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| Quand la faim nous prend... [ PV:Intel ] | |
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| Sujet: Quand la faim nous prend... [ PV:Intel ] Dim 16 Déc - 0:19 | |
| La vie ressemble à un conte ; ce qui importe, ce n'est pas sa longueur, mais sa valeur. Je n’avais pas bien dormi cette nuit là, excité par le fait d’arriver ici dans ce nouveau pensionnat. J’étais arrivée au Japon la veille, sans rien voir du pays, tout de suite conduite dans un hôtel ou j’avais dormi dans une chambre d’hôtel un peu miteuse. Les murs étaient d’un vert un peu bizarre avec de petits rideaux marron, assortie à la parure du lit. Jusque là, tout étais bien, mais c’est dans la salle de bain, que l’adjectif « miteux » prend tout son sens. Le thème de base était pourtant bien, mais la vieille tapisserie à fleures roses se déchirait à certain endroit ou l’on voyait très bien que l’eau s’était infiltré dans le mur. Il y avait simplement le nécessaire. Je me levai dans cette pièce sombre, allumai la lumière et pris dans ma valise des habits que j’aimais bien pour mon premier jour dans ma nouvelle vie. Ma robe préférée, une robe à dentelles mi-longue beige par-dessus laquelle se trouve une robe noire à bustier. Je l’enfilai, avec une paire de collant noire et mis mes rangers marrons. Puis me dirigeant vers la salle de bain j’eu un petit dégoût d’être ici. Je me lissai parfaitement les cheveux, et mis mes lentilles. J’étais déjà prête alors qu’il était encore tôt, très tôt. Je tirais les rideaux et vis dehors, un ciel noir remplit d’étoiles, et de lumières de lampadaires. Malgré l’heure, j’avais envie de sortir, je voulais visiter un peu cette ville. Je pris juste mon sac et une veste et partis de cette chambre affreuse. Je sortis dans cette petite rue éclairait par de nombreux lampadaires et enseignes de bar. Je marchais au bord de la route tenant bien mon sac. C’était assez mignon, remplit de gens bizarre, mais mignons. Une de ses personnes ‘avaient déjà poussait pour vomir devant moi. J’ouvris grand les yeux lui demandant si ça va quand il leva la tête vers moi d’un regard mi pervers, alcoolo et droguée. Je partis en marchant nettement plus vite jusqu’à un petit parc fermé. Je longeais ce dernier en regardant, il avait l’air sympa à visiter, une chose à faire quand je serrais installer. Je fis un petit tour du coin marchait devant les bars, jusqu’à en trouver un plutôt sympa, sans personne trop louches. Je m’y arrêtais et bu un petit verre au comptoir, je fuyais tous les regards ayant un peu peur des gens qui sont dans les bars à six heure et demi du matin. Une fois fini et payé, je revins à l’hôtel et prise d’une petite fatigue et m’allongeai sur mon lit, jusqu’à se que je me rendorme malheureusement… ….Je me fis réveiller par le jour qui cognait. Je me levai en gros stress et vis qu’il était déjà huit heures et demie. J’avais loupé l’heure, déjà, dés le premier jour. Je couru vers la salle de bain, me recoiffai un peu pris ma valise, mon manteau, mon sac et partis en courant. Je descendis les escaliers, plus vite que jamais, arrivais en bas, je marchait assez vite dans la rue et sautai dans le premier bus en direction du pensionnat. Je m’essayai à côté d’une grosse dame qui lisait un journal. Je laissais ma valise dans le couloir du bus la tenant. Il me fallait une excuse au principal pour mon retard. J’y réfléchissais pendant toute la route. Le bus n’était pas à l’heure ? J’ai loupé mon avion ? Je ne savais pas trop, c’était déjà gênant, alors en plus en retard… Je sortis de ce bus bondé avec ma grosse valise et arrivai devant le pensionnat un grand sourire aux lèvres. Il y avait un grand portail avec l’enseigne dessus. Je regardai tout bien et poussa se portail. J’avançai calmement dans l’allée jusqu’au hall. Cette grande pièce avec pleins de couloir. Je me dirigeai dans le bureau du principal dés que je réussis à le trouver. Etrangement, il ne fut pas en colère de mon retard est compris que le voyage fut long. Je fus assez surprise de ça. Je sortis de son bureau avec un plan et tout un tas de papiers. Je me dirigeai vers ma chambre pour y laisser ma valise. Je regardai mon plan et montai les escaliers avant de poussais la porte de ma chambre. Je respirai un grand coup et vis déjà trois lits d’occupées, je laissais donc mes affaires sur le quatrième lit. Je commençais à vider ma valise quand mon ventre se mis à grouiller fort. Je rangeais vite fait ma valise dans le placard et fit mon lit avant de la rangeait sous mon lit. Je regardais les autres, certain bien fait, d’autre moins bien. Il me tardait de connaître mes colocs mais un autre rugissement de mon estomac m’arrêta. Je pris mon sac et les papiers avant de regarder le plan pour trouver la cafétéria. Je mis rendais assez vite en tenant mon ventre quand il chantait au moment ou des gens passaient. Une fois arrivée là bas. Je voulu entrer par la porte principale mais cette dernière était fermée, par malchance. Je fis le tour du bâtiment et en trouva une autre. Je poussa celle-ci et tomba directement dans les cuisines. Je n’avais pas mangée depuis que j’étais dans l’avion, j’avais donc très faim. Je marchais doucement et le plus discrètement possible pour pas me faire avoir par quelqu’un. J’ouvris le premier frigo que je trouvais et en sortis quelques tomates du jambon et des œufs. Je cherchai un peu dans quelque placard un morceau de pain, et trouva carrément une douzaine de baguette. Je partis à la recherche d’un couteau et d’un verre quand j’entendis des bruits et me cachai dans un placard ou j’entrais. Je restai en boule là dedans quand quelqu’un l’ouvrit… |
| | | | Sujet: Re: Quand la faim nous prend... [ PV:Intel ] Dim 16 Déc - 16:08 | |
| D'accord. Pour l'instant, tout allait pour le mieux. Intel n'avait été repéré par personne, il venait d'entrer dans la cuisine, personne à sa connaissance ne l'avait vu, il allait donc pouvoir mettre son plan à exécution. Il jubilait déjà, imaginant la panique générale qu'il allait causer, et à quel point il allait en rire si son coup réussissait. Un petit sourire diabolique ne put s'empêcher de venir s'afficher sur ses lèvres.
