Le Pensionnat Rayen est un RPG manga où tu incarnes un adolescent de quinze ans et plus ou un adulte du personnel, dans un pensionnat remplis d'élèves aux caractères bien divers. Entres originaux, musiciens, gothiques, sportifs, pom-pom girls, neutres, racailles, emos, artistes et punks, trouveras-tu ta place ?
Le Pensionnat Rayen est un RPG manga où tu incarnes un adolescent de quinze ans et plus ou un adulte du personnel, dans un pensionnat remplis d'élèves aux caractères bien divers. Entres originaux, musiciens, gothiques, sportifs, pom-pom girls, neutres, racailles, emos, artistes et punks, trouveras-tu ta place ?



 
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 Fin des cours ; de l'aide ? [PV Emiko]

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MessageSujet: Fin des cours ; de l'aide ? [PV Emiko]   Fin des cours ; de l'aide ? [PV Emiko] Icon_minitimeMar 29 Mai - 22:27

Laisse-moi venir te rejoindre Seijiro… j’ai besoin de toi, si tu le savais… J’étais plongée dans ce même rêve depuis sa mort ; nous deux blottis l’un contre l’autre en s’embrassant de temps à autre ou en s’enlaçant, restant comme ça à profiter du bon temps d’être ensemble… lorsque je me fis réveiller par le réveil justement. Encore un peu endormie, je regardais de mon seul œil encore valide l’heure qu’il y indiquait : 8h25. J’avais une heure d’étude de 8h à 9h donc j’ai pu en profiter pour faire une petite grasse matinée, surtout que j’en avais besoin après avoir passé presque toute la nuit à relire la lettre que mon frère m’avait donné avant que je vienne à Rayen. Je n’avais pas encore eu le temps de la lire, du fait de toute l’administration à faire. J’éteignis dans un premier temps le réveil puis restais quelques secondes dans mes draps, me recroquevillant sur moi-même, trouvant ce lit trop grand. Depuis la mort de Sei’, j’avais l’habitude d’aller dormir avec mon frère Katsuya qui arrivait à un peu me remonter le moral mais maintenant que je suis toute seule, ici, mon cœur est de plus en plus serré…
Bref, je me levais ensuite puis me dirigeais encore d’un pas endormie vers la salle de bain pour aller me débarbouillée un peu. Me regardant dans le miroir, je vis que mes yeux étaient rouges, comme toujours pratiquement… Je soupirais puis me contentais d’aller m’habiller, oh bah comme d’hab, en uniforme scolaire. Après que je sois habillée, préparée, je pris mon sac de cours (il devait déjà être 8h40) et sortis de la chambre. Cette chambre si sobre, enfin peut-être à part les décorations qui ornent les autres lits mais mon côté, lui est vide, comme moi d’ailleurs et cela est peut-être mieux ainsi. Fermant à clé la chambre, je me dirigeais alors ensuite dans les couloirs du pensionnat. Si j’ai bien compris, je suis au troisième étage et les salles de cours ont lieu presque pour la plupart dans un pan du bâtiment au premier étage. J’espère ne pas me perdre, ça a l’air si grand.

Environ 15 minutes plus tard, je réussis enfin à retrouver là où j’ai cours. En première heure de la matinée, enfin non on en a deux, du japonais. La salle était déjà ouverte en profitais alors pour rentrer et partis m’installer dans le fond, où personne ne serait susceptible de me remarquer. Les élèves arrivèrent tous en petits groupes et le cours put commencer. Je suivais mais d’une demi-attention, j’étais trop ailleurs et surtout il me fallait encore relire la lettre de Katsuya qui était présentement dans mon sac […]. Deux heures plus tard, nous avions fini les cours de japonais ; il est temps de se rendre pour une heure de mathématique avant d’aller manger. L’heure qui s’est passée assez lentement même enfin bon… Maintenant qu’il est midi, je prends mes affaires, me lève et me dirige dans un premier temps vers la cafétéria pour manger un petit truc. La faim n’est toujours pas au rendez-vous mais bizarrement, mon ventre réclame un peu. Arrivée là-bas, je vis déjà pleins de personnes faire la queue pour manger et m’y enfilais assez discrète. Quand ce fus à mon tour, je ne pris que deux yaourts et une boisson. Je sais que je devrais me nourrir mais c’est tout simplement et bonnement impossible pour moi. Donc, avec mon plateau, je partis m’installer à une table et mangeais mes yaourts assez rapidement. Je bus un peu de ma boisson puis décidais de garder la bouteille pour plus tard. Reprenant mes affaires, je partis me réfugier dans les toilettes pour aller relire encore une fois, près de la dizaine même, la lettre de mon frère.

