► Aspect psychologique

• Caractère : Sa famille pourrait dire d'Ambroisine qu'elle est parfaite. Son éducation stricte a fait d'elle une jeune fille obéissante, sérieuse, mais également hautaine. Si elle peut paraître froide, elle est cependant de nature aimante et déterminée. Elle est d'ailleurs très attachée à ses frères et soeurs. Fuyant toutes sortes d'ennuis, elle n'a pas eu beaucoup d'occasions de montrer sa détermination et semble désormais prête à y remédier. Elle déteste parler pour ne rien dire, et ses paroles sont à prendre avec sérieux, son éducation n'ayant pas laissé beaucoup de place à l'humour. Elle est tout de même capable de plaisanter, mais toujours avec détachement.
Elle n'a que peu de notions concernant la vie "réelle", en dehors du domaine des Van Eden. Elle ignore à peu près tout de la valeur des choses, si ce n'est leur valeur intrinsèque. C'est donc une jeune fille assez capricieuse.

► Histoire

• Histoire : Il était une fois sur Terre, une riche famille consanguine qui depuis des siècles et des siècles s'enrichissait au dépend de ses esclaves et vivait sur un parterre de jalousies, de vengeances et de meurtres. Ambroisine en était la dernière née. Elle n'avait qu'un seul grand père et qu'une seule grand-mère. En effet, ses parents étaient frères et sœurs et n'avaient pas eu d'autre choix que d'obéir aux désir ardent de leur père de conserver la "pureté" de leur sang.
Ambroisine était une petite fille modèle, mais on lui appris l'arrogance due à son statut social considéré comme parfait. On lui offrit une éducation poussée. Elle étudia les Lettres et apprit plusieurs langues avec les professeurs les plus prestigieux, ainsi que l'art de la peinture, notamment avec la famille Monseigneur. Mais les travaux de physique quantique et de biologie parfaite qui intéressait tant ses frères et soeurs ne suscitaient chez elle aucun intérêt particulier. Elle eut plusieurs sœurs [ la plupart malade mentale ] ainsi que deux frères.

Lorsque l'aîné de ses frères fut déshérité et chassé du domaine, Ambroisine ressentit comme un déchirement. En effet, à défaut de connaître quiconque venant de l'extérieur de la famille, elle portait tout son amour vers ses frères et soeurs. Sans nouvelles de son frère Lyude, elle décida au bout de quelques mois de laisser libre court à la détermination qu'elle avait tant refoulé pendant toute son enfance, et de partir à sa recherche. C'était également pour elle, qui avait grandit dans une sorte de prison dorée, l'occasion rêvée de découvrir le monde qui l'entourait en désobéissant à sa famille pour la première fois.