Mais pour comprendre, remontons légèrement dans le temps. Intel, ce matin seulement, venait d'arriver dans cette pension, ses géniteurs s'étant tout bonnement débarrassés de lui ; il s'était tranquillement installé, « rangeant » ses affaires un peu partout sauf à leur place comme il s'en était accoutumé, et réfléchissant à ce qu'il pourrait bien inventer afin de semer la pagaille dans le pensionnat tout entier. Autrefois, il aurait pu se contenter de petites blagues sans importance ; mais à présent qu'il arrivait dans une nouvelle vie, il souhaitait l'inaugurer grâce à un coup magistral, lequel si on l'attrapait le ferait renvoyer (Ce qui, dans ce cas, lui ferait faire d'une pierre deux coups) et foi d'emmerdeur, c'était bien ce qu'il comptait faire.
Il avait passé une bonne partie de son temps à y réfléchir, mais seulement, il était en panne d'inspiration. A ses yeux, c'était réellement la fin du monde, bien qu'une telle chose puisse arriver à n'importe qui ; c'est ainsi qu'il s'était retrouvé contraint de récupérer une idée qu'il avait déjà eue autrefois, lorsqu'il était encore à l'école primaire. En effet, s'il ne remplissait pas son quota d'une connerie par jour, Intel allait être en manque.
*Aah, sérieux, je suis vraiment un incapable. Même pas capable dénicher une idée originale.*
Quoiqu'il en soit, cette idée en était une bonne, preuve étant qu'elle avait très bien fonctionné autrefois. Sans se faire remarquer, il était sorti du pensionnat pour aller dans les rues de Matsuyama, se dirigeant vers la pharmacie, achetant un énorme sac en plastique, fourrant à l'intérieur un maximum de boîtes de laxatif. La pharmacienne avait eu beau le regarder comme un aliéné, il n'avait répondu à cela qu'avec un énorme sourire doublé d'un pouce levé vers le haut ; elle ne semblait pas très perspicace ni se douter que l'élève préparait un mauvais coup. Enfin, Intel savait d'expérience qu'il ne fallait pas juger au premier regard, mais peu importait.
Il était alors retourné dans sa chambre, en prenant bien garde de ne croiser personne, et avait fourré le sac sous son lit, pour ensuite aller se balader, visitant les lieux, tentant de dénicher l'endroit de sa convoitise ; les cuisines. Il finit par trouver la cafétéria, et la contourna donc, pour finalement dénicher une porte qui menait sans doute à l'endroit désiré. Il jeta un petit œil à l'intérieur par le hublot, tentant de voir ce qu'on y préparait ; il vit les cuisines, ainsi qu'une énorme marmite qui semblait contenir de la soupe de part l'odeur qu'elle dégageait. Intel en fut trop heureux, voilà que la chance était avec lui. Il remonta rapidement, se saisit du sachet, prit le chemin qui lui semblait le moins fréquenté. Il ne croisa personne, il fallait donc croire que sa bonne étoile veillait toujours sur lui.
Doucement, prenant bien garde de faire le moins de bruit possible, il entra dans la pièce. Personne ne semblait s'y trouver. Une petite boule de stress commença à gonfler dans son estomac ; c'était là que tout se jouait, et si quelqu'un entrait au même moment, il pourrait dire adieu à ce pensionnat. Cela ne le toucherait pas plus que cela, mais il se refusait à rater l'un de ses coups.
Par ailleurs, il se demandait comment des blagues aussi foireuses faisaient pour réussir presque chaque fois. Intel se disait quelquefois qu'il avait réellement une bonne étoile qui lui permettait de faire n'importe quoi en s'en tirant toujours comme un rien ; la vérité, c'était les imbéciles s'en sortent toujours, quoi qu'il arrive.
Mais cette fois-ci, Intel avait un mauvais pressentiment. Voilà longtemps qu'il n'avait pas eu une telle impression, si bien qu'il porta une main à la boule qui lui tenaillait l'estomac. Il posa le sachet au sol, et se mit à inspecter les environs, tentant de voir si quelqu'un s'y trouvait. Pourtant il n'y avait personne, c'était étrange. Enfin, il ne fallait pas qu'il oublie qu'on pouvait entrer à tout moment, d'autant plus que la soupe avait pratiquement fini d'être réchauffée, si l'on en croyait le temps qu'indiquait la minuterie.
Il regarda un peu partout. Son ventre chanta. Il se dit qu'après tout, voler un peu de crème fouettée, s'il y en avait, cela ne ferait de mal à personne. C'est ainsi qu'il se mit à la chercher, se dirigeant vers l'un des placards qui se présentait à ses yeux.
« UWAH !! »
Il fit un bond de deux mètres en arrière quand il trouva une jeune fille recroquevillée à l'intérieur, semblant le darder d'un air aussi horrifié que le sien. Aie, son ressentiment était justifié. Dans le cas présent, il eut sans doute préféré être paranoïaque.
Vite, il fallait qu'il trouve quelque chose. N'importe quoi, peu importait.
« Aha, hem, salut. On m'a envoyé vérifier que heu... Que la soupe ne brûlait pas. On se demande à quoi servent les cuisiniers, hein ? Haha. Oh, de la chantilly. » Il se saisit de la bombe posée sur le comptoir, s'en remplit le creux de la main et commença à la manger. D'accord, c'était très nul. Mais dans le feu de l'action, qui eut trouvé une excuse valable ? Il aurait dû réfléchir avant à ce qu'il dirait si on le trouvait, il ne l'avait pas fait, tout le monde a ses limites après tout. Puis se reprenant un peu, il soupira. Depuis quand on trouvait des filles dans les placards ? A ce qu'il sache, on ne rangeait pas les gens, ou alors il était tombé dans un lieu louche, très louche. Avait-elle voulu se cacher de quelque chose ? Ou peut-être que, comme lui, elle n'était pas censée être là ?
« Je peux savoir ce que tu fais là-dedans au juste? », dit-il alors qu'il portait son index à sa bouche, sur lequel était posé un peu de ce délicieux nectar qu'était la crème fouettée. Il cligna lentement des yeux.
