Le Pensionnat Rayen est un RPG manga où tu incarnes un adolescent de quinze ans et plus ou un adulte du personnel, dans un pensionnat remplis d'élèves aux caractères bien divers. Entres originaux, musiciens, gothiques, sportifs, pom-pom girls, neutres, racailles, emos, artistes et punks, trouveras-tu ta place ?
Le Pensionnat Rayen est un RPG manga où tu incarnes un adolescent de quinze ans et plus ou un adulte du personnel, dans un pensionnat remplis d'élèves aux caractères bien divers. Entres originaux, musiciens, gothiques, sportifs, pom-pom girls, neutres, racailles, emos, artistes et punks, trouveras-tu ta place ?



 
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 Rencontre entre deux gothiques PV Rin

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Etan S. Twistyume

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MessageSujet: Rencontre entre deux gothiques PV Rin   Rencontre entre deux gothiques PV Rin Icon_minitimeMer 23 Jan - 11:15

Bordel… pourquoi j’ai accepté de me rendre en boite de nuit avec eux… J’étais si bien chez moi…

Bon autant que je raconte ma journée et ce qui m’a amené à dire oui à aller en boite de nuit. C’était une journée tout à fait comme les autres où j’avais cours. Cours si ennuyant que je finis par faire sécher la dernière heure avant le midi pour aller me griller une cigarette sur le toit. J’étais si tranquille que je ne dérangeais personne mais non, il a fallu que l’on vienne me trouver… Trois élèves avec qui je m’entendais assez bien du fait que nous avions à peu près les mêmes goûts en ce qui concerne les trucs mignons… Oui, vous l’aurez compris, ces trois mêmes élèves de sexe féminin ont découvert mon secret… mais bizarrement, elles ne se sont pas moquées comme tant d’autres.

Enfin bref, bien que je ne fusse pas bavard du tout, elles me forçaient à parler de ce que j’aimais autant dans la vie, me transformant en vraie pipelette… Donc, alors que j’étais tranquille à commencer à manger, je sursautais méchamment quand j’entendis la porte s’ouvrir, m’obligeant à faire taire mon électrocardiogramme que je rappelle, me permet de modérer la maladie du cœur que j’ai. Je repris un peu mon calme en les voyant arriver avec leurs tenues à la mode de Shibuya et Harajuku.

« Etan-chan ~ Ce soir, il y a une soirée au Crazy Night, tu viens avec nous ? »

« Hm… non désolé les filles, ça ne m’intéresse pas. »

« Etan-kun, arrête de rester dans ton coin, tu vas finir par rester tout seul toute ta vie. »

Et là… je ne vous dis pas que je fus réellement surpris par les paroles de l’une des demoiselles. J’ai toujours fais comme si j’étais célibataire du fait que je ne revois plus du tout Tony en ce moment… mais j’avoue que cette phrase me fit ensuite bien rire.

« Allez viens, sinon on dévoile ton secret pour le moment bien gardé à tout le pensionnat. »

What ?! J’ai bien entendu là ! Erf, si je réfléchis bien, elles en seraient vraiment bien capable… Maintenant me voilà pris au piège dans l’impossibilité de refuser pour cause de secret dévoilé… Je les regardais alors toutes les trois puis soupira n’ayant plus du tout faim puis fit une mine à moitié boudeuse.

« Okay ça va… je vais venir… »

« SUPER !!! On se retrouve devant le pensionnat à 20h ! »

Puis elles sont reparties toutes contentes sans me laisser le temps à la moindre protestation. Tin mais qu’est-ce que je ne ferais pas pour protéger mon secret hein… […] Et voilà comment j’ai passé ma fin de journée à ruminer dans mon coin, lançant des regards noirs vers les filles et d’autres gens de la classe. N’ayant plus droit au kendo alors que j’en aurais bien besoin, je rentrais alors chez moi puis posais mes affaires allant me faire couler un bon bain relaxant avec ces huiles essentielles si bonnes pour la peau. Je me relaxais alors pendant 2 bonnes heures puis sortis pour ensuite m’habiller plutôt sobrement. Tout en noir et simplement, un jean avec un t-shirt noir et ma veste à sangles. Les 3h qu’ils me restaient environ avant le rendez-vous, je les ai passé à lire des shojos, regarder la tv et manger. Je pris par la suite mes affaires car je pense très bien que je vais m’emmerder au possible, moi qui déteste les lieux où il y a vraiment trop de monde. Je me rendais au lieu de rendez-vous avec une nonchalance habituelle et surtout pas l’envie du tout de supporter des personnes que je ne connais pas mais je dois y aller, juste pour protéger mon secret.