« Ma chère petite sœur,
Sache que papa et moi serons toujours là pour toi et même si on travaille. Je t’en prie, ne sombre pas dans le désespoir causé par la mort de Seijiro et même si on sait avec papa que ta vie sans lui n’est plus qu’un grand vide, moi en tout cas, je serais toujours là pour toi. Je voulais juste que tu saches que tu me manques, papa aussi et que tu sais que tu peux nous appeler tous les jours, quand ça ne va vraiment pas. J’essaierais de venir te voir ce premier weekend de ta rentrée au pensionnat.
En attendant, passe une bonne semaine pour t’intégrer et ne perds pas espoir. Tu as intérêt à sourire lorsque je te vois.

Ton Frère qui t’adore, Katsuya. »


Cette lettre partie droit au cœur, a fait couler une fois de plus mes larmes, me sentant encore plus seule sans lui. Katsuya est la seconde personne que j’aime le plus après Seijiro. Ces paroles étaient certes réconfortantes mais malheureusement pour moi… ça ne l’a pas été car je me suis remise à pleurer et un instant après, j’ai pris le canif que je trimballe toujours avec moi pour me taillader les veines. Oh rien de bien méchant pour le moment, en tout cas. J’ai laissé ça superficiel car j’avais cours après mais qui sait ce que j’aurais vraiment faire si je m’étais laissée emporter une fois pour toute par l’extrême désespoir et dépression que je suis entrain de faire et qui dure depuis un an à peu près, maintenant. Une fois sortie des toilettes, je me dirigeais d’un pas lent vers le prochain cours qui m’attendait et qui finissais la journée : le cours de mythes. Je ne sais pas du tout ce que c’est, je ne connais pas. La sonnerie venait de sonner que je n’avais pas vraiment vu le temps de midi passer.
Je me mis au fond comme d’habitude, ne parlant pas du tout et attendis que le temps passe. Je n’arrivais à rien aujourd’hui… je me demande d’ailleurs pourquoi je me suis levée. J’aurais mieux fais de rester couchée mais bon, le mal est fait maintenant, tant pis. L’heure s’est passée plus ou moins lentement et je faillis faire une crise cardiaque quand je me fis interrogée par la professeur sur… bah à vrai dire, je n’en sais trop rien, je n’ai pas bien suivis le cours, plus occupée à écrire le nom de Seijiro sur ma feuille et y dessiner des petits cœurs. Autant dire que j’ai attendu la fin des cours avec empressement. J’avais besoin de faire l’irréparable ; je n’en peux plus de cette vie. J’ai besoin de souffler et le meilleur moyen serait de mourir, disparaître de ce monde pourris. Cette idée me torture depuis ce matin et c’est devenu encore pire pendant le cours de l’après-midi. Quand la sonnerie retentit, je ne saurais dire si j’étais l’une des premières mais tête baissée, je fonçais vers la sortie lorsque je me suis fais rattraper par la prof justement. Que voulait-elle ? Je n’ai rien fais… je ne veux pas être là… Dans mes yeux, enfin que mon œil valide, on pouvait y avoir une certaine panique.

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Emiko Kanzaki

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MessageSujet: Re: Fin des cours ; de l'aide ? [PV Emiko]   Fin des cours ; de l'aide ? [PV Emiko] Icon_minitimeVen 8 Juin - 18:55

9h45.....Mmm encore trop tôt, bien trop tôt pour moi. Mais tant pis, cela m'apprendra à travailler trop tard le soir pour préparer mes cours. J'avais encore voulu en faire trop et de ce fait je ne m'étais couchée qu'à deux heures du matin. Enfin bon, je n'avais cour qu'en fin d'après-midi ce n'était donc pas grave. Je me redressai, rejetant ma tignasse rousse et flamboyante dans mon dos en m'étirant. Mmm bon qu'allais-je faire en attendant mon cour ? Première chose, aller prendre une bonne douche, ce que je fis en me levant et allant me mettre sous l'eau chaude, lavant mon corps et mes cheveux avec avant de les frotter dans une serviette et de mettre la serviette en turban autour de mes cheveux. Revenant dans la chambre, une serviette autour de moi je fouillai dans mon armoire. Que mettre...Un jean noir et un haut à longue manche fendu en deux endroits dans la longueur des manches , attaché au poignet. Parfait, après il n'y a plus qu'à assortir des bijoux, un collier sautoir couleur argent, les boucles d'oreilles assortis et une bague à mon majeur droit. Évidement de jolis sous-vêtements avec, de toute manière cela ne se voyait pas, et le tout était fait.