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| | | | Sujet: Re: Quand la faim nous prend... [ PV:Intel ] Dim 16 Déc - 17:32 | |
| Recroquevillée, je restai dans se placard juste à ma taille pendant une bonne dizaines de minutes. Assez de temps pour le visiter de fond en comble. Il n’était pas trop propre, et semblait contenir juste des pâtes. Pleins de pâtes, des spaghettis, des fusilllis, des tortiglionis, des farfelles, bref tout en tas. Je les connaissais bien j’avais fait un voyage en Italie avec mon lycée et une des rares choses que j’avais tirée de cette visite était le nom des différentes pâtes. J’en attraper un paquet au pif sur l’étagère au dessus et l’ouvra commençai à grignoter doucement. Je faisais le plus doucement possible les laissant fondre un peu dans ma bouche avant de les croquer. Fallait mieux un petit brui de pâtes, qu’un gros de ventre affamé.
Je mangeais doucement quand j’aperçue au fond du placard, en face de moi une grosse araignée. Je replaçai doucement le paquée de pâtes et me mis en boule le plus possible contre le fond du placard. Je me retenais de hurler. Ce n’est pas que j’ai peur des araignées, mais, euh… Je n’aime pas ça, du tout même. C’est moche, ça à pleins de pattes et des poils. Je resta en position foetus évitant d’y penser me concentrant si j’entendais des bruits ou pas. D’ailleurs il y en avait un qu’il s’approchait mais pas un pas franc, un pas cachée. Comme quand moi je marchais. Puis, pendant un petit moment plus rien. Je pensais que c’est bon, la personne était partie, j’attendrais cinq minutes avec ma compagne de placard et sortirais de là. Je restai donc encore un peu comme ça quand quelqu’un ouvrit le placard.
La personne fut aussi surprise que moi. J’ouvris grand les yeux le fixant avec un petit sourire totalement faux. Lui aussi avait les yeux remplit de peur. En même temps, ce n’est pas tous les jours qu’on tombe sur une jeune fille en ouvrant un placard… Encore moins d’une cuisine, sois disant interdite aux élèves. Je le regardais un bon moment manger sans comprendre vraiment sa méthode mais je ne savais que trop dire c’est donc qu’à sa deuxième question que je répondis et en trouva qu’une chose à dire :
« C’est étrange… Moi aussi je devais surveiller la soupe… Et euh je cherchais des pâtes et je suis malencontreusement tombé… Et la porte ‘est fermée…et me voilà ici, avec cette grosse araignée. Qui n’est d’ailleurs plus où elle était!»
Je sortis très vite du placard plutôt pâle et tournai autours de moi-même pour voir si elle n’était pas sur moi. Je l’aperçu soudainement par terre et je monta sur un comptoir en m’asseyant dessus sans bougée et en fixant l’affreuse bête. Puis je repensa un peu à se que j’avais dis. Déjà je ne savais pas qu’il y avait de la soupe quelque part, même si ça sentait bon. Et encore plus le fait que je tombai par terre roulant dans un marchant placard qui m’enferma. Non sérieusement n’y avais aucune chance qu’il me croit. Je me reconcentrai sur l’araignée, ma réplique étant une cause perdue. Elle avançait doucement vers le jeune homme s’éloignant de moi. Je me sentis un peu à l’abri en hauteur et regardai le jeune homme qu’il m’avait découverte pour voir si il l’avait vu. Si je n’étais pas encore apeurée par cette araignée j’aurait sûrement explosé de rire à sa façon de manger sa chantilly. Jamais on mange la chantilly dans ses mains chez moi. On va chercher une cuillère ou alors on la mange directement de la bombe à la bouche, enfin je ne sais pas, ça me semble logique.
J’oublis un peu l’araignée quand mon ventre se remis à grouiller. Je cherchai un peu partout où j’avais laissé mes tomates, mon œuf et tout le reste. Je me penchai manquant de tomber et vis un petit sachet par terre qui n’était pas là. Puis je réfléchissais deux minutes et regardai le jeune homme. Il devait faire environ ma taille, habillé en noir et blanc mais le plus choquant resta ses cheveux blonds, mais pas comme les mien, plus claires, beaucoup plus claires. Je faisais de petites mimiques pas très discrètes quand je le regardais en penchant la tête plissant les yeux et bien d’autres. Il avait un joli visage sinon, même si le fait qu’il est deux lentilles différentes me choquai un peu. Bon je n’ai rien à dire, ça m’arrive souvent de me planter. J’en prends une transparentes et une verte. Un bon mixe. Du coup ben je les enlève pour une journée. Mais là, bleu et vert, c’est quand même bien différent. On le remarque, ou alors il n’était vraiment pas bien réveillé ce matin.
Le fait qu’il mangeait de la chantilly me laissa croire, que lui aussi n’était pas du tout là pour surveiller la soupe. Je croisais les bras descendit de mon placard et me plantai devant lui un peu rouge. En effet j’étais timide en générale c’était donc une première se que j’allais faire. Parler à un inconnu.
«Tu n’es pas là pour la soupe. Comme moi. Alors on va passer un pacte, tu dis rien, je dis rien. C’est mon premier jour je veux pas me faire déjà renvoyer alors que je viens d’arriver. » Puis je lui tendis la main en signe d’engagement.
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| | | | Sujet: Re: Quand la faim nous prend... [ PV:Intel ] Dim 16 Déc - 19:38 | |
| La demoiselle dit à Intel ce qui l'avait amenée ici. Elle lui avait sorti la même excuse que lui. Cela fit rire intérieurement le jeune homme, voilà une preuve que cette fille n'était pas censée autre là, ce qui voulait clairement dire qu'il n'avait rien à craindre avec elle. Un petit sourire s'afficha sur ses lèvres. Il la détailla longuement. Elle était clairement jolie, avec ses longs cheveux blond foncé, qui lui arrivaient en bas du dos, ses yeux gris-bleu, mais surtout son beau visage et sa peau nette.
Puis, elle mentionna une araignée qui aurait eu la bonne idée de se trouver dans le même placard qu'elle.
