Beaucoup de gens s’attendent à voir un certain type de caractère par rapport au physique ou au vêtement de la personne qu’il regarde. Par exemple, il est plus probable qu’un avocat soit en costard plutôt qu’en short, et ce dernier ne présente aucune menace. Or pour un jeune afro-américain, équipé d’une casquette ou d’une capuche et d’une équipe de potes, les choses sont bien différentes. En effet, là les gens s’attendent à une fusillade ou un vol qui tourne mal ou pire encore. Comment leur en vouloir ? Car pour la plupart du temps, c’était le cas. En effet, Quincy est un jeune qui a grandi dans les pires ghettos de Chicago. Voici les grandes lignes de sa personnalité, il est très coléreux, il part au quart de tour quand on le provoque trop. Il est passionné, quand il aime quelque chose ou quelqu’un, il peut décrocher les étoiles pour satisfaire. Flemmard, comme beaucoup de jeunes, il n’aime pas trop se fatiguer, il aime quand les choses son simple et facile, pauvre de lui… Et enfin, il est rempli d’amour, intéressant hein ? Je veux dire par là qu’il ne frappe jamais les gentils, il ne déclenche jamais de baston, il se contente de se défendre, mais attention, il ne se défend pas seulement contre les coups, quand on l’insulte ou égratigne son honore, ce dernier deviens incontrôlable. Il déteste aussi les injustices, peu importe où et pour qui, il ne peut pas s’empêcher d’intervenir. Dans sa bande, ce n’est pas lui le meneur, il pense que les chefs ont une durée de vie limitée et ça ne l’intéresse pas, même si souvent, il pense qu’il pourrait mieux dirigé que certain. Il a aussi un très petit gabarit, son tempérament enflammé lui a permis de gagner l’amitié du leader, tellement que ce dernier était comme son chouchou, du coup personne ne le touchait. Les gens l’appel gueule d’ange, car il est beaucoup plus clair (et plus beau aussi) que tous ses potes blacks. Mais sa survie ne reposait pas uniquement sur cela, en effet, Quincy avait un talent incroyable dans le domaine du rap, et ses petites vidéos et morceau lui on permit d’acquérir une petite renommée dans les ghettos alentour et le sien, il n’avait donc pas d’ennuis. Il est aussi, sans gène, il assume complétement ses qualité et ses défaut, aussi bien physique que caractériel. Depuis qu'il connait la drogue, il ne la jamais lâchée, il adore la weed, une manière a lui de s'évader... Puis, avec les filles, Quincy n'a eu aucune véritable expérience. Il n'a jamais eu de petite amie, les filles qui gravitaient autours de lui a un moment était tout sauf des petites amies. Mais il est assurément pas puceau. Enfin bref, il va y avoir beaucoup de mouvement pendant son enfance, en tout cas, le destin a fait qu’aujourd’hui, Quincy pense que tout est une question d’argent. Même si lui-même déteste penser comme ça, personne n’a encore réussi à lui prouver le contraire…

Quincy est fin, voir maigre, et à une taille normale, il fait 1m78 pour 65 kilos. Chaque groupe de pote a un délire qu’il les réunit ensemble, pour certain c’est les jeux vidéo, pour d’autres c’est un sport, pour Quincy et sa bande c’est la musculation, vivre dans un quartier oblige. Donc son corps est très musclé, du moins très formé, parce qu’il n’a aucune masse. C'est yeux sont souvent légèrement plissés (comme sur l'avatar), car il fume beaucoup. Pour ses vêtements, il y a deux configurations, il y a celle étant pauvre et celle étant riche. Étant pauvre il ressemblait à n’importe qu’elle jeune de son quartier, mais quand il a commencé a gagné de l’argent, les vêtements sont presque devenus une passion, toujours équiper des dernières tendances, avec plein pleins d’accessoires, lunettes, chaines au jean, casquettes, bijoux. Il aimait beaucoup fusionner les différents styles, comme le hip-hop et les vêtements classent. On pouvait souvent le croiser avec un blazer, des jeans serrés et des supra shoes. Enfin, la partie haute de son corps est recouverte de tatouages, allant de ses pectoraux, jusqu'au bout des doigts, en passant par son dos, puis son cou. Sa vie est écrite sur son corps, car il aime « officialiser » les choses, et les écrire sur son corps, c’est exactement l’effet que ça lui fait.