J'allai ensuite sécher mes cheveux et leur donner un coup de brosse avant d'enfiler mes ballerines noires et de prendre mon sac à main pour aller faire une petite balade. Enfin un peu de shopping plutôt. Tout était fait, mes cours étaient prêts et je n'avais rien à faire. Je pris ma voiture et me rendis donc au centre commercial y passant facilement deux heures, et pourtant je n'avais pas beaucoup acheté, un haut sympa et une jolie robe. Mais j'aimais flâner un peu, tranquillement en regardant toutes ces jolies choses, qui m'iraient sans doute bien. Mais il était déjà midi et il fallait que je rentre me préparer un peu à manger. Sushi et sashimi pour ce midi, c'était suffisamment léger car je n'étais pas vraiment en appétit. Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs. Enfin c'était comme ça. Je posai mes achats dans ma chambre et allai manger tranquillement en regardant les informations. Après j'irai sans doute lire un peu dans la bibliothèque. Je terminai de manger et fit ma vaisselle avant de sortir, mes affaires de cour avec moi et allai à pied jusqu'à l'école, n'étant pas loin.

Le temps était doux pour la saison, c'était agréable. Mais un soupir échappa de mes lèvres. Cela serait bien de se promener un peu avec un joli jeune homme auprès de moi. Ou même d'une jolie jeune fille, moi je ne suis pas difficile lorsqu'il s'agit de cela. Mais bon, vu mon emploi du temps et comme je n'aimais pas plus les discothèques que cela forcément cela n'aidait pas à faire de belles rencontres et autre. Mais je ne désespérais pas d'un jour trouver chaussure à mon pied ! Après tout j'étais encore jeune et j'avais la prétention de ne pas me trouver trop repoussante, au contraire. C'était plutôt eux qui n'avaient pas de goût. Et oui, croyez le ou non j'ai déjà été repoussée dans mes avances ! J'étais sans doute tombée sur des pseudo-mecs qui se trouvaient trop bien pour sortir avec une fille juste prof et non pas une superbe petite bimbo refaite. Enfin, comme ça j'avais évité de mettre ma vie en l'air avec un compagnon aussi craignosse. Enfin bon, oublions tout cela et allons donner notre cour avant d'être sérieusement en retard.

Ah, je ne devais pas y être autant que cela vu que personne n'était encore dans la salle. Tant mieux, je pris mon temps pour m'installer et sortir mes affaires. Je m'assis et en profitai pour revoir un peu mon cour, histoire de ne pas avoir à toujours jeter un coup d'oeil à mes fiches et mes notes sans arrêt. Les élèves arrivèrent au compte-goutte, je les saluais d'un signe de la main, doucement, attendant que la plupart soit là pour faire circuler la fiche de présence afin qu'ils signent avant de commencer mon cour. Je travaillerai avec eu pour débuter un mythe grec, la mythologie grecque et romaine étant celles qui étaient les plus répandues et généralement les plus connues, afin en Angleterre c'est ce que j'avais appris même si là-bas c'était plutôt les mythes celtes qui prédominaient. Je commençais un peu par la mythologie que je préférais aussi je devais bien l'avouer, choix qui était donc un peu arbitraire. Je me levai et me commençai par me présenter.


-Bonjour, je serai votre professeur de Mythes et Légendes. Je m'appelle Mademoiselle Emiko Kanzaki, enchantée de faire votre connaissance. Nous allons commencer par l'étude du mythe de Narcisse.

Je préférais éviter de demander qui connaissait ce mythe car j'étais presque sûre que peu de personnes ici en savait ne serait-ce que l'existence de cette histoire. Ah, Narcisse ! Ce jeune homme d'une rare beauté, dont toutes les filles étaient éprises, mais qui repoussait chacune d'elle car il ne les jugeait pas assez bien pour lui. Un jour, il se mira dans l'eau d'une rivière et tomba amoureux de son reflet, passant des heures à s'observer avant de comprendre qu'il était amoureux de lui-même. De douleur et de désespoir, il se suicida en se jetant dans les eaux de la rivière, une fleur poussant à l'endroit de la rive où il avait si longtemps séjourné. Narcisse, le résumé de l'amour impossible par excellence. Et oui, parfois la douleur amoureuse peut trouver son paroxysme lorsque l'on tombe amoureux de soi-même. Et se fier aux apparences n'est pas la meilleure solution pour éviter ce danger. Ces enfants étaient en âge de vivre des passions amoureuses, pourquoi donc ne pas évoquer cela avec eux ? D'une manière plus philosophique, plus romancée dirons-nous.

-Ne voir en la personne aimée que l'apparence. Etre égoïste au point de refuser d'abaisser ses exigence en se jugeant mieux que ce que l'on est. Cela ne rend pas heureux. Mais qu'est-ce qui poussa Narcisse à cette douleur qu'il ressentit ? En avez-vous une idée?

