Qu’est-ce que je pense de vous? Je ne sais pas. Vous n’êtes pas digne de mes pensées.
Les relations avec les autres, ben déjà, c’est pas vraiment son truc. En fait c’est pas DU TOUT son truc, plus précisément. Ezéchiel déteste tout le monde. Vraiment. Il le dit franchement et ne s’en cache pas le moindre du monde. Il peut se montrer blessant envers certaines personnes sans même s’en rendre compte.
On dirait même qu’il passe son temps à ruminer dans son coin et à prendre tout le monde de haut. Issu d’un milieu aisé, il considère un peu tout le monde comme « pauvre ». Il a dû mal à parler, ne serait-ce qu’adresser la parole, au gens qu’il considère comme une classe sociale en dessous de lui. Complètement snob, en quelque sorte. En plus de cela, Le jeune homme est aussi trop émotionnel et a souvent du mal à contrôler ses émotions. Il peut céder à nimporte quel moment à la panique et devenir complètement hystérique. Ou du moins, pas très loin de ça.
Lorsqu’il parle, il a une façon de parler qui fait que l’on comprend très vite qu’il méprise un peu tout le monde. Il jure souvent et insulte pas mal les autres. Il dit n’en avoir rien à faire du destin des autres, mais si quelqu’un a un problème un peu par sa faute, il s’en voudra énormément, au point de s’insulter lui-même.
Ezéchiel a de nombreux centres d’intérêt diverses et variés. Une de ses grandes passions est la stratégie militaire. Il possède d’abord une grande collection de livres à ce sujet et a vu beaucoup de film. Il prépare lui-même ses propres plans de guerre, car selon lui, cale pourrait toujours servir. On est jamais trop prudent hein…
Il s’intéresse beaucoup à la magie. Mais il n’est pas stupide non plus, Ezéchiel, alors même s’il dit s’intéresser à la magie, il n’y croit pas du tout. Mais il adore ça quand même. Il a d’ailleurs une grande collection de baguettes magiques plus farfelues les unes que les autres. Et même s’il répète qu’il ne croît pas à la magie, il lui arrive de temps en temps de prendre une de ses baguettes et d’essayer de jeter un sort.
Même si Ezéchiel se montre distant avec les autres, c’est qu’il a été très souvent rejeté. La seule personne avec qui il aimait être n’est morte, et il est persuadé que c’est de sa faute. Au fond de lui, il est très seul et aimerais bien avoir quelques amis .

Vous prenez l’intello typique que vous fusionnez avec gothique, vous avez Ezéchiel. Bravo.

Plus sérieusement, Ezéchiel est assez spécial physiquement (oui, une fois encore, lui, il les cumule les choses spéciales). Plutôt grand, il atteint un bon un mètre quatre-vingt. D’autant plus qu’il a l’air plus grand qu’il l’est en réalité vu qu’il n’est pas épais du tout. Même un peu maigre en fait. D’une pâleur maladive, la plupart des gens pensent qu’il n’a pas dû voir la lumière du soleil depuis un bon bout de temps. Certes, il ne sort pas beaucoup et n’aime pas spécialement sortir en plein jour, mais c’est juste naturel chez lui. Il a toujours eu la peau très claire, même jeune.
Ses cheveux, mi- longs, sont pour la plupart du temps coiffés en arrière. Ils rebiquent un peu et ne veulent généralement pas rester à leur place. D’un noir profonds mais naturel, Ezéchiel a décidé de se les teindre et a du coup une grande mèche violette au milieu de ses cheveux.
Ezéchiel a une mauvaise vue. Mais vraiment une vue pourrie. Vraiment. Il a donc des lunettes avec une monture noire. Mais ce n’est pas tout. Il a la vue tellement basse qu’en plus, il est obligé de mettre des lentilles en plus. Pour se démarquer un peu, Ezéchiel se met des lentilles colorées violettes. La véritable couleur de ses yeux est bleue, mais cette couleur tire aussi un peu sur le violet. Ses yeux sont cernés vu qu’il ne dort pas énormément.
Niveau vêtement, Ezéchiel, ce n’est pas un féru de mode. Par contre, il a son style, ça c’est clair. Habillé généralement de noir, il n’hésitera pas à mettre des pantalons à rayures, des capes ou des longs manteaux. Il prête attention à son style et aime avoir la classe (sa notion de classe à lui cependant) Il assume totalement son style par contre. Il porte aussi pleins de bagues qu'il enlève rarement.
Il n'est pas tatoué et n'a pas de piercings. Du moins, pas encore...

