Fidèle à son nom et son prénom, Koori a le caractère calme et glacial d'un tigre, un prédateur qui analyse soigneusement toutes les situations et toutes les personnes auquel elle fait face afin de pouvoir agir en conséquence sans se plonger dans des ennuis sans fin. Lors d'une nouvelle rencontre, elle a tendance a se mettre rapidement sur la défensive, méfiante, n'ayant rencontré que très peu de bonnes personnes jusque la. Le quartier ou elle a trainé est en grande partie responsable de cette méfiance envers tous les inconnus et de cette haine qu'elle ressent sans vraiment le vouloir envers les autres. Cette haine, elle arrive à la cacher mais sait très bien la ressortir au bon moment, lorsque ca fait mal, parce que Koori n'est pas du genre a se compliquer la vie en pensant sans cesse à ce que peuvent ressentir les autres ou ce qu'ils peuvent penser, en fait elle en est même incapable ce qui la rend très franche et très directe envers quiconque, peu importe les conséquences. Ces conséquences d'ailleurs ... Elle y fait toujours face, elle n'est pas du tout du genre à se laisser marcher sur les pieds mais à toujours une riposte verbale cinglante et n'a pas peur d'en venir aux mains si celui qui est en face le réclame, c'est qu'elle n'a pas froid aux yeux. En trainant avec elle, on pourrait facilement se dire qu'elle n'a pas de coeur mais en réalité ... La douleur, ses émotions négatives, ces choses la, elle les renferme toutes au fond d'elle et ne les laisse pas transparaitre, refusant tout instant de faiblesse et en fait, au fond d'elle ... Elle veut juste qu'on la prenne comme elle est.

Gris, couleur compromise entre blanc et noir, voila qui colle bien : féminin ou masculin, allez savoir, on ne peut pas distinguer du premier coup d'oeil. Les traits de son visages sont fins et doux comme ceux d'un visage féminin, elle est plutôt fine et pas très grande et c'est bien quasiment la seule chose qui indique qu'il s'agit d'une fille, inutile de se fier à la poitrine pour déterminer son sexe : elle est plate si bien qu'elle n'a même pas de soutien-gorge dans sa garde robe, pour soutenir quoi après tout ? Ses cheveux sont d'un gris sombre résultat d'une teinture apparemment définitive tout simplement car elle en aimait la couleur, ses yeux sont d'un bleu assez clair tirant sur le gris, son nez pointé au milieu du visage est aquilin et elle est de couleur de peau blanche. Généralement elle s'habille dans un noir tirant sur le gris avec une veste aux manches courtes et une longue fermeture éclair, autour de son cou on peut voir un collier avec une croix qu'elle ne lache jamais, bien qu'elle ne soit pas chrétien. Sa veste lui descend jusqu'au milieu des cuisses, comme si elle était trop grande pour elle, son pantalon est d'un noir total contrairement au reste de la tenue et elle a tendance a se balader sans chaussures ni chaussettes, pieds nus, c'est encore comme ça qu'elle se sent le mieux. Sur l'avant de ses bras, Koori porte des longs gants qui lui couvrent jusqu'au coude, de couleur noire, bien pratiques dans certaines situations. Des oreilles de tigre ? Une queue animale ? Rien que des signes de "type a part" mais rien de réel bien sur, c'est juste ... Un style qui lui plait, comme un habit qu'elle ne met pas tous les jours et qui lui va relativement bien en rendant encore plus menacante les jolis petits crocs prêts a mordre qu'elle cache derrière ses lèvres

Né d'un adultère entre une humaine infidèle et un jaloux anonyme, Koori n'a que très peu connu ses parents, son père officiel le haïssait car il n'étais pas de son sang et sa mère le détéstait car sa naissance avait semé le trouble dans un couple plus ou moins tranquille. Le père biologique, lui, se fichait pas mal de l'enfant et ne s'en était jamais occupé. Les premières années de la petite furent relativement normales, bien que des interrogations fusaient dans le couple a cause de l'origine de l'enfant jusqu'au jour ou le pot au roses fut découvert et à la suite de cette fatalité se succédaient disputes sur disputes, l'un rejetant la faute sur l'autre et l'autre rejetant la faute sur la gamine. Les deux parents ne s'entendaient plus du tout, se haïssaient entre eux et haïssaient leur "rejeton" si bien qu'ils finirent pas se séparer et après une ultime dispute concernant qui ne prendrait pas l'enfant en charge, celui ci fut finalement placé chez son véritable père. Ce personnage était un type cruel du nom de Tora, il rassemblait tout ce qu'un humain pouvait avoir de mauvais : alcoolique, menteur, tricheur, pervers, sadique, aimant ressentir sa puissance qu'il alimentait par la faiblesse des autres mais en plus il avait la violence et la froideur qui venait avec, sa seule qualité était d'être rarement présent. Koori grandit environ 5 ans a son contact, de ses 8 a 13 ans, sa vie consistait a servir le personnage, subir ses agressions et ses colères en échange d'un toit pour dormir et une assiette de temps en temps. A ses treize ans justement, elle en avait marre et elle prit la fuite pour aller... N'importe ou, dans la rue, dans les gares, vagabonder le jour et vagabonder la nuit dans la ville en passant de foyer en foyer.Plutôt intelligente Koori s'en sortait bien et cette vie lui convenait plus ou moins malgré les "bas" bien plus nombreux que les "hauts" qui lui auront au moins forgé le caractère et apprit certaines facettes de la vie. Tout plutôt que de revenir chez l'homme qui l'aurait sans doute abattu de colère. Cependant cette vie la ne dura pas plus d'un an, elle fini par se faire attraper -ne sachant pas jusque la que cela existait- dans un orphelinat et vécu la bas presque sans le moindre contact social jusqu’à ses 15 ans, elle ignore donc beaucoup de choses des autres si ce n'est leurs mauvais cotés. A 15 ans, l'orphelinat prit encore une fois la suite des opération et l'envoya au pensionnat de Rayen, la ou elle devrait tenir jusqu’à 18 ans afin de finir sa vie d'étudiante. Sa première année fut relativement tranquille si ce n'est quelques problèmes avec d'autres personnes, des racailles, quelques agressions ou tentatives d'agressions, quelques mecs la prenant pour un homme ou un trans, quelques dragueurs décidément incapable de faire fondre le cœur de glace ... En fait, ces trois années s’annonçaient d'une banalité affligeante, elle même n'étant pas très cultivée mais assez intelligente pour penser vite et bien.