La réponse était simple, lui-même. C'est son attitude mauvaise et mesquine, arrogante envers les autres qui poussa les dieux (selon l'explication mythique) à le punir en lui faisant aimer une personne qu'il n'aurait jamais. Je décidai d'interroger au hasard une jeune fille de la classe qui sembla sur le coup un peu perturbée. Elle semblait étrange.....Je préférais ne pas m'attarder et l'aida, tout comme les autres pour répondre avant de poursuivre mon cour et de les laisser partir, leur demandant juste de trouver un mythe grec qui les avait interpellé lors de leurs recherches et de savoir pourquoi ils l'appréciaient. Cependant, je retins la jeune fille de tout à l'heure.

-Je pourrais te parler un moment ?

Question purement polie puisque de toute manière on obéissait à un professeur. Je laissai les autres sortir et refermai la porte avant de retourner à mon bureau.

-Rassure-toi tu n'as rien fait de mal, je désire simplement discuter un peu avec toi car j'avoue que tu m'inquiètes un peu.

Ayant donné une explication, je m'assis à mon bureau et l'invitai à s'asseoir à côté de moi avant de reprendre.

-Tu m'as l'air absente lors des cours, du moins celui-ci, comme extérieure à tout ce qui se passe. Et en même temps c'est comme si tu souffrais. J'aimerai comprendre ce qui arrive.

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MessageSujet: Re: Fin des cours ; de l'aide ? [PV Emiko]   Fin des cours ; de l'aide ? [PV Emiko] Icon_minitimeDim 10 Juin - 12:48

-Je pourrais te parler un moment ?

Comme prévu, je me fis retenir par Emiko-sensei. Sans doute, avait-elle bien vu que ça n’allait pas du tout et que je commençais à de plus en plus m’affaiblir à cause du peu que j’ai mangé ce midi. Je dois dire que je commençais à avoir un peu peur. Je la vis ensuite fermer la porte de la salle dès que tout le monde fut parti.

-Rassure-toi tu n'as rien fait de mal, je désire simplement discuter un peu avec toi car j'avoue que tu m'inquiètes un peu.

Allons donc, quelqu’un s’inquiétait enfin pour moi, externe à ma famille. J’ai toujours eu pourtant l’impression d’être une ombre qu’on ne remarque pas du tout. Donc, elle voulait simplement discuter avec moi. Discuter de quoi ? Je doute bien que c’est encore par rapport à mon état oui… Je vis ensuite la jeune professeur s’assoir à son bureau puis me faire un signe pour que j’aille m’assoir près d’elle, pour mieux discuter.

-Tu m'as l'air absente lors des cours, du moins celui-ci, comme extérieure à tout ce qui se passe. Et en même temps c'est comme si tu souffrais. J'aimerai comprendre ce qui arrive.

J’allais pour m’installer sur une chaise lorsqu’elle reprit la parole. Elle avait déjà bien constaté que je me trouvais dans une phase de souffrance totale. Je m’assis ensuite sur une chaise, presque en face de son bureau, un peu sur le côté puis à vrai dire, là, je ne savais pas quoi dire. Tout lui expliquer, rester dans mon petit monde comme il a toujours été depuis plus d’un an ? Je ne suis pas une grande bavarde et tout ce qui me viendrait comme phrase à l’esprit, serait celle-ci : « Laissez-moi juste mourir… c’est tout ce que je demande. » Mais bon, je sais que face aux professeurs, ce n’est pas la meilleure technique car après ils vous collent pour être sûr que vous n’allez rien faire d’extravagant. Oui, on me l’a déjà faite celle-ci donc non, je ne recommencerais plus à dire cette phrase qui me soulève autant le cœur et qui parfois me donne limite des ailes. En fait, je peux bien me perdre dans mes pensées parce que y’a rien que je ne pense de vraiment matériel. Je la regardais, mais ne fis pas de sourire. Je n’ai plus le sourire facile d’avant, non. Elle n’existera plus jamais cette époque. Tout ce dont j’ai envie c’est de retrouver Sei et de me donner la mort une bonne fois pour toutes même si vu toutes mes tentatives de suicide ratées, je vais encore avoir de la chance… ? Ou bien la malchance de survivre. Un moment après, je me décidais enfin à prendre la parole, même si je ne sais pas trop pourquoi je le fais ; je n’ai rien à dire.