Les filles m’attendent déjà dans de super tenues qui ne me laissent bien sûr pas totalement indifférents mais je ne montre rien et surtout cela me donne de nouveau une boule au ventre en pensant à Tony. Echange de banalités pendant quelques minutes puis c’est parti pour aller se jeter dans la gueule du loup. Je les suis, un air maussade sur le visage et les laissant parler toutes seules. J’en profite pour m’en griller une, mettant ma musique sur les oreilles. Je ne remarque que plusieurs minutes plus tard que nous sommes arrivés à notre destination, voyant déjà la file d’attente qui me paraît monstrueuse. Je finis par quitter mon casque, me plaçant avec les demoiselles dans la file mais déjà que je commence à attendre, je m’impatiente. J’ai envie de rentrer, de tout laisser tomber…

[…] Après plus de 1h d’attente qui m’a semblé interminable, nous entrons enfin dans la boite de nuit. Et là, un souffle devant moi : trop de monde >< !!! Pleins de personnes de mon âge, certainement, sont sous mes yeux pour certains entrain de danser sur la piste, même la plupart et regardant un peu plus loin, d’autres sont au bar. Sans avoir le temps de m’échapper les filles me poussent sur la piste de danse. Merde, je n’ai pas envie de danser moi ! A l’aide ! Je m’oblige à danser pendant quelques minutes puis lorsqu’elles n’ont plus les yeux rivés sur moi, je fonce presque à travers la foule pour me retrouver dans les toilettes, y restant quelques temps puis entreprends de retourner dans la boite mais pour sortir à même de la boite. Une fois dehors, je respire enfin. Alors que je fais quelques pas pour savoir où je compte aller squatter pour le reste de la nuit. Vu maintenant que je suis en centre-ville, et bah je vais profiter à me relaxer des lieux calmes, je semble voir un jeune homme avec il me semble-t-il, à peu près le même style vestimentaire que moi.

Un peu curieux, je me rapprochais alors pour voir qu’il était en effet habillé de couleur sombre, très sombre. Je le regardais un long moment avant de me décider enfin à prendre la parole.

« Hé… tiens, toi aussi tu as l’air de t’habiller style gothique ? »

Oui bravo Etan ! C’est l’approche la plus pourrie que j’ai dû faire jusque là… Il va sûrement me prendre pour un fou… c’est clair…
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MessageSujet: Re: Rencontre entre deux gothiques PV Rin   Rencontre entre deux gothiques PV Rin Icon_minitimeDim 27 Jan - 2:54

Qu’est-ce que je fichais là… En réalité, c’était une très bonne question. J’aurai dû rentrer depuis des lustres au pensionnat, mais je ne l’avais pas fait. D’une part parce que Cassiopea était sortie, et d’autre part… parce que j’avais besoin de rester seul, tout simplement, et dans un endroit qui soit autre que le pensionnat. En ce weekend, nombre de pensionnaires étaient sortis, profitant de leur soirée avec délice pour aller faire un tour dans les bars, boîtes, et autres trucs que l’on fait naturellement avec une bande de pôtes. Sauf que je n’étais pas de ceux qui trouvaient le moindre plaisir à rester en compagnie, bien au contraire. L’expérience que j’avais vécue notamment du temps de l’orphelinat m’avait laissé un arrière goût amer de ce que pouvaient être les relations humaines, et en toute sincérité cela ne m’intéressait même pas. Encore que depuis le temps que j’étais ici à présent, les choses avaient changées puisque j’avais non seulement deux amies sur lesquelles je comptais plus que tout, mais aussi et surtout ma Cassiopea dont j’étais – et réciproquement – éperdument amoureux. Cependant mon tempérament de solitaire reprenait toujours le dessus par moments, et j’avais tout bonnement besoin de me retrouver seul pour respirer. Notamment après ce qu’il venait de se produire…

Depuis quelques semaines déjà j’avais franchi une nouvelle étape sur l’échelle de Richter de la bêtise. Moi qui ne buvait d’ordinaire absolument jamais, j’avais fini seul et totalement ivre sur la plage afin d’oublier. De tout oublier. C’était stupide et lâche, j’en avais cruellement conscience, mais je ne savais plus comment réagir. Il ne se passait pas un jour sans que mon passé ne revienne me hanter, pas un seul instant où cette peur que la mort n’emporte ceux que j’aime comme j’avais tragiquement perdu ma propre famille. Et lorsque Cassiopea disparu du jour au lendemain pour partir s’occuper de son père à Venise, s’en fut trop. Certes elle revint quatre mois plus tard, tout autant de temps passé pour moi à m’automutiler et me faire souffrir tant et plus alors que la seule et réelle douleur que je ressentais était celle de l’absence. Alors oui, mon italienne était revenue quelques temps plus tard, et tout aurait dû aller pour le mieux. Mais ce ne fut pas le cas. Terrassé et anéanti chaque jour que la vie ne me la prenne à nouveau dans ses mailles cruelles et dévastatrices, mes angoisses les plus profondes étaient remontées à la surface, tant et si bien que j’en avais été totalement submerger au point de me noyer psychologiquement dans les limbes amères et infinies du désespoir.

