette dans le cou de super poussin pour mieux pouvoir l'admirer. Je suivis d'abord les lignes de ses pectoraux, puis frôlais ses tétons, et passai mon doigt entre ses abdominaux, jusqu'à son nombril. Que je chatouillais légèrement. Il se tortilla aussi un peu. Et il éclata de rire. Un rire enfantin, un rire contagieux. Tellement contagieux que moi aussi je me mis à rire. Cessant de le chatouiller, je posai ma main à plat sur son ventre, et comme sa tête avait glissé vers mes genoux, je me penchai sur lui, et l'embrassai doucement. Il ne fut absolument pas réactif, si bien que, quand ma langue voulut se mêler à la sienne elle ne rencontra que des lèvres pincées. Je recommençai a lui caresser le haut du corps doucement, et ma langue s'imisca enfin entre ses lèvres, jouant avec le bout de la sienne. Quand je le sentis bien plus réactif, voir même motivé, je rompis le baiser. Namého! Il était censé être dans un sale état. Je croisais de nouveau les jambes pour caler encore une fois sa tête contre mon ventre, que j'avais rentré. Je répétait le chemin que j'avais parcouru avec mes doigts, avec le gant de toilette, pendant que mon autre main ne cessait de tripoter ses cheveux. Dieu qu'il était mignon comme ça... De la où il était il devait avoir une magnifique vue en contreplongée sur mes seins, mais j'allais y remédier... Je le sentis se détendre, et je me repenchais sur lui me collant à moitié contre son corps pour le réembrasser, mais beaucoup plus longuement et langoureusement cette fois ci.

Sa peau était chaude. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas senti la peau d'un homme contre la mienne, mais bien évidemment que ça n'était pas du tout dans la même situation. Je rougis. Il fait chaud, vous ne trouvez pas?
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Angelic Matthews

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MessageSujet: Re: 029 - « Yoh, jolie colocataire ! » [Ichigo]   029 - « Yoh, jolie colocataire ! » [Ichigo] Icon_minitimeLun 1 Oct - 21:06

    Je me retrouvais, là, à moitié nu, sur mon lit, avec mon adorable colocataire comme infirmière. Cette situation aurait été propice aux fantasmes dans n’importe quelle situation, sauf dans la mienne, hélas. J’étais dans un bien assez mauvais état pour imaginer des trucs tordus, qui n’arriveront sans doute jamais. Mais je gardais espoir, et ses mains fraiches se promenant sur mon visage, dans les cheveux, sur mon corps, me laissait croire que bientôt, j’irai mieux. Elle n’était pas mauvaise infirmière. Je la voyais, d’en bas, la tête à l’envers. J’avais une pleine vu sur sa poitrine. J’avais envie de les toucher, les tripoter. Mais je n’avais pas la forte de me relever. Et puis, à ma question, elle y répondait avec sournoiserie. Un côté provocateur que je ne connaissais pas encore, et je l’adorais déjà. Elle m’embrassait. Surprit, je n’eus pas le temps d’y répondre qu’elle le rompait déjà. Trop court. Je grimaçais. Goût de trop peu sur les lèvres, je fermais les yeux un coup. Et je la sentais bouger. Lorsque mes yeux s’ouvrirent de nouveau, je pu sentir la douceur de sa peau lorsque je posais mes mains sur son ventre. Je frissonnais. Et je commençais à glisser mes mains de haut en bas, jusque sur ses hanches, ou je m’attardais. Elle se levait alors, l’air triomphant, et se dirigeait vers la salle de bain, le gant de toilette à la main. Et zut. Ça sera pour la prochaine fois, les caresses. Déçu, je me mettais en boule, comme un chaton apeuré. Puis, elle revenait. Et me reposait sur ses genoux. Je retrouvais cette douceur. Agréable. Même avec un gant de toilette gelé sur le torse… Posée sur ses genoux, ma tête s’était arrêtée de tourner. Je sentais ma jolie colocataire frissonner, je ne sus pas dire si ce fut de plaisir ou de fraicheur. Mes yeux allaient à nouveau se perdre dans les siens, si beaux, si attirants. Le souffle coupé par le baiser qu’elle prenait soin à me procurer à ce moment, je m’efforçais de garder mon calme. J’eus beau été un petit peu malade, étourdi, je n’en restais pas moins un homme. Avec une certaine taquinerie, je lui refusais l’accès qu’elle voulait. Je la sentais plus pressente, plus envieuse. Mais je résistais malgré tout. J’avais beau ne pas répondre à son baiser, je savais qu’elle s’impatientait. Je le sentais, et ses caresses le long de mon torse me le faisaient ressentir. Je me décidais donc à prendre part au délicieux baiser, mêlant sa langue à la mienne. Et puis, alors que je m’investissais de toutes parts en ce moment si doux, elle rompit cet instant que nous passions ensemble. Elle osait, après m’avoir à ce point provoqué, m’arrêté en si bon chemin ? Non, elle ne s’arrêtait pas là, et pour m’empêcher de loucher dans sa magnifique poitrine, venait se coller à moi pour m’embrasser à nouveau. Longuement, langoureusement. Un baiser doux mais passionné. Juste magnifique. En rompant doucement le baiser je la vis rougir. Tient, elle avait chaud ? Ou bien, elle était juste, timide ? Je la sentais tout contre moi, et ne pus m’empêcher de l’embrasser à nouveau, en guise de remerciement. Me vint alors une idée que je qualifierais de diabolique. Alors que je me serrais tout contre elle, j’attrapais la bouteille d’eau derrière elle, sur la table de nuit. Je regardais alors ma jolie colocataire, un sourire diabolique fixé sur les lèvres. Avec mon inconscience d’enfant, j’approchais la bouteille à demi ouverte de la tête d’Ichigo. Je lui tirais la langue, puis laissait couler quelques goutes. J’avais envie de jouer, je n’avais pas eut d’autre idée saugrenue. Elle se tortillait comme si sa vie en dépendait, essayant de me sauter dessus pour me retirer la bouteille des mains. Tout ce qu’elle réussit à faire, c’est de s’arroser un peu plus. Je riais, comme un enfant au milieu d’une bataille d’eau. Puis je me laissais tomber dans les bras de ma douce protectrice en lui murmurant un « merci » à l’oreille, nichant mon nez dans son cou chaud et mouillé, posant mes mains sur ses hanches, souriant toujours. Je la mordais, suçotais. Jusqu’à laisser une petite marque rouge, comme pour signaler mon passage.