« Il n’y a pas vraiment grand-chose à comprendre… je suis juste vide ? »

J’avais parlé comme dans le vide, haussant la voix d’une façon interrogateur à la fin, comme si je me parlais à moi-même. Oui ça m’arrive de temps à autre. Non, je ne suis pas folle, loin de là. C’est juste parfois rassurant… et quand Katsuya n’est pas là ou que je n’ai pas de lettre, et bien ça me réconforte. Pourquoi est-ce si difficile de parler d’autre chose que ce qu’on ne veut pas ? Je ne veux pas parler de mes tentatives de suicides. J’aimerais être une personne tout à fait normale mais je n’y arrive pas ; c’est plus fort que moi. Tout est relatif au suicide. Tout est relatif à Seijiro… Quelques larmes commençaient à couler le long de mes joues, et je les séchais le plus rapidement possible ; je ne voulais pas que ça se voie. Enfin, ça c’est moi qui le voulait mais je sais pertinemment que mes yeux vont devenir rouges et que mon œil invalide va se voir encore plus qu’à l’habitude, quand je ne pleure pas ; ce qui est très rare mais on va passer sur les détails hein. Bref, je ne dis rien d’autre. Je me contentais d’attendre de pouvoir partir de la salle et d’aller faire ce que j’avais à faire.

[Hrp : dsl c'est un peu court mais tkt ton post était très bien]
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MessageSujet: Re: Fin des cours ; de l'aide ? [PV Emiko]   Fin des cours ; de l'aide ? [PV Emiko] Icon_minitimeJeu 14 Juin - 22:30

Elle m'inquiétait. Et pourtant il en fallait quand même beaucoup pour que je m'inquiètes. A force de côtoyer des gamins et des ados dans toute leur splendeur on comprend qu'à un moment il faut un peu s'habituer à leurs problèmes qui sont la fin du monde pour eux mais mineur, comme une goutte d'eau dans l'immensité d'un lac, pour nous. Enfin, ça les remuait pas mal quand même mais c'était normal, c'était de leur âge, du moins je crois. Mais là il y avait quelque chose en plus, vous savez cette petite flamme de la jeunesse, fière et vive, qui donne envie aux anciens de redevenir jeune. Eh bien là bizarrement je n'arrivais pas à vraiment l'apercevoir, et nulle part en plus. Comme une bougie éteinte, morte et qui ne laissait devant les yeux qu'un voile fantomatique. C'est cela qui avait fait que je l'avais arrêté pour lui parler un peu. Je me mêlais sans doute de quelque chose qui ne me regardais pas, mais en même temps j'étais censé la laissé faire une bêtise ou autre ?

Oui parce que vu ce que j'ai en face de moi, excusez-moi mais ce n'est pas le genre de fille qui va sortir et gentiment aller déjeuner en discutant avec des amies. Plutôt dans le meilleure des cas le type qui va déprimer seule dans un coin et je n'ose pas penser au pire, vu l'âge qu'elle a ça serait plus que du gâchis. Bref, je m'installai donc paisiblement à mon bureau en lui explication le fameux sujet du pourquoi je l'ai empêchée de partir et pourquoi je lui tapais sur le système à la faire rester après les cours. Oui trouvez moi un ou une élève heureux de rester après les cours et je retire ce que j'ai dis, mais ce n'est pas demain la veille. Quelle étrange réponse....Pourquoi formuler cela sur une question, comme si elle me demandait à moi d'agir en psychologue et de lui dire ce qu'elle allait sans même jamais entendre mon patient prononcer une parole sur ce qui l'amène ici. Difficile n'est-ce pas ? Mais au final, elle me donna la réponse d'elle-même en me laissant voir une fraction de seconde des choses brillantes qui perlaient à ses cils. Je fermai un instant les yeux, un léger sourire posé sur mes lèvres avant de rouvrir les yeux, la regardant et parlant bas.


-Elle te manque n'est-ce pas ? Cette personne qui est partie....

Je n'étais pas devin mais il fallait être c*n, passez-moi l'expression, pour ne pas comprendre que son état était généré par la perte d'un être cher. Admettons, quelqu'un a déménagé ou alors elle s'est faites larguée : pas de quoi pousser au suicide ! Quoique....certains énergumènes en seraient capables. Bref, a mes yeux, seul la mort d'un parent, d'un proche ou même de son compagnon ou sa compagne méritait qu'on finisse dans cet état. Et puis si je me plantais j'aurai simplement l'air d'une pauvre cloche de prof qui se mêle des affaires des autres et ne comprend rien. Je n'étais pas la première mais pas la dernière non plus n'est-ce pas ? J'allais pas non plus rester tranquillement à attendre et à la regarder se décomposer devant moi au fil des années non ? De toute manière je n'ai jamais obéit qu'à moi-même, c'est pas maintenant que ça allait changer.

-Est-ce que tu connais le mythe d'Orphée et d'Eurydice?

Et oui, toujours avec mes petites histoires. N'empêche, c'est grâce à ces mythes et ces légendes qu'on expliquait ces choses si épouvantables comme la mort ou la douleur il y a de cela des centaines d'année. Je fermai doucement les yeux, commençant.