Ce fut alors ce jour là, lorsque je me réveillais un matin sur le sable d’une plage déserte à cette période de l’année, empestant l’alcool alors que je haïssais les choses de ce genre et les avant-bras recouverts de profondes entailles que je réalisais que rien n’allait plus. A quoi bon continuer de vivre ainsi si c’est pour souffrir continuellement ? Tout avait perdu à mes yeux d’un bleu pur de sa valeur, devenant aussi dérisoire que l’était ma raison d’être. Je voulais fuir ce monde, une nouvelle fois. Une dernière fois. Jusqu’à ce qu’une voix ne m’interpelle. Celle d’une femme qui m’avait visiblement observé depuis quelques minutes que je ne saurais comptabiliser, avant de s’approcher de moi. Une psychiatre qui me connaissait déjà de vue pour ces allées et venues que j’avais faites à l’hôpital où elle travaillait. Je l’avais déjà rencontré à l’époque, après m’être fait tabasser pour protéger Naomi, ou bien après avoir littéralement perdu l’esprit en rencontrant l’incarnation-même de la souffrance qui me hantait jour après jour : cet homme qui avait tué ma famille. Elle avait été présente, mais aucun mot n’était sorti de ma bouche. Je n’étais pas prêt, je ne le pouvais pas. Je ne le désirais pas. Et pourtant aujourd’hui je me résolus à faire ce pas qui me terrifiait. Pour la première fois j’osais demander de l’aide, désirant une bonne fois pour toute me sortir de ce cauchemar sans fin tant que je resterais ainsi. Je le devais à Cassiopea.

Alors fouillant dans mes affaires, j’en ressortis cette carte qu’elle m’avait donnée avec douceur pour que je l’appelle le jour où je me sentirai prêt. Et ce jour été venu. Prenant mon courage à deux mains pour oser franchir le pas et dépasser également ma timidité, je composais son numéro, avant que sa voix ne retentisse dans le combiné de mon portable.

« Bonjour, Docteur Yahumi. Je… Pardonnez-moi de vous déranger, je suis Rin Nakamura. Nous nous étions rencontrés à plusieurs reprises, notamment il y a quelques semaines, sur la plage… » Commençais-je, cruellement mal-à-l’aise, avant que sa voix empreinte d’une douceur sincère et rassurante ne s’adresse à son tour à moi.

« Oui, je me souviens de vous, Rin. Dites-moi, comment allez-vous ? Que puis-je faire pour vous ? »

« Je pense que… il est temps que les choses changent. Je ne sais pas si vous avez des disponibilités, mais je serai preneur. » Lui dis-je, après avoir pris une légère inspiration pour me lancer.

Par chance, bien que je ne m’étais absolument pas préparé à cela, la psychiatre m’annonça qu’un désistement avait eu lieu, libérant une place pour cette après-midi à 16h30. Acceptant dès lors le rendez-vous, je me rendis le moment venu à ce fameux hôpital que je ne connaissais malheureusement que trop bien, montant au troisième étage avant d’être enfin reçu. L’après-midi se passa ainsi, alors que totalement angoissé, devais-je bien l’avouer, j’avais accepté de livrer mes tourments qui me rongeaient l’âme. Me proposant des anti-dépresseurs et autres anxiolitiques pour avoir de quoi me soutenir dans cette thérapie, je lui formulais ma réticence pour le moment, préférant longuement réfléchir au sujet de la prise de ces machins-là qui ne m’inspiraient guère confiance. Acceptant ma décision, nous prîmes un nouveau rendez-vous pour la semaine suivante, avant que je ne sorte de son bureau une bonne heure plus tard.

