Le Pensionnat Rayen est un RPG manga où tu incarnes un adolescent de quinze ans et plus ou un adulte du personnel, dans un pensionnat remplis d'élèves aux caractères bien divers. Entres originaux, musiciens, gothiques, sportifs, pom-pom girls, neutres, racailles, emos, artistes et punks, trouveras-tu ta place ?
Le Pensionnat Rayen est un RPG manga où tu incarnes un adolescent de quinze ans et plus ou un adulte du personnel, dans un pensionnat remplis d'élèves aux caractères bien divers. Entres originaux, musiciens, gothiques, sportifs, pom-pom girls, neutres, racailles, emos, artistes et punks, trouveras-tu ta place ?



 
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 I Looose my Miiiind ♪

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Juniel A. Tsukiyama

Juniel A. Tsukiyama


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♣ Colocataires: Kiyoshi Masamune & Kamenashi Misato & Asher Arsh
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MessageSujet: I Looose my Miiiind ♪   I Looose my Miiiind ♪ Icon_minitimeDim 3 Fév - 20:37

  • Dimanche. J'étais resté dans mon lit jusqu'à 10h alors que mon seul coloc' présent était resté enfouis au fond de son lit, sous sa couette. Les autres étaient absents depuis vendredi soir. Je ne leur parlais pas trop, mais j'en avais conclu qu'ils profitaient de leur weekend pour rentrer chez eux, dans leur famille. Ils en avaient de la chance. Séoul, Jeju-dõ, elles me manquaient. Une fois douché & habillé d'un long pull blanc en fine maille laineuse toute douce, bien ample, qui laissait à peine dépasser mes doigts de mes manches, d'un slim beige clair & de Dr Marteens blanche elle aussi, à semelle noire, j'étais allé me balader dans le pensionnat, mes écouteurs sur les oreilles & ma tablette dans son petit sac. J'y avais croisé un ou deux élèves, pas plus. C'était le calme plat aujourd'hui. Il n'y avait strictement rien à faire.

  • Je marchais au son de ma musique, ne pensant à rien, je la laissait guider mes pas, peut importe où ils me mèneraient. Mais je ne sortais pas dehors. Les magasins étaient fermés, à quoi bon, & puis, je n'avais pas envie de côtoyer le froid. Après quelques minutes, je m'étais retrouvé dans une partie du pensionnat que je connaissais bien. Enfin presque. Il y avait cette pièce. Cette pièce où je n'avais jamais mis les pieds, car il n'y avait pas encore de prof; c'était bien dommage soit dit en passant. Je poussais la porte de la salle de danse & je fus assez surpris de voir qu'elle n'était... pas poussiéreuse. Je ne devais pas être le seul à venir dans cette pièce, le miroir était intact & le sol glissait parfaitement bien, juste ce qu'il faut. J'avais fait le tour de la salle après avoir posé ma tablette au sol. Je pinçais mes lèvres, envieux alors que ma musique m'y poussait de plus en plus. Ces quelque notes de guitare me suffirent. Mon corps fut emporté par la mélodie aussi douce soit elle, comme un tsunami emporte ses victimes, je dansais comme je ne m'étais pas laissé aller depuis que j'étais arrivé ici. N’arrivant même plus à contrôler mes pas, je semblais possédé. Ce démon musical s’acharnait sur moi à nouveau, j'adorais cette sensation qui ne semblait plus vouloir se retirer. Mes yeux fermés, je savourais la douceur de cette musique, marmonnant quelques mots dans ma langue natale.

    ~ Geok jeong haji mal a nan algo shipeun namja I just wanna know your name
    Ok cha geun cha geun ga ja u rin nam deul gwa jom dal la I just wanna know your name
    Nan neo hana man bogo isseo you know what it is nae jin shimeul boyeo julge...

  • Vivant. Je me sentais vivant. J'oubliais tous mes petits soucis, ce manque que j'avais avait comme disparu, comblé par cette danse qui s'ancrait au fur & à mesure dans ma mémoire. Je m'arrêtais alors en entendant ma tablette émettre un son strident. Je retirais un de mes écouteurs & m'asseyais en tailleurs sur le sol de la salle de danse. Un mail. Des mails. Je zappais tous ceux que je ne voulais pas lire dont celui qui venait d'arriver, & me penchais sur un que j'avais déjà ouvert. Je téléchargeais la mélodie & l'écoutais. Une démo de mon studio préféré de Séoul. Le rythme était entraînant. J'aimais beaucoup. Je voyais bien ce que je venais de danser sur cette mélodie. Avec quelques petits changements. Je me dirigeais vers la chaîne hi-fi & branchais mon fil afin que la musique soit diffusée à travers. Et je reprenais. Mon premier essai n'avait été qu'un entraînement, je me mettais à fond sur cette mélodie. Une heure plus tard, j'étais satisfait & laissais ma tablette filmer, pour renvoyer la démo. Je m'étais alors étendu sur le sol, épuisé. Je n'avais pas fait ça depuis trop longtemps. La musique continuait de se jouer dans la pièce je me sentais bien, malgré tout.