Le petit Quincy est donc né dans un ghetto de Chicago, d’une mère au foyer (un peu trop) religieuse et d’un père épicier. Sa petite enfance a été tranquille, jusqu’à ses 12 ans, quand une bande de grands ont commencé à l’utiliser pour faire passer des « paquets ». Il le faisait sans rien dire, il ne voulait pas d’ennuis, il avait bien évidemment peur d’eux. Jusqu’au jour où a ses 14 ans des flics en civil l’on choper et emmener au poste. Il l’on questionné un long moment, sans que Quincy ne dise rien. Puis, las du silence du jeune homme, ils finirent par gentiment lui mettre un casque de moto sur la tête, Quincy ne comprenait rien. Tous la matraque en main, les trois flics commencèrent à le marteler de coup, encore et encore. L’adolescent recroquevillé sur le sol, commençait à comprendre, le casque de moto, c’était pour ne pas de laisser de trace visible… Il finit par céder et par donner des noms. Il n’y a que dans les films ou les personnages résistent à la torture, et Quincy n’avait que 14 ans. Nombreux de ses potes finirent en prisons ou en centre de correction par sa faute, et bien évidement un des flics avait donné le nom et prénom de sa source. Ses parents avaient l’habitude qu’il rentre avec des blessures, puis cette fois-ci, elles n’étaient pas visibles à l’ œil nu. Il raconta l’histoire a ses parents et ses derniers lui interdire d’aller à l’école un certain temps, ils connaissaient que trop bien les risques de leur ville. Il était hors de question que Qunincy se défile, le lendemain même, il prit la direction de l’école comme chaque matin avant celui-là. À l’arrêt de bus, ses « potes » l’attendaient. Il tendit la main pour saluer comme d’habitude, mais personne ne vient lui serrer. Il regarda celui en face de lui et dit d’un ton calme, mais assuré :

« Tu ferais mieux de me serrer la main… »

L’autre se leva, il faisait une tête de plus que Quincy…

« Ha ? Et tu vas faire quoi ? Balance ? »

Sans aucune hésitation, Quincy lui plaça un coup de genou rapide dans les couilles, la victime se recroquevilla en avant, il lui attrapa les cheveux, pour lui éclater la tête contre les vitres publicitaires des arrêts de bus. Il montra le visage en sang de sa victime aux autres et ajouta :

« Les flics m’ont fait encore pire pour que je parle !! »

Les autres, étonné par sa réaction soudaine, rester là, à regarder. L’honneur de Quincy était son bien le plus précieux, et ces flics ripoux l’avaient entaché, il fallait qu’il se défoule. Il jeta sa cible au sol et parti à pied en direction de l’école. Il s’était battu souvent ici, les gens le connaissaient pour ne jamais se laisser marcher sur les pieds, malgré son gabarit peu imposant. Comme vous vous en douté, sa journée n’a pas était de tout repos, voici un résumé rapide : cours, baston, infirmerie, baston, baston, encore infirmerie et hôpital.

Après ça, pendant deux ans, Quincy était resté chez lui sur ordre ferme de ses parents, à suivre des cours sur internet, cela faisait que ruiner ses parents un peu plus et il le savait. Il se donnait donc à fond, et avait de très bons résultats scolaires. Plus d’écoles, plus d’amis, des parents de plus en plus pauvres, tout semblait aller mal pour la famille Turner, jusqu’aux jours ou une nouvelle viens exploser a ses oreilles. En effet durant toutes ses années de « problèmes » Quincy avait beaucoup de temps à tuer, vus qu’il ne sortait plus de chez lui. À 14 ans donc, en plus de ses problèmes et de son premier tatouage (le nom de sa mère), il commença à écrire des textes, puis à les enregistrer sur des instrumentales avec son téléphone. Et trois ans plus tard, à ses 17 ans… Alors qu’il se connectait comme chaque jour sur sa chaine YouTube, il vu que les vues d’une de ses vidéos avaient décollé, il ne s’était pas connecté durant une semaine et en une semaine, il avait atteint les 300 000 vus. Dans les jours suivants, ses autres vidéos attirés pleins de monde, sans le savoir, Angel Face tournait sur Facebook et autres réseaux sociaux. Grâce au partenariat il put gagner de l’argent pour s’acheter du matos, avec ce matos, il sortit de nouveaux morceaux. Et comme ça, il se fit repérer par un gros label de rap. Pendant un an, il vivait comme un roi, argent, début de célébrité, filles, belles voitures… Jusqu’au jour où la police frappa gentiment à sa porte, pour lui annoncer qu’un artiste de son label était mort à la sortie d’un de ses concerts et qu’un message avait était retrouvé sur les lieux du crime. Ce message était enfaite une liste, et le premier nom de la liste était barré, c’était bien sûr la victime. Quincy Nelson Turner était sur la liste aussi. La police lui conseilla de se mettre à l’ abri le temps qu’il règle cette affaire… La peur envahissait Quincy, son cœur battait de plus en plus vite, il savait exactement qui avait fait ça... Durant toutes ses années, il ne fut pas le seul à « gravir les échelons » et son ancienne petite bande était surement des véritables gangsters maintenant. Il s’était quand même passé 4 ans depuis c’est 14 ans. Donc, pendant plusieurs jours, il cherchait des idées de cachette, puis par le plus beau des hasards, il tomba sur le site du Pensionnat Rayen, en surfant sur internet. Il se dit d’abord qu’un autre pays était une bonne idée, puis il se dit ensuite que le Japon serait parfait (il a un faible pour les demoiselles asiatiques) puis il finit par se dire qu’un pensionnat serait l’idéal. Et pas à Tokyo, se serait trop facile de le trouver, ou du moins plus simple qu’a Matsuyama…