Quittant les lieux à l’odeur de désinfectant et de produits médicaux qui m’écœuraient plus qu’autre chose, je mis enfin un pied dehors après avoir quitté le hall qui grouillait de monde. Prenant une longue inspiration avant de lâcher un soupir, je fermais un instant les yeux, sentant mes nerfs parcourus de tremblements tant j’avais été tendu et crispé sous l’effet de l’appréhension, et d’avoir ranimé les vieux démons de mon passé qui n’avaient de cesse de me torturer même treize ans plus tard. Me sentant quelque peu ailleurs certainement à cause du stress qui retombait, je décidais d’aller me promener dans la ville, faisant un détour par une boutique gothique dans laquelle j’aimais particulièrement me rendre. Seul endroit d’ailleurs ou Cassiopea parvenait à me traîner lorsque je faisais du shopping avec elle, bien qu’elle n’appréciait que moyennement les regards que la vendeuse me lançait continuellement. Entrant dans le local qui recelaient de tee-shirt à l’effigie de groupes gothiques ou métalleux, je passais en revu brièvement les affaires, tentant de penser à autre chose que ce que je venais de vivre. Il me fallait changer d’air, à tout prix. Puis jetant un œil du côté des autres vêtements, je repérais une chemise noire qui me plut instantanément, entièrement noire avec des ailes d’anges quelques peu morbides imprimées dans le dos. Achetant celle-ci, je sortis ensuite du magasin et continuais mon petit tour, alors que la nuit s’emparait déjà des lieux.

Etouffant un frisson alors que la température était de plus en plus en chute libre, je resserrais ma veste courte noire ornée d’une croix macabre dans le dos contre moi, le bruit de mes rangers retentissant légèrement dans la rue presque déserte. Jetant un regard à ma montre, je m’aperçus qu’il était en réalité déjà… 20h ? Je n’avais vraiment rien vu passer… Me rendant au bar du coin, je commandais un thé sencha pour me réchauffer, m’installant confortablement sur une banquette en retrait du lieu aux allures de bar français élégant du début XIXème. Sortant un roman de poche que j’avais emmené avec moi, je repris ma lecture là où j’en étais resté, les heures défilant les unes à la suite des autres. Mais lorsqu’à cette heure à présent avancée de la nuit de plus en plus de monde survint, je décidais de m’en aller, laissant une place libre aux personnes qui attendaient en même temps que je ne désirais absolument pas être en compagnie de tant de monde. J’avais besoin de calme et de sérénité, c’était la seule chose que je demandais.

Sortant au-dehors, mon livre coincé sous le bras tandis que j’enfilais une paire de mitaines noires, comme l’étaient de toute manière toutes mes affaires, je marchais tranquillement jusqu’à parvenir face au canal qui traversait la ville, non loin d’une boîte de nuit sans entendre pour autant le volume assourdissant en provenir. M’asseyant sur un banc isolé qui lui faisait face, j’observais le jeu des lumières que formait la luminosité des réverbères qui dansaient sur les remous de l’eau. Absorbé par ce spectacle apaisant, je laissais ainsi mon esprit s’évader en ne pensant plus à rien, portant dans un monde obscur et ailleurs qui me faisait tant de bien en m’offrant ce répit que je recherchais. Jusqu’à ce que soudain un type qui devait avoir approximativement mon âge, à en juger par son apparence, ne me dise d’une voix peu assurée qui me sortit aussitôt de mes pensées.

« Hé… tiens, toi aussi tu as l’air de t’habiller style gothique ? »

Tournant la tête vers lui, je découvrais de mon regard d’azur un jeune homme sans doute de quelques centimètres plus petit que moi, habillé effectivement dans le même style que moi. Un léger sourire se dessina sur mes lèvres à ces mots, en aucun cas moqueur mais en ce qu’il semblait avoir autant de facilités que moi à s’adresser à d’autres personnes. Bien, au moins n’étais-je finalement pas le seul.

« Oui, en effet je le suis. » Lui répondis-je, ne sachant trop quoi répondre d’autre.

En même temps faire un brin de discussion n’avait jamais été mon fort. Pour autant quelque chose en lui me renvoyait une image de confiance. De plus, je savais combien tenter de faire un pas envers un inconnu était particulièrement difficile, alors je me devais d’en faire un à mon tour. Et après tout entre gothiques nous ne pouvions que nous comprendre, n’est-ce pas.

« Ton visage m’est familier. Tu es de Rayen, je suppose ? » Lui demandais-je sur un ton posé et calme, comme à mon habitude, tentant de briser quelque peu mon masque de froideur habituel qui me poussait à me méfier de tous. Mais nous n’avions pas réellement l’air si différent, au fond. Même si je ne le connaissais absolument pas, c’était une sorte d’intuition que je possédais.