-Orphée était marié à Eurydice. On dit que sa mélodie, jouée à la lyre, allait jusqu'à charmer les animaux. Eurydice mourut cependant, piquée par une vipère. Désespéré, Orphée alla jusqu'aux Enfers et joua de son instrument pour Hadès, le souverain des Enfers. Charmé, il consentit à libérer Eurydice, seulement si Orphée acceptait de ne pas la regarder avant d'arriver sur Terre. Orphée prit la main d'Eurydice et commença son chemin. Il vit alors le soleil non loin, preuve qu'ils remontaient à la surface, mais il voulu vérifier si son aimée le suivait toujours et se tourna. Le corps d'Eurydice fut alors emprisonné dans la pierre, ne laissant que son cou et son visage de libre. Le désespoir d'Orphée ne connut plus de limite. Il resta alors aux Enfers, jouant de sa lyre auprès de sa triste compagne. Cependant, un jour, Orphée remonta sur Terre et ne redescendit plus jamais aux Enfers pour la revoir. Sais-tu pourquoi il a fait cela?

Peut-être cette histoire lui changerait-elle aussi les idées en même temps que de lui faire une sorte de morale si l'on puis dire. J'aimais beaucoup ce mythe d'Orphée et d'Eurydice, pour tous les sentiments humains auxquels il faisait appel. Je rouvris les yeux afin de lui donner la réponse.

-Orphée est retourné sur Terre à tout jamais, car un jour, Eurydice, malheureuse de le voir enfermé vivant auprès d'elle, lui dit : « Orphée, mon bien-aîmé, on ne peut ramener un corps à la vie. Tout comme une fleur qui se fane, le corps a lui aussi un temps pour mourir. Toi qui est vivant, ne reste pas dans ce royaume où règne la mort. Vis, vis sans moi ! Tout ce que je te demande, c'est quelque fois, de penser à moi avec tendresse. ».

Je me tu, un sourire aérien aux lèvres, la laissant méditer sur ces derniers mots. On ne peut ramener un mort parmi les vivants, mais on peut continuer de vivre, sans l'oublier.

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MessageSujet: Re: Fin des cours ; de l'aide ? [PV Emiko]   Fin des cours ; de l'aide ? [PV Emiko] Icon_minitimeMer 20 Juin - 21:03

Alors que je n’étais pas du tout à ma place, que j’étais entrain de jouer nerveusement avec mes doigts, Emiko-sensei prit la parole.

-Elle te manque n'est-ce pas ? Cette personne qui est partie....

Ah bien sûr, il ne fallait pas du tout être devin pour en effet trouver que la cause de mon chagrin et de mon désespoir résidait dans le fait que la personne qui m’était la plus chère, me manquait toujours plus chaque jour et que je n’arrivais pas à m’en remettre. Seijiro, toi qui hantes mes nuits comme mes journées. Toi, l’être de ma chair que j’aime toujours et plus profondément… ne pourrais-je jamais venir te rejoindre, là-haut au ciel ? Suis-je destinée à rester vivre sur cette maudite terre jusqu’à oublier toutes infimes particules de tristesse qu’il y au fond de moi…

-Est-ce que tu connais le mythe d'Orphée et d'Eurydice?

J’étais plongée dans mes pensées aussi sombres et tristes soient-elles qu’elle me parla d’un mythe. Celui d’Orphée et Eurydice. Bizarrement, cela me disait quelque chose. Je crois que mon psy me l’avait raconté, je ne m’en souviens pas très bien. C’est alors que sensei commença le récit, plutôt doucement, fermant les yeux.

-Orphée était marié à Eurydice. On dit que sa mélodie, jouée à la lyre, allait jusqu'à charmer les animaux. Eurydice mourut cependant, piquée par une vipère. Désespéré, Orphée alla jusqu'aux Enfers et joua de son instrument pour Hadès, le souverain des Enfers. Charmé, il consentit à libérer Eurydice, seulement si Orphée acceptait de ne pas la regarder avant d'arriver sur Terre. Orphée prit la main d'Eurydice et commença son chemin. Il vit alors le soleil non loin, preuve qu'ils remontaient à la surface, mais il voulu vérifier si son aimée le suivait toujours et se tourna. Le corps d'Eurydice fut alors emprisonné dans la pierre, ne laissant que son cou et son visage de libre. Le désespoir d'Orphée ne connut plus de limite. Il resta alors aux Enfers, jouant de sa lyre auprès de sa triste compagne. Cependant, un jour, Orphée remonta sur Terre et ne redescendit plus jamais aux Enfers pour la revoir. Sais-tu pourquoi il a fait cela?