    « Super poussin est passé par ici ~ »
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Jolene Evans

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MessageSujet: Re: 029 - « Yoh, jolie colocataire ! » [Ichigo]   029 - « Yoh, jolie colocataire ! » [Ichigo] Icon_minitimeVen 7 Déc - 20:46

Je gardais super poussin en otage, collé contre moi, d'une manière qui lui signifiait clairement que je ne le laisserai pas partir, qu'il était mon prisonnier. J'étais bien, ainsi, à profiter de sa chaleur. Peut être que lui aussi profitait de la mienne? Après mon ultime baiser, il réagit, me rendant la pareille avec une envie totalement palpable.

Ce n'était pas du désir à proprement parler, non. Ça n'était pas de l'amour non plus, ça non. C'était tellement plus compliqué. Malgré le fait que je ne le connaisse que depuis peu, étant donné que nous étions voués à partager une même chambre, j'allais devoir m'assagir et cesser de l'allumer ainsi, car, au vu de ses réactions -parfois un peu extrêmes, comme j'avais pu le voir-, le moment où il me sauterait dessus ne me paraissait soudain plus si loin. Non, je ne voulais pas qu'il me saute dessus, ne déformez pas ce que je viens de dire. Entre vouloir et craindre, il y avait un fossé.

Une crainte supplémentaire m'envahit lorsqu'il s'empara de la bouteille d'eau que j'avais posée sur la table de chevet un peu plus tôt et commença a m'en verser doucement sur le sommet du crâne, ce qui me força a me débattre comme une forcenée : l'eau c'était uniquement sous la douche, ou à la mer. Mais pas de concours de miss t-shirt mouillée sans t-shirt ! Et encore moins avec un soutien gorge blanc ! Mais, sans que je puisse y couper, je finis totalement trempée, sans doute avais-je aggravé mon cas en bougeant ainsi... Ce que je pouvais affirmer avec certitude, était qu'au moins, super poussin s'en donnait a coeur joie, il riait comme un petit garçon fier de sa bêtise. N'étais-ce pas ce qu'il venait de faire? Une grosse bêtise? Je mourrais d'envie de me venger, mais pour l'instant, ça ne serait que trop évident, et il me fallait réfléchir à un plan. Comment pouvais-je réfléchir alors que son visage était dans mon cou, et que sa bouche y laissait une marque, avant qu'il ne me dise en reculant un peu qu'il était passé par la. Sans pouvoir m"en empêcher, je me mis à rire légèrement avant de lui mordiller le bout du nez, lui soufflant.

« J'avais remarqué que t'étais passé... Sale gosse, je suis toute trempée maintenant! »

Et c'était vrai, j'étais toute mouillée, et, commençant à mettre à exécution le début de mon plan, ou plutôt de mon improvisation, je me remis à lui caresser le torse et a le pinçoter en riant, chantonnant une berceuse.

« Au moins je suis sûre que tu vas mieux maintenant, n'est-ce pas? »

Et la, je me retournais, le faisant basculer sous moi, toujours sur son lit et je m'assis sur son ventre, essorant mes cheveux sur lui.


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