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Etan S. Twistyume

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MessageSujet: Re: Rencontre entre deux gothiques PV Rin   Rencontre entre deux gothiques PV Rin Icon_minitimeJeu 31 Jan - 11:11

Je regardais toujours le jeune devant moi, arborant un sourire peu assuré, je l’avoue bien. Je restais debout tranquillement, devant lui ne sachant à vrai dire pas quoi faire qu’un petit silence s’était installé.

« Oui, en effet je le suis. »

Cela me rassura quelque part. Entre gothique, on devrait alors se comprendre, nous qui aimons beaucoup plus la solitude que les endroits plus qu’animés, nous qui ne sommes pas vraiment doués pour les relations humaines, faut le dore aussi. Je crois que tout le monde a peur de ce que nous sommes ; comment nous nous habillons. Enfin, pour ma part, le seul qui m’a accepté est porté disparu à ce temps…

« Ton visage m’est familier. Tu es de Rayen, je suppose ? »


Bizarrement, j’aimais cet air posé et ce ton calme dont il a pris pour me poser cette question. Je crois que je me sentais un peu plus à l’aise comme ça. Peut-être sans gêne, je m’assis sur le banc qu’il squattait puis le regarda, essayant de lui faire un sourire un peu plus chaleureux mais difficile, même avec toute la volonté du monde, ça ne le faisait pas… Cela m’en faisait penser au combien je n’étais pas doué avec les autres personnes que mon Tony… Je ne suis même plus sûr de dire que je suis réellement en couple… J’étais entrain de me perdre dans mes pensées, sans avoir encore répondu à mon interlocuteur. J’suis méchant, insociable, même pas capable de répondre tout de suite à une question. Il faudrait vraiment que je révise mon comportement, surtout face à un « ami » gothique.

« Oh… oui, je suis en effet de Rayen, je suppose dans ce cas que toi aussi ? »

Ce n’était pas ironique, en tout cas pas méchant du tout de ma part, juste de la surprise. Enfin, en espérant qu’il ne le prenne pas mal. Oui, l’embrouille totale ; Etan au sens féminin est de retour. C’est fou ce que quand je commence à m’embrouiller moi-même, tout devient flou et du coup je laisse mes instinct de mâle pour ce côté féminin de ma personne. Je le regardais toujours m’allumant une cigarette par la suite pour essayer déjà de me calmer. Un grand besoin en effet de faire le vide et de redevenir celui que je devrais toujours être, comme la sale p**e me servant de mère. Je tirais une taffe sur mon précieux petit tube de nicotine avant de nouveau poser mon regard sur le jeune homme.

« Ca te dit un verre ? Même étant en dehors de la boite, je n’arrive pas à être tranquille. »

Finalement, j’étais entrain de faire un pas vers le non retour. Moi qui ordinairement n’aurais jamais demandé ça, je m’y mets. Je crois que finalement, je peux enlever les masques. Après tout, lui aussi c’est un gothique donc je pense que je peux lâcher du leste. @-@ C’est bien ce qui me semblait ; je commence complet à perdre les pédales ce soir et dire que je n’ai rien bu en plus. Faut le faire tout de même ! Ma tête est toute chamboulée que cela doit même se voir extérieurement même si j’essaie de faire très attention à rester le plus impassiblement possible. La maîtrise de soi, toujours le problème que j’ai eu à vrai dire…

Mon cœur aussi doit en faire des siennes, j’entends une fois de plus la machine commencer à s’accélérer comme un malade. Vite que je me calme, très sérieusement, on pourrait croire tout un tas de chose en fait. J’attendais alors qu’il me réponde tout en terminant ma cigarette, relevant de temps à autre un regard sur lui et surtout essayer de me calmer une bonne fois pour toutes ; mon secret pourrait vraiment être en danger rien qu’avec mes pensées qui commencent à divaguer.

[HRP : désolé si mon post est pourrave u_u le tien était inspirant mais je trouve le mien pourrave]
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MessageSujet: Re: Rencontre entre deux gothiques PV Rin   Rencontre entre deux gothiques PV Rin Icon_minitimeVen 1 Mar - 1:47

Spoiler:

« Ton visage m’est familier. Tu es de Rayen, je suppose ? » Lui dis-je.