*Aha, décidément on peut dire merci aux personnes censées s'occuper du ménage.*
Elle tourna sur elle-même, semblant chercher la bestiole du regard, ce qui arracha un sourire moqueur encore plus grand qu'auparavant à Intel. Il n'avait jamais réellement eu peur des araignées, ni de toute autre petite bête inoffensive par ailleurs. Semblant l'avoir vue, elle grimpa sur le comptoir, et le jeune homme eut un petit rire contenu. Cela était tout de même étonnant, cette phobie collective.
Il se concentra son regard sur l'araignée, qui avançait dans sa direction. Elle grimpa sur la jambe d'Intel, et lui, lui présenta sa main sur laquelle elle se mit à courir. Le jeune homme joua un peu avec elle, tortillant sa main en tous sens. Il était vrai qu'elle était plus grosse que la moyenne. Enfin, elle était même plutôt énorme, à dire la vérité.
La jeune fille quand à elle, ne semblait pas avoir remarqué qu'Intel avait pris l'araignée dans sa main libre ; elle semblait chercher autre chose du regard. Discrètement, il mit sa main dans la poche de son manteau, et la bestiole alla s'y engouffrer. Il le fit juste à temps, avant que le regard de la fille ne revienne se planter dans le sien. Enfin, c'était plus que cela ; elle semblait réellement le détailler, en faisant toute sorte de gestes qui traduisaient ses pensées. Niveau discrétion, on aura fait mieux. Mais peu importe, le jeune homme se sentait plutôt flatté. Il n'aurait pas adopté ce look tape-à-l’œil pour des couetches. Intel regarda en l'air, d'un air innocent; il eut sifflé que cela n'eut pas été plus suspect.
Puis elle croisa les bras, et alla se planter devant lui. Ses joues étaient un peu rosies ; il en déduit qu'elle n'était pas très à l'aise. Intel la regarda en coin, conservant son petit sourire taquin.
« Tu n’es pas là pour la soupe. Comme moi. Alors on va passer un pacte, tu dis rien, je dis rien. C’est mon premier jour je veux pas me faire déjà renvoyer alors que je viens d’arriver. »
Intel perdit son sourire et pesa le pour et le contre. Non, il n'était pas là pour la soupe, et il savait déjà qu'elle non plus. Il ne risquait rien. S'il avait des problèmes, elle en aurait aussi, et vice versa. Mais après, venait le problème du bordel général qui allait survenir s'il réussissait son coup. Et là, si elle allait cafter, elle n'aurait pas de problèmes mais serait plutôt remerciée pour son aide dans l'affaire laxatif. Autant jouer cartes sur table.
« Hmm. C'est d'accord. Mais n'oublie pas que si heu, par exemple, sait-on jamais après tout, une panique générale devait survenir après le repas, on pourrait avoir autant de problèmes l'un que l'autre. Donc je te conseille de ne rien dire à ce sujet. Ah, et une dernière chose. Touche pas à ton bol de soupe. Conseil d'ami. »
Puis un sourire diabolique vint s'afficher sur ses lèvres alors qu'une idée digne des pires génies du mal germait dans son esprit corrompu. Il glissa sa main dans la poche qui contenait l'araignée ; cette dernière lui grimpa sur l'avant-bras, et il saisit la main que lui tendait la demoiselle. Comme prévu, la bestiole changea de bras et se mit à courir sur celui de la jeune fille. Puis Intel leva les bras en signe de paix, et se reconcentra sur sa chantilly tout en se dirigeant vers le sachet. Il le saisit d'une main, et le posa à côté de la soupe. La minuterie était presque achevée, il avait perdu beaucoup trop de temps. Il fallait qu'il s'y mette tout de suite, faute de quoi les problèmes s'enchaîneraient. |
| | | | Sujet: Re: Quand la faim nous prend... [ PV:Intel ] Ven 21 Déc - 22:47 | |
| « Hmm. C'est d'accord. Mais n'oublie pas que si heu, par exemple, sait-on jamais après tout, une panique générale devait survenir après le repas, on pourrait avoir autant de problèmes l'un que l'autre. Donc je te conseille de ne rien dire à ce sujet. Ah, et une dernière chose. Touche pas à ton bol de soupe. Conseil d'ami. »
A ses mots je compris, tout d’abord qu’il manigancé quelques choses de pas nette. Sinon, pourquoi aurait il tant besoin que je prenne avec lui, pas pour juste mangeait de la chantilly, c’était insensée. Et puis, pourquoi je ne pourrais je pas prendre de la soupe. J’allais parler au moment au je sentis quelque chose me galopé le bras. Je devins toute blanche et me mis à trembler. Je baissa les yeux et vis l’araignée. Je fus prise d’une souffrance intérieure énorme. Comme si on me vidait de mon sang. Ce n’était pas une simple araignée que je voyais, mais la bête la plus affreuse du monde. Je secouai mon bras pour la faire tomber, l’écrasai et en décollai une de toutes mes forces au gars. Il avait sans aucun doute vu que j’en avais peur et l’avais fait exprès. J’étais vraiment en colère mais en même temps horrifiée. J’avais envie de le prendre de me défouler sur lui, de faire passer ma souffrance sur lui.
Je reculai un peu est partis vers le lavabo le plus proche. Une fois devant je restai me tenant au rebord quelque instant. Je soufflais regardant le fond gris acier du lavabo. Voyant de petites étoiles partout je bus un grand coup d’eau froide pour me requinquer. Bon, à vrai dire, c’est pas que j’en ai peur c’est carrément une phobie, qui peut aller jusqu’à m’en faire faire des malaises… Je descendis doucement pour m’assoire en soufflant bien. Des malaises j’en faisais souvent, j’avais un peu l’habitude. J’en faisais pour tout et n’importe quoi, sans même le vouloir réellement. Disons que enfant j’ai tellement était coconnée qu’au moindre petit truc, pouf. Je restai comme ça les yeux fermais me calmant un peu. Mais plus la peur partait plus rage entrait. J’avais envie de sauter sur ce gars de me défouler sur lui. Lui fait passer tout mon voyage, toute ma journée, ma faim, mon horreur. Tous. J’ouvris les yeux me tournant vers lui.
