| Sujet: » Yse Hasukya. Ven 11 Mai - 18:33 | |
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[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] Yse Hasukya ; Alors, qui es-tu ? NOM(S)&PRÉNOM(S): Hasukya Yse AGE: 15 ans NATIONALITÉ: Japonaise ORIENTATION SEXUELLE:Homosexuelle ANNÉE SCOLAIRE: 1ère année GROUPE:Artistic Talent POURQUOI CE GROUPE: artiste parce que le théâtre c'est sa vie <3 PERSONNAGE SUR L'AVATAR: aucun
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Je n'ai pas de problèmes avec mon physique de jeune premier. D'un visage simple mais expressif –qui a une palette bien à lui d'expressions et de mimiques ; souvent destinées au comique, mais pas toujours cependant–, elle a des yeux très bleus –grâce à des lentilles de couleur, ils sont noirs à l'origine– et sans être d'une beauté frappante ou irrésistible, elle a des traits fins et assurés, tout comme le sont sa voix et ses gestes et une peau sans défaut –rare à son âge. Ses cheveux, roux de par une teinture, sont longs et soyeux, et forment une crinière de lion qui descend jusque dans son dos. Elle porte des habits chaque jour plus originaux, plus fantaisiste que ceux du jour précédent... ou du moins elle essaye. Cela donne parfois des choses... intéressantes. Son orientation sexuelle se voit clairement sur ses vêtements : multicolore = drapeau arc-en-ciel = drapeau de la "Lesbian and gai pride". Disons qu'elle n'a pas peur du regard des autres. Soutenez-la ou non, elle croit au pouvoir des fleurs ; du coup, il y a toujours au moins une fleur, si ce n'est plus, sur sa tenue du jour : qu'elle se retrouve en boutonnière, sur ses chaussures, imprimée sur un de ses habits, fraîche d'une cueillette du matin ou en plastique, elle signifiera souvent son humeur du jour, par exemple, si elle est triste –rassurez-vous, ce n'est pas souvent le cas–, elle aura un brin de lavande près de son visage, ou en boutonnière ; pourquoi ? Tout simplement parce qu'elle n'aime pas être triste, et qu'elle adore la lavande ; ou encore... si elle a besoin de soleil, elle aura un bouton d'or, si elle est fatiguée, de la lavande ou une pivoine rouge ou jaune, etc Cherchez-la si vous êtes joueurs, haïssez-la si vous préférez la ville, la violence et le béton à la nature, la joie et aux fleurs ; dans tous les cas, cela ne lui fera ni chaud ni froid –à part si vous lui faites un compliment ou lui parlez de fleur, évidemment. Elle a plusieurs perçings : un sur la langue, qu'elle change de couleur presque tous les jours, deux sur la lèvre inférieure, côte à côte, tandis que ses oreilles sont ornée d'un perçing dit "industriel" pour la droite et deux perçings plus "classiques" pour la gauche.
Mieux vaut un mauvais caractère que pas de caractère du tout. Excentrique sans être fo-folle, sûre d'elle sans en être imbue, elle est plus que certaine que c'est le théâtre qui lui a permit d'arriver à cet équilibre, qui reste tout de même aussi fragile qu'une figurine en verre soufflé sous une brise hivernale, tant le pas est infime entre assurance et prétention... En tous cas, elle a l'air heureuse en permanence, et d'aucun la surnomme de "sourire ambulant". Malgré tout, elle reste instable, la faute à ses déceptions amoureuses –comme beaucoup, elle a commencé par essayer les garçons, et cela ne l'a pas réussit...–, et n'est jamais loin du coup de barre... d'ailleurs, dès qu'elle est seule dans une pièce, sa fatigue psychique la rattrape et, dans ces cas là, son réflexe premier est de se rouler en boule dans un coin et de pleurer, car la première fois que cela lui est arrivé, elle a bien faillit faire quelque chose de beaucoup plus grave. Le pire dans tout ça, c'est qu'elle ne fait plus confiance. Oh, elle ne se recroqueville pas sur elle-même chaque fois qu'une fille ou qu'un garçon la drague, non, mais au fond elle n'y accordera pas de crédibilité, à long terme, et c'est cela qui lui fait mal, et encore plus mal du fait qu'elle en a conscience mais qu'elle ne peut rien y faire, car même si elle lutte contre ça, cette peur, cette... certitude que tout cela est éphémère est toujours là. Bref, à part ça, au premier abord elle paraît plutôt extrêmement joyeuse, excentrique, amusante et amusée, le rire facile, tout ça...