J’écoutais bien évidemment avec attention, car même si je ne suis pas super forte en mythes, celui-ci parlait clairement de l’amour et la mort. Pourquoi a-t-il fait ça… A vrai dire, je n’en savais rien. Toutes les idées pouvaient y être ; l’abandonner car il ne pouvait plus la voir dans cet état de pierre ou bien encore, parce qu’il voulait connaître un autre amour. Je n’en sais strictement rien ; tant de possibilité pouvaient être pris en compte ; un seul jugement était correct bien entendu. Je la vis rouvrir les yeux.

-Orphée est retourné sur Terre à tout jamais, car un jour, Eurydice, malheureuse de le voir enfermé vivant auprès d'elle, lui dit : « Orphée, mon bien-aîmé, on ne peut ramener un corps à la vie. Tout comme une fleur qui se fane, le corps a lui aussi un temps pour mourir. Toi qui est vivant, ne reste pas dans ce royaume où règne la mort. Vis, vis sans moi ! Tout ce que je te demande, c'est quelque fois, de penser à moi avec tendresse. ».

Alors, c’était ça… vivre sans elle, en pensant tout de même à celle-ci de temps à autre avec tendresse. Je sais bien que la mort appartient à la mort et la vie à la vie. Alors pourquoi est-ce si dur de faire comme Orphée et de laisser sa moitié là où elle est, sans pouvoir la voir et ainsi vivre… Je ne sais pas si cela me fait du bien ou pire que d’habitude mais ça m’a juste ouvert les yeux sur cette vérité que je refuse d’accepter. Je me décidais à prendre la parole, en prenant dans un premier temps une grande inspiration.

« Je le sais qu’on ne peut ramener un vivant et qu’il me faut vivre tout en ayant quelques pensées pour celui-ci… Je devrais prendre Orphée comme modèle… »

Je me tus… je ne pouvais pas aller plus loin dans ma réflexion. Je ne vais pas aller promettre à ma professeur d’essayer de suivre un peu plus les cours, d’être un peu plus vivante parmi tous ces gens et ne pas faire cas. Je ne saurais pas changer du jour au lendemain comme ça. Cela prendra bien sûr du temps et je veux bien essayer de faire un effort… mais franchement, je n’y crois pas trop. Je me levais ensuite, prenant mes affaires, remerciant Emiko-sensei pour cette discussion puis commençais à partir de la salle. J’avais d’autres projets en tête pour le moment et rien ne m’en empêchera de le faire, même si ce mythe m’a fait comprendre certaines choses.

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MessageSujet: Re: Fin des cours ; de l'aide ? [PV Emiko]   Fin des cours ; de l'aide ? [PV Emiko] Icon_minitimeMar 14 Aoû - 20:03

Le mythe d'Orphée et d'Eurydice, un mythe qui mêlait tellement de sentiments humains contraires, tous liés à la fatalité de la mort et à l'impuissance des humains qui ne peuvent lutter contre de telles choses. Mais qui le désireraient de toutes leurs forces. C'était une chose très dure et en même temps inévitable pour chacun d'entre nous. Plus injuste encore lorsqu'elle arrivait à un moment jeune de la vie. Et les conséquences sur d'autres personnes étaient parfois pires que celles même de mourir. L'idée de mort ne les quittait pas, l'envie folle de sauver l'autre et j'en passe. Et cette jeune fille était exactement dans cette situation et je tentais, comme je le peux certes, de lui faire comprendre l'inutilité et l'erreur du geste qu'elle voudrait sans doute commettre. Sa mort ne rendrait pas la vie à un autre, y avait-il au moins une seule garantie qu'elle le rejoigne là où il se trouvait dans la mort ? Jusqu'à preuve du contraire personne n'est revenu nous dire si c'était si génial que cela près avoir passé l'arme à gauche.

Il fallait du temps, beaucoup de temps parfois pour se remettre de la perte d'une personne qu'on aime de toutes ses forces. Mais c'était une chose que l'on devait faire, il me semble, par respect pour la personne. Si on demandait à la personne qu'elle avait perdue s'il serait heureux de la voir mourir ? J'en doute fortement, elle ferait la même chose qu'Eurydice et lui dirait de continuer de vivre en pensant simplement à elle, pour ne pas l'oublier. Elle le dit d'ailleurs elle-même, mais quelque chose n'allait pas justement dans le ton qu'elle employait pour mettre en mot ce que l'histoire d'Orphée avait simplement expliqué. Entre dire quelque chose et mettre en pratique tout était très différent et cette jeune femme n'était pas de celles qui changeaient d'avis aussi facilement, j'en étais sûre et certaine. L'observation menait à beaucoup. Mais ce n 'était pourtant pas pour me rassurer, malgré tous mes efforts je n'étais pas vraiment parvenue à la convaincre, cela se sentait. Tant pis. J'allais devoir moi-même jouer les anges gardiens, sinon j'allais retrouver un corps inerte qui avait sauté du toit ou qui s'était jeté d'un pont.