Je le vis le sachet à la main, il sorti des boites de médicament sur le rebords. Je compris se qu’il allait faire. Comme si on ne l’avait jamais fait dans un pichet d’eau à la cantine quand on est gosse. Je me levai avec une idée claire en tête, faire louper son plan. Je réfléchissais à quelque chose que je pouvais faire un petit instant. Je ne savais pas trop mais il fallait que j’agisse vite. C’est avec une sorte de second souffle que je me levai grâce au comptoir et couru pour aller le plaquer par terre. Comment avais-je réussis à faire ça alors que j’étais à moitié morte, toujours aussi blanche ? Je ne sais pas. Mais bon, ça me prouve juste que faire du rugby, c’est utile, même dans une cuisine. Une fois par terre je ne pus me relever. Disons que mon second souffle, n’est pas si grand que ça. Complètement stone. J’avais la tête sur sa poitrine, pourtant elle était bien partie ailleurs. Pendant que je semblais tout à fait normal à l’intérieur je rêvais bêtement.
J’étais chez moi, en Amérique. Dans central parc précisément. Il avait neigé, et personne n’avait encore marchée dans cette neige. Quelques arbres étaient sur chaque côté du chemin. J’étais seule, éclairée par quelques lampadaires. Je tournais la tête dans tous les sens et je marchais doucement sur la neige qui semblait être fraîchement tombé. Je fis quelques pas sur ce chemin que je connaissais si bien d’habitude. Mais là, étrangement il semblait sans fin, comme si j’étais piégé par ma propre revanche. Je me mis à courir comme une folle quand j’aperçu une personne au loin. Elle, enfin il, semblait assez sportif d’une grande carrure. Il était assez grand et mince. Il marchait à petits pas vers moi et une fois que je fus assez prés pour voir son visage, une horreur apparue. Tous ses vêtements tombèrent et des milliers d’araignées en sortirent. Je me mis à hurler en courant dans l’autre sens. Je me pris une pierre et chutai à terre me faisant peu à peu ensevelir…
Je me réveillai allongée sur lui. Je levai la tête brusquement et avais le jeune homme pile en face de moi. Je le regardais un peu gêné et les joues toutes rouges. Son visage était un peu surpris, un même temps je venais de le plaquer par terre, de m’évanouir sur lui donc il y avait de quoi. Il avait le teint blanc mais lumineux et au milieu de ça deux yeux ronds un peu glauques. Il y en avait vraiment un bleu et l’autre vert. Ca me déstabilisais un peu. Avec ça, il avait une petite bouche et nez mince. Ses cheveux blancs tombaient sur le carrelage. Je rougis tout entière et me levai doucement me tenant la tête. J’avais un mal atroce mais j’étais gêné de mettre évanouit sur lui. Je m’asseyais dans un coin en me tenant les genoux. « Euh… désolé… » |
| | | | Sujet: Re: Quand la faim nous prend... [ PV:Intel ] Sam 22 Déc - 1:00 | |
| La fille, paraissant horrifiée, pâlit terriblement, se tortilla, fit tomber la bestiole au sol et l'écrasa. Pauvre bête. Alors qu'Intel riait silencieusement, la demoiselle lui décolla une gifle incroyable. Il jubila en se passant une main sur la joue, décidément, il devait être masochiste pour aimer à ce point qu'on lui mette des claques en lui hurlant dessus. Oh, ce n'était pas la douleur physique qui l'attirait comme cela – loin de là. Mais la vue d'un visage déformé par la rage l'amusait comme jamais.
Il vit la fille partir vers le lavabo. Puis Intel leva les bras en signe de paix, et se reconcentra sur sa chantilly tout en se dirigeant vers le sachet. Il le saisit d'une main, et le posa à côté de la soupe. La minuterie était presque achevée, il avait perdu beaucoup trop de temps. Il fallait qu'il s'y mette tout de suite, faute de quoi les problèmes s'enchaîneraient.
Il jeta un coup d’œil rapide à la demoiselle. Elle ne semblait réellement pas bien, sa réaction n'était pas vraiment normale ; n'importe quelle personne à qui il avait fait ce coup foireux lui avaient hurlé dessus comme jamais en le piétinant pendant que lui se tordait de rire. Mais elle, elle semblait plus ébranlée, comme si le monde venait de s'effondrer sous ses pieds. Enfin, il devait se faire des idées, elle était certainement timide, rien de plus. Il n'empêche qu'Intel n'aimait pas du tout voir les gens souffrir ; les rendre fous, ça oui, mais cela était loin d'être la même chose. Il soupira avant de commencer à déballer ce qu'il avait mis dans son sachet.
Des bruits de pas rapide le sortirent de sa réflexion. Il tourna un œil discret vers la fille. Ses yeux s'écarquillèrent quand il la vit qui courait, semblant prête à bondir.
« AH ! »
L'information n'eut pas le temps d'atteindre son cerveau que déjà il se retrouvait par terre, la fille sur lui. Il était tombé dans un grand fracas, sa tête et son dos avaient cogné violemment le sol. Il avait vu pire, certes, mais n'empêche, c'était douloureux. Eh ben, elle était tellement en colère qu'elle avait voulu prendre sa revanche en lui fracassant la colonne ? Il allait bien s'entendre avec elle. Doucement, il releva la tête, se frottant l'arrière du crâne, tout en affichant son sempiternel sourire amusé.
« Aie... Dis-donc, ça c'est de la ven- Eh, ça va ? »
Sa tête était posée contre la poitrine d'Intel, elle avait les yeux fermés, comme si elle avait subitement fait un malaise. Il la secoua un peu, inquiet ; qu'est-ce qu'il pouvait bien lui arriver ? Est-ce qu'elle avait la santé fragile ?
« Eh ! Tu vas pas mourir sur moi quand même ? Je tiens pas à finir en taule ! » Ajouta-t-il sur un ton crispé et inquiet tentant d'imiter celui de la plaisanterie. Il ne s'était jamais rendu compte que ce genre de blagues étaient très nulles et faisaient exactement tout sauf détendre l'atmosphère. De toute manière, elle n'avait certainement rien entendu, alors ce n'était pas bien grave.
Puis, au bout d'un court moment, elle releva la tête. Intel, bien que rassuré, la regardait toujours d'un air très surpris. Il reposa sa tête contre le carrelage. Enfin, elle se décida à soulager le torse d'Intel en se relevant, rougissant comme une tomate, et posant ses mains sur son crâne. Ce dernier semblait la faire souffrir. Elle alla s’asseoir dans un coin, se recroquevillant une nouvelle fois.