Ce n’est pas nous qui faisons l’histoire. C’est l’histoire qui nous fait.Yse a une histoire "normale", enfin plutôt banale, quoi. Il ne lui est quasiment rien arrivé de traumatisant, rien à marquer d'une pierre blanche non plus... cela dit, en seize ans dont les cinq premiers à ne rien faire de bien intéressant d'un point de vue adulte, on n'a pas encore assez vécu pour écrire une biographie. Ou alors pour quelques cas très rares. Du genre qui ont vu leurs parents mourir devant leurs yeux, qui ont fait partie des gens du voyage et se sont fait expulsés de toute part, qui ont échappé en loques à une catastrophe naturelle, qui on été obligés de se prostituer, etc Yse n'en fait pas partie. Elle n'a pas pour autant rien à dire, non ! Mais ce n'est pas du grand art, comme ce n'est pas forcément intéressant, passionnant, amusant... non, c'est simplement sa vie jusqu'à présent. Et le fil –pour ne pas dire l'unique– sur lequel s'est harmonisé sa vie n'est autre que le sixième art : le théâtre. Cet art, Yse en est amoureuse depuis son enfance. Le théâtre. Le Théâtre, même –avec une majuscule. C'est à six ans qu'elle a commencé à jouer. Bien entendu, c'est ses parents qui l'y ont mise, tout simplement parce qu'à six ans, on ne sait encore rien de ce qu'on aimerait faire, surtout parce que son grand frère leur a dit qu'il faudrait bien l'occuper, et qu'il avait commencé à essayer de lui apprendre la photographie... mais que la petite fille n'avait absolument pas accroché. Bref, à six ans, elle accrocha pleinement au Théâtre, après des débuts certes un peu timides mais édifiant car passés à regarder les autres jouer et à façonner son propre "jeu" –bien qu'elle ne l'ai pas perçu comme tel à ce moment-là–, dans sa tête. ¤
Je respirai un grand coup. Je m'appelle Yse. Yse Hasukya. Ceci –mon regard balaye le plateau, puis les spectateurs assemblés là– est ma première représentation. Dans une minutes, dans une poignée de secondes, ça va être mon tour. Enfin, ma première représentation... disons, la première où je vais être seule sur scène. Et ça y est, je peux le faire, je suis prête, j'en suis sûre. Et, et puis les autres aussi en sont sûrs, alors pourquoi m'inquiéter ? Mon regard dérive derrière moi. La prof de théâtre est là, ainsi que ceux de mes amis qui ne sont pas encore monté sur scène. Ils me sourient, m'encouragent tous d'un geste ou d'un hochement de tête. J'embrasse du regard tous ces gens, qui n'ont pourtant pas plus de onze ou douze ans, qui font pourtant preuve d'une maturité étonnante, et qui comptent tant pour moi, qui en ai onze cette année. Ils sourient tous? Ah, non... la prof ne sourie pas. Mais j'ai quand même l'impression que ses yeux m'encouragent, me... sourient. Je plonge dedans et y puise l'énergie qui me fait défaut... ..avant de me retourner, et d'avancer.
¤ Pourquoi est-elle allé au pensionnat Rayen ? Tout d'abord, parce que c'est l'école la plus proche –enfin, la moins loin– de son foyer qui propose des cours de théâtre, ensuite parce qu'il y a trois ou quatre ans, son frère aîné y a étudié –en se spécialisant dans la photographie–, et qu'il avait vanté dans et si bien le pensionnat que la petite Yse avait formulé un seul souhait : y aller aussi pour étudier le théâtre. Et elle y est depuis la rentrée. En somme, suit exactement les pas de son grand frère en y ajoutant finalement de belles touches personnelles : hippie –enfin, babacool– comme lui, belle, fière de son art comme il était fière du sien et intensément joyeuse, ainsi que blagueuse et sûre de ses gestes autant que de ses paroles –grâce au théâtre, auquel elle pense devoir tout. ¤ "Ah non, c'est un peu court mon ami !" Un air très sérieux sur nos deux visages. Tous les deux dans le même groupe de théâtre, lui un petit peu plus grand que moi en taille, moi née un petit peu avant lui, nous nous adorions l'un l'autre, et cela faisait quelques mois que nous sortions ensembles. Douze ans. J'avais douze ans.
"C'est un pic c'est un cap, que dis-je, c'est une péninsule !" répondit-il avant que nous n'éclations tout les deux de rire.
"Non mais franchement, je ne sais pas comment elle peut se la péter à ce point, continuai-je après avoir reprit mon sérieux. Comme si on était déjà de taille à se frotter à du classique !"
Il haussa les épaules et nous nous allongeâmes dans l'herbe, sous un ciel bleu d'été. Et puis, alors que je posai ma tête sur sa poitrine, mes sens me hurlèrent que quelque chose n'allait pas. J'ouvris la bouche pour dire quelque chose, mais il me devança.
–Tu sais, Yse... moi je pense qu'on peut se frotter à du classique, c'est juste que... –Quoi ? On est des même pas dans le groupe des ados ! Comment tu... –Voilà, c'est bien ce que je pensais. –Hein ? Qu'est ce que... –T'es pas libre, tu t'laisses dicter tes actes ! Au fond de toi, tu sais qu'on peut très bien jouer du théât' classique, et quc'est juste que les grandes personnes elles veulent pas qu'on le fasse pour conserver leur supériorité !
Je fronçais les sourcils et me relevai à demi. Ses yeux se plantèrent dans les miens. Durs. Les miens se durcirent aussi.