Je n’aurais su l’affirmer avec exactitude, mais d’un autre côté il me semblait réellement le connaître. Bien sûr il avait tout comme moi un style qui ne passait pas réellement inaperçu, surtout dans un monde où l’apparence est le premier élément qui nous intègre ou nous expulse au contraire de la société. Bien entendu, il était inutile de préciser à quelle classe les gothiques appartenaient, mais entre nous nous savions réellement que nous étions loin d’être ces personnes que l’on pense que nous sommes. Je ne parle bien sûr pas des personnes qui se prétendent être gothiques en s’habillant (ou plutôt se déguisant, soyons honnête) de la sorte sous prétexte que l’on veut se rebeller contre je ne sais qui, et se démarquer des autres. Ces gens-là donnent une image qui est tout sauf celle que représente véritable ce mouvement, mais soit. Ca n’était franchement pas là le moment de faire un congrès sur l’univers gothique et ses dérives, n’est-ce pas ? Bref, tout cela pour dire qu’il ne m’était pas passé inaperçu lorsque je l’avais croisé dans les couloirs du pensionnat. Pour dire vrai, j’étais même certain que c’était le cas, bien que je n’étais pas du genre à me fondre dans la masse, attendant plutôt que les couloirs se vident pour tracer dans le bâtiment. Mais il ne devait franchement pas être non plus du genre à se mêler facilement à la foule, et je ne pensais pas cela pour le stigmatiser, mais bien plus à cause de ce qu’il renvoyait. Car j’ai beau ne pas le connaître, il avait quelque chose dans son attitude en retrait et son regard aussi triste que réservé que je comprenais largement pour posséder le même. En réalité, sans le connaître je sentais que l’on se ressemblait bien plus que je ne pouvais le comprendre encore.

« Oh… oui, je suis en effet de Rayen, je suppose dans ce cas que toi aussi ? » Me demanda-t-il.

A sa question, un léger sourire se dessina sur mes lèvres, pourtant tout sauf moqueur à sa remarque. Un nouveau point commun qu’ils possédaient sans le moindre doute était cette incapacité à parler avec naturel, du moins sans se poser mille et unes questions qui nous poussent sans cesse à nous faire constater que l’on est à des années lumières d’avoir un talent pour la sociabilité. Au contraire, comme moi il semblait très mal-à-l’aise lorsque l’occasion se présentait pour lui de faire connaissance, mais étrangement c’était justement sa gêne qui me poussait inconsciemment à me sentir disons en sécurité. Je savais qu’il ne me jugerait pas au fond, tout comme moi je ne le ferai pas. Qui étais-je non seulement pour cela ? Personne, tout comme je ne pouvais pas supporter que l’on me colle une étiquette sans apprendre à me connaître, comme on l’avait déjà si souvent fait.

« Oui. Ça doit faire deux ans, maintenant. » Acquiesçais-je.

Menant une cigarette à ses lèvres dont il allumait l’extrémité avant d’en tirer une bouffée, je passais une main dans mes cheveux noirs d’ébène tandis que la brise mordante continuait à souffler dans les environs, m’arrachant un bref frisson à son passage tandis que j’essayais de remettre un peu d’ordre dans mes cheveux rebelles.

« Ca te dit un verre ? Même étant en dehors de la boite, je n’arrive pas à être tranquille. » Me proposa-t-il.

Etrangement, je sentais qu’une anxiété réelle commençait à poindre en lui. Pourquoi ? Je n’en avais absolument pas la moindre idée, et durant quelques secondes l’envie de refuser me prit plus pour lui rendre service qu’autre chose en supposant que ma présence devait bien plus le gêner qu’autre chose. Mais jusqu’à preuve du contraire c’était lui qui était venu vers moi, et lui également qui m’avait proposé ce verre. Sans compter que refuser pourrait largement être prit d’une manière extrêmement douloureuse pour lui, du moins aurait-ce été le cas si j’avais été à sa place, prêt à prendre sur moi pour surpasser ma timidité et mon mal-être pour faire un pas vers un autre. Alors non, je ne pouvais décemment pas refuser, de même que finalement ça n’était sans doute pas une mauvaise idée. De toute manière je ne désirais pas encore rentrer au pensionnat. J’avais besoin de décompresser de cette journée où j’avais dû remuer les souvenirs les plus sombres de mon existence pourtant encore bien courte, alors finalement ça n’était pas là une mauvaise idée que d’accepter.

« Avec plaisir. Il y a un bar juste au-dessus de la boîte je crois. Enfin du moins c’est ce que j’ai entendu dire, donc si ça te tente ça me va très bien. A cette heure-ci, je doute qu’il y ait grand monde à l’intérieur. »

Après tout, il devait bien être plus de minuit maintenant, et les seules allées et venues que je voyais étaient celles des jeunes qui rentraient ou ressortaient du Crazy Night. Avec un peu de chances, nous serions donc plus tranquilles à l’intérieur, tout en sachant qu’au moins ce soir je ne serai pas mort de froid sous ce vent qui soufflait décidément de plus en plus.