« Euh… désolé… »
Intel se releva à son tour, frottant un peu son dos encore douloureux. Tout sourire amusé qu'il avait pu avoir avait entièrement disparu. Son visage affichait à présent une expression embêtée et une moue ; il avait dû blesser cette fille. Il n'aimait pas ça. Cela lui apprendra à choisir ses victimes sur le volet. Gêné, il alla se saisir du sachet et remballa les médicaments. Était-ce vraiment le moment de s'occuper d'une blague pourrie qu'il aurait tout le temps de faire un autre jour et dans de meilleures circonstances? Une fois qu'ils furent rangés, il s'approcha à nouveau de la jeune fille. Il posa le sachet au sol avant de s'agenouiller devant elle. Son expression embêtée était toujours présente sur son visage, puis il sourit.
« Tu m'as fait peur. Enfin, je parle pas de quand tu t'es changée en fauve hein. A ce moment-là j'ai juste eu la frayeur de ma vie, c'est pas pareil. Enfin bref, on s'en fout ! Est-ce que tu vas bien ? »
Intel cligna doucement des yeux. Elle avait vraiment un joli visage. Une bouche fine, un nez fin, de beaux yeux gris-bleu. Puis il se sortit de ses observations pour reprendre la parole.
« Moi c'est Intel, et toi c'est ? »
La conversation s'arrêta net quand une petite sonnerie retentit. L'expression qui se voulait chaleureuse d'Intel se changea subitement en sourire crispé, doublé d'yeux écarquillés.
* Merde. J'avais oublié la minuterie. *
Il saisit rapidement l'avant bras de la fille pour aller à toute vitesse la traîner dans le placard le plus proche. Il referma la porte d'un coup sec et plaça une main sur la bouche de la demoiselle, son expression terrifiée toujours affichée sur son visage. Il se crispa quand il entendit des bruits de pas. La sonnerie avait visiblement été entendue. La porte s'ouvrit, laissant paraître l'un des cuisiniers, qui arrêta la cuisson de la soupe. Intel pria de toutes ses forces pour que rien ne le fasse repérer.
Quand tout à coup, il se rappela qu'il avait oublié quelque chose de fondamental.
* Le sachet ! *
En effet, celui-ci se trouvait toujours posé par terre, là où le jeune homme l'avait laissé.
« C'est pas vrai... J'enchaîne connerie sur connerie ! C'est le terrible syndrome de Rayen ou c'est de l’Alzheimer ?! » Murmura-t-il pour lui-même.
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| | | | Sujet: Re: Quand la faim nous prend... [ PV:Intel ] Dim 23 Déc - 0:11 | |
| Je me mis en boule comme je le faisais à chaque fois que je faisais quelque chose qui me gênait. Je ne pus sortir que quelques mots alors qu’en moi-même je fondais en excuses. Pourquoi avais-je fais mon malaise sur lui ? Pourquoi pas avant ? Peut être l’accumulation des chocs, l’araignée et le gêne d’être sur… un inconnu. Plus j’y pensée, plus j’étais gênée. Je devais être rouge comme une tomate, prête à me ré évanouir rien qu’à penser à se que j’avais fait. Je le regardais jetant de petit coups d’œil dans les troues entre mon bras et ma cuisse. Apparemment, en plus de lui avoir sûrement fait peur, je lui avais fait mal au dos. Pour quoi devais je passer pour une première approche ? Pour une folle. Il n’y a pas d’autre mot possible. En plus il avait sur son visage une expression assez froide qui l’empêcher de faire sa blague. Je le vis ranger les médicaments et s’approcher de moi. Je soufflai un grand coup et fermais les yeux.
Je l’entendis parler, me parler pour l’occasion. Alors je lui avais fait peur et il me prenait pour un fauve? Je fus un peu plus gêné et montai sûrement encore plus rouge. Je soufflai un grand coup, et pris mon courage à deux mains quand je levai la tête pour le regarder. La voix un peu tremblante et les joues toujours un peu rouges fermant les yeux, je pris un respiration profonde en réfléchissant à se que je pouvais bien dire.
« Euh… Désolé de t’avoir fais peur… Et je fais du rugby, c’est une sorte de réaction quand je suis énervée…euh, désolé. Désolé de t’avoir fait mal au dos et faire une crise cardiaque. Sinon…Ben euh… Je vais bien… Un peu secouée, mal à la tête, mais euh, c’est de ma faute. Je n’avais pas à réagir comme ça… mais euh les araignées, c’est pire qu’une phobie pour moi… »
Je le regardai, il était nettement moins proche de moi que tout à l’heure, mais la distance, c’est bien aussi. Je fis un petit sourire toujours gêné. Alors se n’était plus un inconnu, j’avais, sauvagement, sauté sur Intel. Intel… C’est assez rare comme prénom, je me demandais bien d’où ça pouvait venir. Je lui tendis bêtement ma main en lui disant bêtement.
« Intel, enchantée. Moi je suis Ashleen. »
J’avais à peine pus répondre que la sonnerie retentit, je devins blanche. Je regardais Intel comme pour chercher de l’aide. J’eu à peine le temps de lui dire quelques choses qu’il m’attrapait le bras et je dus le suivre en courant manquant de tomber par terre pleins de fois. Il me jetait un peu comme un sac à patate dans un placard ou il vint avec moi et ferma la porte. Il avait le visage totalement crispé. Je serais bien les cuisses, étant en robe trop courte pour la faire passer sur mes genoux. Puis je serrais aussi les pieds tentant de cacher toute vue sur mes dessous. Puis j’en tendis moi aussi les pas. Je le regardais il se murmurais des choses à lui-même. Les pas se rapprochaient de plus en plus. Ils nous fallaient un plan, au cas où on se ferais choper. J’avais une idée en tête, mais c’était trop… bien.
Je le regardais fixement serrant toujours les cuisses. On allait se faire chopper. C’était sur, j’étais certain que dans le sachet il y avait des laxatifs. On a tous déjà fais de bonnes blagues comme ça. Moi-même j’en ai déjà mis dans un pichet pour que se d’après ai une jolie surprise. Je frottais mes cuisses avec mes mains fronçant un peu ma lèvre. Je le regardais alors que j’entendais un cuisinier chantait et s’approchais peu à peu. Plus je l’entendais plus je stressais. Je me mis à trembler un peu et pris la parole dans ce moment paru si long.