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Angelic Matthews

Angelic Matthews
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MessageSujet: Re: I Looose my Miiiind ♪   I Looose my Miiiind ♪ Icon_minitimeDim 31 Mar - 21:51

    Dimanche ; matinée :

    Je fus réveillée par ce si peu supportable « biiiiiiip » qui envahissait la pièce. A la manière dont on censurerait un juron, le réveil de mon colocataire censurait mon sommeil ainsi que celui des autres occupants de la pièce. Je tournais la tête et piochait hasardement mon mobile sous mon oreiller : 5h15. D’accord… 5h15… Un dimanche matin ? Mais c’était une blague ?! Il se levait d’un pas décidé, éteignant le perturbateur au passage. Tandis qu’il se dirigeait vers la salle de bain, je repartais en direction de rêves irréalistes mais pourtant si beaux.

    10h. Un sursaut me tirait des bras de Morphée. J’étais paniquée, la sueur coulait sur mon front. Je sentais mon pyjama coller à mon dos. Un cauchemar. Ce rêve si épouvantable que l’envie qui résidait en moi à ce moment n’était autre que celle de rentrer à Swansea. Replongée dans ce rêve, le reste perdait toute mon attention. Je revoyais alors Abby, ma jeune sœur, dans les bras de ma mère. Son corps, sans vie, dans les bras du monstre qui venait de la tuer. L’alcool l’avait emportée. De nombreux souvenirs remontaient, je revoyais ce jour. Celui qui avait commencé ma descente aux enfers, celui qui lui avait donné l’idée de se débarrasser de moi. Je fus tirée de mes songes par la sonnerie du téléphone de mon second colocataire. Lui-même, sorti de son sommeil, grommelait. Il balança l’appareil par terre pour retourner dans un sommeil des plus profonds. Il ne m’entendit pas sortir de mon lit et sauter dans les premiers vêtements piochés dans l’armoire : une marinière à manches longues, un gilet gris, une jupe blanche. Pour les pieds, j’optais pour de petites chaussures plates ; des ballerines. Prenant juste de quoi manger, je me sauvais en vitesse, m’évadant de ce sanctuaire de sommeil.

    Je tournais en rond sans même m’en apercevoir. J’avais envie de me poser dans un coin, mais j’avais également envie de me promener, de visiter. Ce pensionnat, je ne le connaissais qu’en apparence. Jamais je n’avais prit le temps de le visiter dans les détails, les profondeurs. Je savais à peine où se situait l’administration. La buanderie, les sous-sols restaient un mystère à mes yeux. Je ne m’en plaignais pas, j’étais arrivée il y a peu après tout. Je connaissais une partie des salles de classes. Je passais une majorité de mon temps dans celles-ci, si bien que je savais où se situait quelle salle et combien de temps il fallait d’une classe à l’autre. Je n’aimais pas être en retard, mais cela arrivait parfois sans que je le veuille. Ces jours-là, en fonction des professeurs, je me retrouvais à lézarder au dehors, loin de ces gens qui travaillent sans cesse.

    Mes pensées m’avaient conduite dans un couloir que je ne connaissais pourtant pas, bien qu’il se soit situé dans la partie du pensionnat que je fréquente le plus. J’avançais doucement. De la musique s’échappait d’une des salles, celle tout au fond. L’atmosphère se fit pesante, angoissante, tandis que je mettais un pas devant l’autre. Je sentais mon cœur battre la chamade dans ma poitrine, mon ventre se nouait à l’idée de savoir ce qu’il y avait derrière cette porte. Je pense que j’avais trop regardé de film d’horreur avec Shawn pour m’imaginer des scènes pareil ! J’avançais d’un pas décidé et jetait un œil dans l’entrebâillure, persuadée que j’allais y laisser ma peau.

    Mais ce ne fut pas un horrible monstre ou un homme masqué armé d’une tronçonneuse qui m’attendait. Juste un élève. Une seule personne était ici. Cette personne, elle dansait. Elle dansait d’une manière élégante, sans doute avait-elle prit des cours. Ou alors, elle avait un véritable don. Je restais scotchée là, comme pendue à la beauté de la chose. Les seules danses que je connaissais étaient les danses de salons. En Angleterre, je dansais souvent lors des réceptions, des fêtes et des mariages. Enfin, je dansais avant que mon cousin vienne me kidnapper. Nous nous évadions souvent, préférant l’air frais et la nuit étoilée que le vin rouge et les robes de hautes coutures. Allongés dans l’herbe, nous passions des heures à rire, à chahuter, à se raconter nos histoires, à s’en-…

    Je fus coupée dans mes pensées lorsque la musique s’arrêtait. Elle reprit rapidement tandis que la personne qui dansait s’allongeait au sol. Sans doute était-elle fatiguée après ces efforts. Je passais la tête furtivement de manière à mieux voir ce qu’il se passait, à qui j’avais à faire. Surprise par des cris d’élèves qui riaient en passant dans les couloirs voisins, je sursautais trébuchais sur mon sac posé à mes pieds et tombait à la manière d’un pingouin. J’avais le corps dans la salle, sur le parquet, et les pieds dans le couloir, sur le carrelage. Entrée magnifique, époustouflante, digne des potiches les plus perfectionnées ! J’avais l’art et la manière de toujours me faire remarquer quand il ne fallait pas. Je me relevais. Appuyée sur mes jambes, je me frottais le front en grognant. Le rouge ne tardait pas à envahir mes joues.

    « Je… Je suis désolée. Je vais tout de suite me faire oubliée et retourner aux cuisines, oui je sais je connais la procédure. »

    Je soupirais avant d’ouvrir grand les yeux. J’avais prit ce reflexe avec ma mère, il était resté sans même que je m’en rende compte. Je me frottais la tête en riant nerveusement.

    « Hahaha ! Haha ! Ha… Hé… Pardon. Je vais y aller hein… »
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