Me levant alors du banc, je me rendais compte que j’ignorais absolument son nom. C’était pourtant un début pour faire connaissance je suppose. Réajustant mes mitaines, je lui dis alors en croisant à nouveau son regard d’un bleu aussi pur et clair que le mien :

« Au fait, moi c’est Rin. Rin Nakamura. » Me présentais-je.

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MessageSujet: Re: Rencontre entre deux gothiques PV Rin   Rencontre entre deux gothiques PV Rin Icon_minitimeMar 12 Mar - 12:28

Je l'écoutais tout attentivement ; alors ça faisait déjà deux ans qu'il était dans ce pensionnat. J'imagine que les temps ont du être dûr... surtout si l'on rencontre personne ou encore d'autres raisons à prendre tout de même en considération. Une fois ma cigarette finie, le mégot atterrit une fois de plus contre ma chaussure à terre. La lune se réflétait dans la nuit noire, cette nuit que j'aime tant. Cette couleur aussi.

« Avec plaisir. Il y a un bar juste au-dessus de la boîte je crois. Enfin du moins c’est ce que j’ai entendu dire, donc si ça te tente ça me va très bien. A cette heure-ci, je doute qu’il y ait grand monde à l’intérieur. »

Quelque part, je fus content qu'il reste encore en ma compagnie. Deux gothiques ensembles, ça va décidément très bien. Je regardais vite fait l'heure ; à peu près minuit. Ouais, à présent tous seraient plutôt à la boite qu'au bar donc raison de plus de pouvoir être tranquille. Je ne voulais en aucun cas tomber sur les filles avec qui j'étais... elles m'auraient encore ennuyé pour que je reste avec elle dans ce que j'appelle une foule de masse. Trop de monde tue le monde, vraiment.

Je regardais ensuite le jeune homme qui se levait alors du banc. Nous allions alors pouvoir nous rendre dans le bar, certainement faire un peu plus connaissance. Je me rends compte d'ailleurs que je ne me suis présenté ; alors que c'est la base même de la politesse. Ah bah Bravo Etan...

« Au fait, moi c’est Rin. Rin Nakamura. »

Il s'appelait donc Rin, j'avoue que j'aimais bien ce prénom même si bon, je suis presque en adoration devant les deux miens. Les mains dans les poches, je marchais tranquillement, en prenant bien mon temps pour me rendre au bar. Je l'attendais bien sûr, enfin de toute manière, j'avais juste tout le temps. Personne qui ne m'attends à la maison pour me dire que je dois aller me coucher ou encore autre chose. Je lui offris alors un petit sourire tout en le regardant :

« Enchanté, moi c'est Etan Shinrei Twistyume. »

Je passais ensuite une main dans mes cheveux, une habitude que je ne perds pas en vieillissant... C'en est juste ironique. A présent que les présentations de noms au moins, il ne restait plus qu'à essayer de faire bien plus connaissance. Ouais, je recommençais à penser toutes sortes de choses de mon côté otomen. Après tout, c'est ce que je suis au plus profond de moi... Je crois que je n'arriverais jamais à vraiment penser plus de 20min en tant que vrai homme. Tss...

Bref, je regardais de nouveau Rin en me disant que vraiment on arriverait sûrement à se comprendre sur certains points. Nous nous ressemblions tellement... Tout en marchant et en regardant de temps à autre le ciel, je me décidais de me retourner de nouveau vers mon interlocuteur.

« Rin... tu te plais toi au pensionnat ? »

La certaine solitude dont je faisais preuve à l'habitude, tous les jours ou du moins presque, commençait à me peser un peu lourd ; je pense que cela se voyait d'ailleurs un peu sur mon visage qui semblait juste mélancolique voire nostalgique. Si au moins, j'avais ne serait-ce qu'un vrai ami masculin, peut-être est-ce que je me sentirais moins seul et mieux psychologiquement parlant ?

« Hm.. excuse-moi c'était certainement une question un peu idiote de ma part... Tu veux boire quoi ? »

Je m'en étais rendu compte un petit moment après que nous étions à côté du bar. J'ouvris la porte tout en attendant Rin. A ce qui paraît, j'ai toujours été un peu galant dans l'âme ; cela se peut, peut-être... qui sait...