« Euh… Ils approchent… Alors euh… On va se faire choper, alors on va limiter les dégâts… » Je soufflais un grand coup. Et le regarda les joues un peu rouges « Désolé d’avances, mais c’est pour notre bien… » Je lui ébouriffais les cheveux faisant de même avec les miens, je remontais un peu ma robe le tirant sur moi pour qu’il si allonge. J’attrapais sa main et la mise sur ma cuisse. Je rougissais intérieurement de faire ça, mais sinon on allait peut être se faire chopper pour « mauvaise blague ». Je passais mon autre jambe autours de la sienne et lui fis pleins de bisous dans le cou quand un cuisinier ouvrit la porte.
Je montais rouge comme une patate et regardai le cuisinier en tremblotant un peu et chuchotant un peu : « Euh, désolé…Monsieur…on vient juste de se…retrouver… désolé… ». Je sortis de se placard remettant ma robe en place et l’aidant à sortir. J’écoutais le serment du cuisiner toute gênée, dés le premier jour, je me faisais engueulée. Même si il comprenait, on était jeune, et moi majeur donc bon… Je rougissais à vu de nez, baissant la tête toute triste. Mais d’un côté le fait qu’il nous appelle « Les jeunes amoureux » e fis rigoler intérieurement. Si il avait su que trente minutes avant je lui en avais mis une, je ne le connaissais pas. Que je savais à peine son prénom. J’attrapai la main d’Intel et sortis vite dehors le regardant je secouai les mains en m’excusant de se que j’avais fait dans le placard, toujours gênée, pour changé…
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| | | | Sujet: Re: Quand la faim nous prend... [ PV:Intel ] Mer 2 Jan - 1:12 | |
| Des bruits de pas se rapprochaient de plus en plus, et à mesure qu'ils le faisaient, la boule de stress tenaillant le ventre d'Intel se faisait plus grande encore. « Euh… Ils approchent… Alors euh… On va se faire choper, alors on va limiter les dégâts… Désolé d’avances, mais c’est pour notre bien… »
« ... Eh ? Quoi ? »
Ashleen ébouriffa les cheveux du garçon, qui se crispa, baissant un peu la tête. Puis elle fit la même chose avec les siens, avant de saisir Intel et de le forcer à s'allonger sur elle ; puis elle prit la main du jeune homme et la posa sur sa cuisse. Intel comprit ce qu'elle voulait faire, malgré tout ses joues ne purent s'empêcher de rosir. Elle se mit à déposer des baisers dans son cou ; hésitant un peu, le garçon se pencha vers elle, posant doucement des lèvres sur le cou de la jeune fille. Ce fut à ce moment que la porte du placard s'ouvrit, découvrant un cuisinier à l'air horrifié.
« Euh, désolé…Monsieur…on vient juste de se…retrouver… désolé… »
Elle sortit du placard, s'arrangea un peu puis tendit une main à Intel pour l'aider à sortir, main qu'il saisit.
« Heu... Oui. On s'est un peu laissés aller. Je vous prie de nous excuser. »
Ce fut une magnifique leçon de morale que leur fit le cuisinier. Intel en avait l'habitude, certes ; ce qui ne semblait pas être le cas d'Ashleen, qui avait l'air plutôt honteuse, rouge et penaude alors que lui gardait son petit sourire en coin, les mains dans les poches. Il rit intérieurement d'être qualifié par « Les amoureux » ; en même temps, le cuisinier, qui par ailleurs avait l'air sympathique et compréhensif, n'avait réellement aucun moyen de se douter qu'ils venaient de se rencontrer. C'était un coup de maître qu'avait fait la jeune fille.
Intel avait beau mourir d'envie de sortir que les placards à pâtes sont en effet le meilleur endroit pour faire ce genre de choses, il se retint autant qu'il le put. Après tout, il n'était pas tout seul dans cette affaire. Ashleen n'était pas comme lui, à première vue le garçon ne pensait pas qu'un renvoi définitif lui importait autant qu'à lui.... C'est à dire pas du tout, en fait. Puis quand le cuisinier eut fini son monologue sur les règles de vie dans le pensionnat, Ashleen saisit la main d'Intel, pour sortir de la cuisine, rapidement. Elle s'excusa, semblant toute gênée, et Intel, pour toute réponse, lui fit un grand sourire.
« Baaah ! T'inquiètes pas pour ça ! On s'en est bien sortis, non ? Et puis c'était pas désagréable du tout en plus! » Dit-il en lui ébouriffant un peu les cheveux d'un air taquin. Puis il replongea ses mains dans les poches de son pantalon, et en affichant un petit sourire en coin, reprit la parole le plus naturellement possible.
« Désolé de t'avoir embarquée dans mes conneries. C'est naturel chez moi, j'peux pas m'empêcher d'en faire. »
Quand tout à coup, un détail compromettant lui revint à l'esprit. Horrifié, il écarquilla les yeux en affichant un sourire crispé. Décidément, ce sachet allait lui porter la poisse jusqu'au bout. Il débarqua en trombe dans la cuisine, provoquant un grand fracas avec la porte. Cela était pour lui la dernière chose à faire pour ne pas plonger. Ignorant les regards interrogateurs et stupéfiés qu'on lui lançait, il courut du plus vite qu'il put vers l'insupportable objet qui n'avait heureusement pas bougé. Il le saisit rapidement, et sortit tout aussi vite, saisissant la main d'Ashleen au passage.
« COUUUUUUUUUUURS !!! » Et il courut dans les couloirs, notant au passage les regards des élèves, qui justement, les dardaient comme s'ils étaient des éléphants roses. Cela ne le gênait pas plus que cela, heureusement. Il s'arrêta quand il fut loin des cuisines, sous un escalier, reprenant doucement son souffle qui venait à lui manquer.
« Ah... Ah... Bah... A mon avis, ils ne tenteront pas de savoir ce qu'il y avait là-dedans... Je pense... Ah... Qu'ils ont autre chose à faire. »
Puis il croisa ses bras derrière sa nuque, affichant à nouveau son sempiternel sourire en coin.