Certaines histoires sont ennuyeuses à en mourir. D’autres sont triste à en pleurer. Certaines histoires sont si niaises qu’elles vous donneront l’envie de vomir des arcs-en-ciel pendant une semaine. Il y a aussi les histoires trop heureuses. L’histoire d’Ezéchiel est un peu de tout cela. Une histoire heureuse. Mais avec des moments, certains plus calme et d’autres roses.
Ezéchiel, de son nom complet Ezéchiel Lukas Wagner, est né par une froide soirée de 28 octobre 1996 en Allemagne. Il était proche de minuit quand le nouveau-né vit le jour pour la toute première fois. Peut-être que ce gamin n’avait vécu que quelques minutes sur terre pour le moment, tout le monde s’accordait à dire qu’il avait des cordes vocales puissantes. En effet, trois heures s’écoulèrent sans qu’une seconde le petit Ezéchiel ne cesse de hurler.
Heureusement pour les tympans des parents, ça s’arrangeait en grandissant, apparemment. Même un peu trop. Vers ses trois ans, le petit garçon ne disait presque rien. Il savait parler, ça oui, mais c’était rare de l’entendre. Mais le pire, ce que l’on passait d’un extrême à l’autre. La plupart du temps quasi-muet, lorsque le petit môme se réveille et se met à parler, c’est presque impossible de l’arrêter. Ses parents ont finalement compris qu’il était doué en langues, mais qu’il n’aimait pas spécialement parler, c’est tout. Ses parents étant proche du Japon, un pays qu’ils affectionnaient tout particulièrement, Ezéchiel apprit à parler le japonais très tôt via un ami de leurs parents. Il prit aussi ses premiers cours d’anglais vers ses cinq ans. 2tant donné que Ezéchiel est le fils unique d'une riche famille, il avait tout quand il voulait.
Et le gamin, il était déjà un peu dérangé. Vers ses six-sept ans, lorsqu’il entra à l’école pour la première fois, c’était le genre de gamin que les autres évitaient. Peut-être parce qu’il parlait toujours bizarrement, ou parce qu’il avait la peau extrêmement pâle. On ne sait pas trop, mais il n’avait pas les caractéristiques d’un gamin de sept ans normal, mignon, et qu’on a envie de prendre dans ses bras. D’ailleurs il n’aime pas les câlins, alors ça ne le dérange pas le moindre du monde.
Et il grandit. Encore. Beaucoup. Vers ses huit ans, Ezéchiel découvrit la musique. C’est cool la musique. Mais pas n’importe laquelle. Ezéchiel se mit à écouter du métal gothique très tôt, ce qui ne manqua pas d’inquiéter encore plus ses petits camarades et d’accentuer sa réputation de « pas-normale-du-tout ». En plus, c’est un des premiers de la classe, donc il ne faisait que cumuler les différences. Rien à faire, se disait-il. Il s’en fichait d’être à part. De toute façon, il ne voulait pas changer. Ou plutôt, il ne pouvait pas changer.
Ezéchiel, lors de ses douze ans, se mit à affectionner tout ce qui était sombre. Il prit goût à s’habiller en noir. Il s’est même teinté les cheveux en se faisant une grande mèche violette. En tout cas, ça n’a pas plus à ses parents. Il s’est fait disputé comme pas possible ; mais il a gardé sa mèche quand même.
Même s'il avait été pour la plupart du temps rejeter par les autres, une jeune fille de son âge fini par s'entendre avec lui. Ils étaient devenus très bons amis. Ezéchiel lui demanda même de sortir avec lui. Mais cette dernière refusa et Ezéchiel poussa un grand coup de colère et refusa de lui adresser la parole ensuite. Après une semaine d'évitement total entre lui et cette jeune fille, le verdict tomba. Elle était morte, tuée par une voiture. Ezéchiel ne s'en ai jamais remis. Il n'arrête pas de se croire responsable de la mort de sa meilleure amie.
Il n’y a rien de spécial à raconter sur le reste de la vie d’Ezéchiel jusqu’à ses seize ans. C’était une partie un peu ennuyeuse, les jours se ressemblaient tous. Ezéchiel aussi trouvant sa vie monotone. Mais il n’y pouvait pas grand-chose. Avec le temps, Ezéchiel apprit à maîtriser complètement le japonais, et à avoir un bon niveau d’anglais. Ezéchiel s’ennuyant tout le temps. Et s’il ne faisait rien pour remédier à cet ennui mortel, il allait finir par devenir fou. Une solution s’offrait à lui : changer quelques choses. Mais changer quoi ? Tout simplement, changer de pays. Partir loin. Changer d’établissement scolaire. C’est ce qu’il fit. Ezéchiel quitta son Allemagne natale pour aller suivre sa scolarité au Japon dans un pensionnat nommé « Rayen ».