[Hrp : en espérant que ça te plaise]
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MessageSujet: Re: Rencontre entre deux gothiques PV Rin   Rencontre entre deux gothiques PV Rin Icon_minitimeVen 22 Mar - 21:24

Le bar… Oui, c’était une perspective plus plaisante que de continuer à se les geler dehors alors que le vent se faisait à chaque seconde plus mordant, encore et encore. Me redressant, je passai une main sur ma longue veste gothique pour la lisser un minimum histoire de ne pas ressembler à un épouvantail et pour me protéger un peu mieux du froid, je passai à nouveau ma main dans mes cheveux noirs corbeau pour les remettre un minimum en place, avant de me rendre compte d’une chose pourtant primordiale, du moins me semblait-il, lorsque deux êtres font connaissance : des présentations. Comme quoi, nous avions l’air aussi doué l’un que l’autre à ce niveau là, mais très sincèrement ça m’arrangeait. Pour une fois, je ne me sentais pas en décalage, mais bien plus en présence d’une personne qui me ressemblait sur des points qui me faisaient me sentir plus à l’aise. Je n’avais ni la sensation d’être une sorte d’extraterrestre, ni celle d’être jugé. Il était comme moi, c’était tout ce qu’il y avait à dire, et savoir également que je n’étais pas le seul dans ce triste monde à être aussi mal en société me rassuré considérablement, même si je n’en avais jamais douté.

Me retournant vers lui en ajustant l’une de mes mitaines en laine, je lui dis :

« Au fait, moi c’est Rin. Rin Nakamura. »

Les mains dans les poches, le type me suivit tandis que nous prenions la direction du dit bar, nos pas s’enfonçant dans les restes de neige qui demeurait tapie au sol. Un léger sourire aux lèvres, ses yeux bleus rencontrèrent une nouvelle fois l’azur doux du mien lorsqu’il me répondit à son tour :

« Enchanté, moi c'est Etan Shinrei Twistyume. »

Lui rendant son sourire, je hochais la tête pour lui montrer que le plaisir était sincèrement partagé. En effet, je sentais que derrière cette carapace se cachait une immense richesse intérieure. Tout comme il en existe dans tous les êtres sur Terre - sauf cet homme que je haïrai à jamais et qui avait assassiné ma famille – il y avait ce je-ne-sais-quoi chez ce fameux Etan qui m’intriguait sincèrement. Bien entendu, j’étais à des années lumières de posséder une curiosité malsaine et mal placée, mais je faisais confiance en mon intuition et en mon instinct. Si le « fil » était passé depuis le début entre nous, du moins semblait-ce être le cas, je me sentais déjà un peu plus à l’aise que d’accoutumée avec en comparaison avec d’autres étrangers. Et le concernant, je savais déjà qu’aucun jugement de sa part n’opèrerait sur ma personne quant à mon allure ou un truc dans le genre.

Mais pour autant, rien n’était encore gagné. Regardant autour de moi en me mordillant légèrement la lèvre, quelque peu mal-à-l’aise à cause de ce silence que je ne savais comment rompre, je regardais autour de moi, avant que, à mon plus grand soulagement, ce soit lui qui se lance.

« Rin... tu te plais toi au pensionnat ? »

Tournant la tête vers lui, je le dévisageai un bref instant, avant de lâcher un léger soupir. A la différence peut-être de nombreuses autres personnes, je comprenais parfaitement le pourquoi de cette question. Cependant, je n’eus pas le temps de lui répondre, celui-ci me coupa pour me dire d’un air navré :

« Hm.. excuse-moi c'était certainement une question un peu idiote de ma part... Tu veux boire quoi ? »

Mais une nouvelle fois je n’eus rien le temps de dire que la porte du bar s’ouvrit pour laisser sortir un couple de clients. Me tenant la porte, je le remerciai d’un léger sourire empreint de gratitude et entrai dans le bar encore un peu bondé, malgré que les clients commençaient à partir au fur et à mesure.

« C’est bon, dans quelques minutes il y aura moins de clients et moins de bouquant. Ca te va, là-bas ? » Lui demandais-je, en désignant du doigt une table légèrement plus excentrée de toute population.

Nous dirigeant vers celle-ci, nous nous assîmes. Ôtant ma veste alors que nous étions enfin au chaud, je lui dis :

« Pour en revenir à ta question non, elle n’était pas idiote du tout. Au contraire, je comprends que tu me la poses. Pour être honnête, au début ça a été un peu l’horreur, mais j’ai toujours été habitué aux endroits disons difficile pour des personnes qui « sortent du lot ». Ce qui m’a fait accepter Rayen c’est le fait que c’était bien loin de l’enfer dans lequel j’ai grandi, et les connaissances que j’ai pu y faire. Mais si tu me poses cette question, je suppose que c’est parce que de ton côté tu n’y ai pas encore à ton aise, je me trompe ? Enfin, tu n’es vraiment pas obligé de me répondre, excuse-moi si j’ai été indiscret… » Lui dis-je en passant une main dans mes cheveux, tic habituel lorsque j’étais mal-à-l’aise.

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