« Bref ! Merci de ton aide... Ashleen, c'est ça ? Joli nom. Tu ne saurais pas où il y a un système d'arrosage automatique anti-incendie ? J'ai bien envie d'aller tirer une ou deux taffes à côté d'un détecteur de fumée. »
Il rit silencieusement, appréhendant la réponse qu'elle allait lui donner. Elle devait décidément le prendre pour une pile électrique doublée d'une mitraillette à problèmes. Dans un sens, elle n'aurait pas totalement tord. |
| | | | Sujet: Re: Quand la faim nous prend... [ PV:Intel ] Jeu 3 Jan - 22:19 | |
| Nous étions dehors, comme deux fugitifs. On venait surement de faire le plus drôle, mais comme dans tout se qu’on fait, il y a toujours un retour de flemme. Et celui là s’annonçait poignant. Enfin pour le moment on y était. J’étais toujours gênée, devant comme d’habitude rouge comme une tomate surtout quand il eu fini se phrase. C’était pas désagréable. De fuir, ou se qu’il c’est passée dans le placard. Rien que le fait de pensée que c’était la deuxième fis ressortir ma timidité me laissant juste pouvoir dire : « Euh…d’accord…et euh merci… »
Je tentais de me recoiffer à peu prés normalement affichant un petit sourire et me retenant de lui redécoiffer encore sa touffe. J’haussais les épaules bêtement à sa phrase. C’st un faisant n’importe quoi, qu’on devient n’importe qui, certes, mais qu’on s’amuse surtout. J’en faisais aussi des conneries, mais disons que quand ma timidité me gagne, je ne fais plus rien et parais toute sage. Je regardais le garçon en souriant dans coup nettement moins gênée.
« Oh ben c’est pas grave au moins je me souviendrais de ma première journée ici ! »Dis-je en rigolant.
Je vis le garçon changeait totalement d’expression du visage. Il ne paraissait plus heureux, fière de lui et n’ayant peur de rien. Maintenant, il semblait apeuré, il avait les yeux grands ouverts fixant le vide mais il semblait réfléchir à pleins de choses. Il ne souriait plus mais semblait un peu frigide, comme s’il faisait une grosse crisse d’angoisse. Il partit d’un coup en courant dans les cuisines. Etrangement, je ressentais la connerie. J’enlevais mes chaussures et le regardai faire. Quelqu’un d’autre aurait été à ma place il l’aurait pris pour un fou, moi je rigolais mes chaussures à la main. Il avait claqué la porte en la poussant comme un malade et courru dans le couloir comme si superman avait débarqué dans les cuisines. Tous les cuisiniers, maintenant là, le regardait comme un spécimen, avec des têtes vraiment rigolotes. Un avait les yeux grands ouverts, une autre rigolait en se grattant la tête, ect… Et moi je riais à gorge déployé. Je m’arrêtai seulement quand je le vis prendre le sachet, et vis derrière lui le gros monsieur qui nous avait trouvé dans le placard, le poursuivre.
Je regardais Intel avec de gros yeux quand il arriva à moi me saisis le bras et m’entraina dans sa folle course. Il fallu au début que je me mette dans le même que lui, se qui fut difficile vu qu’il ne me lâchait pas le bras, heureusement vu le nombre de fois que j’ai faillit tomber. C’est quand on entra dans les couloirs que je me mis droite et que je pus courir. Tout le monde nous regardait comme si nous étions des bêtes sauvages. J’avais un grand sourire aux lèvres, et je rigolais encore de la tête des cuisiniers quand il le vit arriver. Je le suivais toujours quand on s’arrêta sous un escalier. Je respirai vite rigolant encore.
« Je pense qui le savent déjà vu la tête qu’ils faisaient !!! Et de rien, et merci. Et laisse-moi reprendre mon souffle un peu. »
Je m’allongeai par terre sous m’escalier regardant les gens montaient qui les regardaient bizarrement. Je respirais bizarrement, et perdant ma rougeur du à ce sport. Quand ca allait mieux je me levai et lui attrapais les mains. "Suis_moi!!". Elle refit le chemin dans le bâtiment qu’ils avaient fait en courant mais en marchant cette fois et avant d’ouvrir la porte pour aller dehors regardait si la porte des cuisines était fermée. Comme elle l’était, elle lui ouvrit la porte pour qu’ils sortent, puis traversant la cours elle rentra dans le bâtiment des dortoirs.
« Attends moi là, je reviens dans 5min ! » J’avais un plan bien précis en tête. Monter dans ma chambre, prendre mon sac avec tous les papiers et mon briquet. Aller dans les bâtiments de salle de cours et faire tout péter. Je montais les ecaliers, plus vite que jamais étant essouffler au bout. Je rentrais dans ma chambre claquant la porte et affichant un petit sourire désolée au cas ou il y aurait quelqu’un. Heureusement pas je sautai sur mon sac, Le vida sur mon lit pris le plan que le directeur m’avait donné. Le plia en quatre et pris mon briquet et mon paquet de clopes, coinçant ses deux derniers dans mon soutien gorge. Je redescendis les escaliers plus calmement, et alla le retrouver en souriant et sortant le briquet de sa place avec le plan.
« Ca peut être utile ça non ? » Puis ouvrai le plan et s’essayai par terre à côté de lui en examinant les bâtiments minutieusement. Je traçais avec es doigts le chemin le mieux faisant de temps en temps quelques commentaires « A cette heure c’est dans la bâtiment principale et de cours qu’il y a le plus de monde ! C’est là bas qu’il faut attaquer. » Puis je continuais mon chemin en évitant les cuisines. Il y avait deux entrées pour le pensionnat, il nous suffisait de sortir par celle en face des dortoirs, de rentrer par celle en face du bâtiment principale et de pénétrer dans ce dernier. Mon cerveau surchauffé à cause de mon plan tel James Bond en mission spéciale.
Je tendais le plan à Intel lui montra le chemin qu’il fallait prendre. « Alors voilà, on sort par là tranquillement, comme ça aucun risque pas de croiser les cuisiniers, on est jamais trop prudent. Après on marche jusque là sur les trottoirs tel que deux amis le feraient. On rentre dans le bâtiment principale, on monte des les couloirs de cours. Sachant qu’a mon avis, toutes les alarmes sont reliées si on déclenche celle de ce bâtiment là. Elles se déclencheront même dans le bureau du directeur. Alors on va la on déclenche et après on sort comme tout le monde par l’issu de secours se côté qui est le côté opposé à celui des cuisiniers. TADA » |
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