-Je t'en prie, cela me fait toujours plaisir de pouvoir parler un peu mythologie avec quelqu'un.

J'aimais la mythologie et les légendes, c'est pour cela que je l'enseignais, donc j'aimais en parler forcément même si je trouvais rarement des personnes intéressées par ce genre de sujet de conversation. Je me relevai pour aller prendre mes dossiers et les ranger dans mon sac. Que devais-je faire maintenant lui courir après ou pas ? Mmm, je n'avais rien à faire jusque là et en plus je sentais les problèmes arriver. Je pris ma mallette et fermai la salle avant de suivre la jeune fille, la retrouvant assez vite avant de me mettre soigneusement à la pister, véritablement oui. On aurait dit que je la prenais en filature tiens. Je restais pourtant discrète, ne voulant pas qu'elle tente sournoisement de me semer parce qu'elle aurait réussi à me voir. Il fallait être un peu maligne quand même. Je la suivis donc paisiblement, à distance raisonnable. Jusqu'à ce qu'elle s'arrête dans un endroit, je ne sais pas trop lequel, enfin le tout était que je la voyais encore. Souriant, je m'approchai avant qu'elle ne me remarque et sourit.

-Je me disais qu'il n'était pas prudent que je te laisse seule après une discussion aussi profonde entre nous.

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MessageSujet: Re: Fin des cours ; de l'aide ? [PV Emiko]   Fin des cours ; de l'aide ? [PV Emiko] Icon_minitimeVen 7 Sep - 11:27

J’étais alors toujours entrain de marcher dans les couloirs, tête baissée en repensant à tout ceci. Ce mythe d’Orphée et Eurydice… Quelque part, ça m’inspirait, d’autres part, cela me donnait encore plus envie d’en finir ou du moins me blesser et ressentir cette douleur pendant des semaines et des semaines. M’infliger pour adoucir cette peine trop profonde que j’ai en moi. Je sais que je dois être complètement cinglée, en bas de l’échelle pour penser ce genre de chose mais qu’auriez-vous fais si vous étiez à ma place ? Nul n’a la réponse je le sais. Puis un moment plus tard, je m’arrêtais à proximité des toilettes pour à vrai dire me demander quoi faire. J’avais envie très sérieusement de m’infliger cette souffrance mais je n’en eu pas le temps qu’Emiko-sensei m’avait rattrapé.

-Je me disais qu'il n'était pas prudent que je te laisse seule après une discussion aussi profonde entre nous.

Zut alors… je ne pourrais pas faire ce que je veux maintenant. Mais certes, elle a raison. Enfin, je lui donne raison bien que moi, tout ce que je veux c’est être seule. Non, je ne compte pas encore me suicider, juste me blesser. Mon dernier passage à l’hôpital s’est certes terminé sur une très belle rencontre mais pour écouter les sermons de mon médecin, ça n’en est même pas la peine. Que fallait-il que je fasse à ce moment-ci hein ? Ca se chamboule tout dans ma tête que je ne sais pas par où et quoi commencer.

« Ne vous inquiétez pas, je ne compte pas me suicider. »

Non, j’avais mieux que cela pour à tout jamais encré ce souvenir un peu plus dans ma chair. Ah Sei… Je sais exactement ce que tu aurais dis à ce moment-là ou fait. Je le sais oui. Je fouillais par la suite dans mon sac pour retrouver le couteau que j’avais en permanence sur moi. C’était mon seul outil quand j’avais besoin de me tailler les veines. Il n’était pas très grand mais coupait plutôt bien… Bref, je me retournais ensuite vers la professeur puis la regardais, d’un regard plutôt inquiet, voire désemparé. Je sais que tu m’en aurais empêché à l’instant même Sei mais tu n’es plus là… malheureusement… et moi, j’ai besoin de toi. Allant d’une rapidité que je n’ai jamais su faire auparavant, je me suis enfoncée le couteau dans le bras gauche, avant même qu’Emiko-sensei ne puisse faire quelque chose et je me suis remise à pleurer. Sous le coup de la douleur et sous le coup de ce désespoir qui m’envahit encore un peu plus. J’allais perdre beaucoup de mon sang, m’évanouir et ce qui s’en suit ? Et alors… il n’était plus question que de se blesser à présent. Pardonnez-moi tous à l’avance… Papa, Katsuya et toi, Sei… Je ne mis d’ailleurs pas longtemps à tourner de l’œil… après… ce fut… tout noir…

[HRP : tkt nikel ton post, je venais d’avoir une idée de rebondissement si l’on peut dire comme ça alors j’espère que moi ça te conviendra et dsl du retard]
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