–Alors comme ça je suis pas libre ? –Pas d'après moi. –T'es méchant. –Non, j'dis la vérité. –Ah ouais, et tu veux la savoir ma vérité à moi ? Parce qu'elle me brûle les lèvres, là ! –comme si j'pouvais t'en empêcher ! fit-il méchamment.
J'aurais encore pu tout arrêter, lui dire que j'étais aller trop loin, cacher ma vraie vérité vraie... mais je n'en avais pas envie.
–Ben toi t'es qu'un prétentieux qui sait pas voir la vérité en face ! T'arriverais pas à jouer du classique même pour sauver ta vie, et en plus, t'es méchant et énervant depuis quelques temps, alors tu m'énerve, voilà !
Il me regarda et, pendant une poignée de secondes, je cru qu'il allait s'excuser... ..mais autant arrêter le cour d'un fleuve à mains nues. Ses yeux se parèrent d'une flamme dure et il ouvrit la bouche.
¤ Depuis, ils ne se sont plus reparlés. Yse est entrée dans le groupe des ados et lui, il est partit de la troupe pour aller dans une autre. Ah si, ils se sont reparlés un fois, une seule, juste avant qu'il parte. Cela n'a pas été très édifiant ni pour l'un ni pour l'autre, et ils sont repartis fâchés, chacun de leur côté. Mais la petite fille semblait attirer les garçons, et elle a pensé jouer à la grande personne en sortant avec l'un ou avec l'autre –sans aller plus loin, elle a douze ans et n'est pas nymphomane, hein–, mais finalement tout cela ne lui laissait qu'un arrière-goût désagréable et elle se demandait comment les grandes personnes arrivaient à vivre avec. C'est à peu près à partir de ce moment qu'elle s'est mise à s'habiller différemment des autres, à se teindre les cheveux, et à se mettre des lentilles de couleur bleue –dont elle a plusieurs nuances d'ailleurs. Et puis, la veille de ses quatorze ans, elle est tombé amoureuse d'une fille. C'était la première fois qu'elle ressentait un sentiment... vrai, entier, qui la laissait vide de toutes autres pensées, la première fois qu'elle aimait vraiment ! Mais cela s'est mal terminé... En tous cas, elle ne sait pas trop si elle s'en relèvera, parce qu'au fond, elle est plus brisée qu'autre chose. Bref, dans l'année qui a suivit, elle a totalement assumé le fait d'aimer les filles... et n'a récolté d'affection que de la part de garçons. Pas la peine de dire qu'elle en a repoussé plus d'un, bien que gentiment, trouvant cette ironie étrange et cruelle. Enfin bref, maintenant qu'elle est arrivée dans ce nouveau pensionnat, peut être qu'elle trouvera son bonheur, qui sait ? ¤ Que serait-elle devenue sans le théâtre ? Yse se pose souvent la question. En général, sa réponse dérive vers le "rien" ...mais peut-on être rien à seize ans ? Non, bien sûr que non ; la vrai réponse c'est qu'elle ne sait pas, mais qu'elle serait vraiment différente, car c'est en faisant du théâtre qu'elle s'est acceptée telle qu'elle était, c'est à dire une fille aimant des filles, et qu'elle s'est façonné le style qu'elle a aujourd'hui. ¤
Et voilà. J'y suis. Qu'est ce que je fais là ? Je ne sais pas. Ou plutôt, je n'arrive toujours pas à y croire, bien que je sois devant le fait accomplit. C'est tellement... incroyable ! Moi ! Ici ! Devant l'école dont mon grand frère m'a dit tant de bien et qui... Je secoue la tête. Ça sert à rien de déblatérer intérieurement devant cette grille de fer forgé. Strictement rien du tout. Aujourd'hui, je n'ai pas mis une tenue trop flashy. Pas le premier jour quand même ! Là, j'ai opté pour des collants à poids multicolore, des chaussures blanches, une jupe blanche à volants, un haut tout aussi blanc, une veste en jean et une pivoine rouge accrochée sur mon t-shirt. Je l'ai cueillis ce matin. Avec un sourire dans les yeux, je me laissai porter par la foule des élèves qui s'engouffraient apparemment sans émotion entre les grilles ouvertes, ne me fondant pas parfaitement dans la masse de part les couleurs que j'arborai, mais adoptant la même allure, en plus décontracté bien que je sois encore un peu stressée. M'enfin, ce n'est pas pire que le stress d'avant-spectacle. Les yeux encourageants de ma prof me revinrent en tête. Un sourire éclaira mes lèvres.
Je peux le faire !Et derrière l'écran ? AGE: 16 ans PAYS: france DOUBLE COMPTE ?: nan :) COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ?: par quelqu'un, mais j'avoue que je ne sais pas comment elle s'appelle ici ^^' faudra que je lui demande (au cas où je la vois pas, elle est sur Marchombre vs Mercenaire, peut être qu'elle se reconnaîtra :) ) AVEZ-VOUS LU LE RÈGLEMENT ?: Validé~ |
Dernière édition par Yse Hasukya le Sam 12 Mai - 22:40, édité 5 fois |
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