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| Soldes Anarchiques [PV Maki] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Soldes Anarchiques [PV Maki] Mer 8 Aoû - 15:31 | |
| Centre commercial samedi 17h30 Il faisait chaud, un peu trop même l’atmosphère était lourde, pesante et ce n'est pas l'ambiance guerre apocalyptique et le manque de vêtements pour les dames qui allaient arranger les choses, surtout que pour vendre un peu plus de boissons alcoolisées ou sucrées. Relancer l'économie locale en forçant les gens à boire et à faire de la température dans le magasin c’était une bonne idée qu'il fallait reprendre dans le futur, cela se monterait sûrement efficace pour lancer l’économie à grande échelle. Mais ce n'était pas pour cela que j'étais là en ce moment même en train de regarder deux femmes en train de se battre une robe et de finalement l'arracher en deux avant de la laisser tomber par terre parce que chacune des protagoniste ne voulaient pas lâcher sa robe. Je soupirais, le monde devenait fou, chacun se battait pour toi et n'importe quoi et je crois que dans la journée que je voyais se passer sous mes yeux, cela devait être bien la dispute la plus stupide que Dieu me fit voir. Deux femmes qui se battaient pour une robe qui était d'une ou de deux tailles plus petites que de ce dont elle portait actuellement. J’hésitais à me lever pour séparer les deux dames qui se battaient par terre roullant parmi les vêtements saccagés. J''observais le duel, d'un côté une jeune femme qui était blonde, type occidentale, un air fin le regard fier et droit, une belle petite poitrine et des fesses appétissantes, la silhouette bien formée et la stature fin, environ 1m65-70 pour dans les 55 kilos je dirais comme ça vu de nez. Un nez qui était plutôt en train de devenir expert en la matière vu le nombre de personne que j'avais dragué durant cette dernière année. Et de l'autre côté une personne un peu plus forte niveau corpulence, sans que cela ne soit exagéré, rappelons à nos chers ami spectateurs qui viennent de zapper sur Kuri TV que ces deux personnes au départ se disputaient la même robe. Le combat commence à battre son plein … des gens filment la scène et c'est le moment de notre magnifique jeu de qui c'est qui va perdre et qui c'est qui va se retrouver le plus à poil … Vous avez maintenant 5 minutes pour appeler au 3 XXXX 0001 et vous pouvez alors gagner un chèque d'une valeur de 100 000 yen à faire valoir dans l'un de nos magasins participants. Et oui, magnifique crochet du droit de la blonde contre la femme un peu enrobée que nous allons appeler la brune. Oui alors tout à fait Thierry, c'est un magnifique coup de poing, suivi d'une balayette arrière et d'un plaquage au sol. Mais en face, ça résiste. Et oui, en même temps Thierry, on ne l'appelle pas la fille qui fait des bras de fer avec un Ours pendant l'Oktoberfest pour rien … [...] Oulah, je crois que je devais arrêter d'écouter de la musique de catch pendant un combat de rue, cela me donnait des idées étranges, mais apparemment quelqu'un avait l'air de m'avoir suivi dans mon délire et venait d'organiser des paris sauvages pendant que moi je surveillais tranquillement le match du coin de l’œil me doutant que ce petit jeu n'allait durer qu'un temps avant l'arrivée des gardes. Et d'ailleurs j'en voyais deux qui se dirigeaient vers les femmes pendant que les deux autres venaient vers nous avec le regard amical d'un pitbull cocaïnomane en manque devant un sac de viande viande plein de cocaïne et d’ecstasy … bref la loose quoi … « Fuyez pauvre fous !!! » Je voyais mon compagnon d'infortune qui se mettait face à eux comme Gandalf devant le Balrog et en retenir uns pendant que nous nous mettions à partir comme des moineaux chacun de notre côté. Je courrais dans le magasin le plus proche où je pouvais rentrer sans passer pour un pervers et tombait sur un magasin pour femme... bon déjà c’était mieux que rien … au moins il y aurait des cabines d'essayages pour me planquer pendant que ceux ci s’essouffle durant quelques temps, je regardais dans le magasin cela avait l'air d'être chic et calme, je marchais donc doucement dans mon costume trois pièces qui avait l'air d'aller avec l'ambiance du magasin avant de me diriger doucement vers les cabines d’essayages prenant quelques robes au passage de la même taille et de me diriger vers les cabines d’essayages regardant la vendeuse lui faisant un grand sourire « Je suis avec quelqu'un la cabine n°2 » Je n'entendis pas la vendeuse et me dirigeait dans cette cabine tranquillement, bien qu'étant stressé par la présence des gardes avant de rentrer d'un seul coup dans la cabine et de me trouver nez à nez avec une fille. Je posais la main sur la bouche et parlait à voie basse « Je ne te veux aucun mal, ne t’inquiète pas, j'essaye juste d'échapper au garde dehors, ne dis rien s'il te plaît, et en échange je te paye tes achats de la journée et je t'enmène dans un bar après,... est ce que cela te va ? »
J'essayais d'être rassurant et de regarder la fille mais ma voix tremblait trop à côté pour être sûr de moi. J' esperais qu'elle allait me croire sinon cela en était fini pour moi |
| | | Maki Saitô Ne te limite pas aux apparences
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Carte d'identité ♣ Année scolaire: 3ème année ♣ Colocataires: n°07 avec Rin Nakamura , Jimmy Rhage , Cassiopea Zaccaron ♣ Relations: | Sujet: Re: Soldes Anarchiques [PV Maki] Mer 8 Aoû - 19:29 | |
| Qui t'as permis de faire irruption dans ma vie?
Les soldes ? Ah oui, ce mot désigne le moment de l'année où les articles de la vieille collection qui ne sont plus à l'affiche des publicité pour inciter les consommateurs à leur donner l'illusion d'avoir besoin d'autre chose dans leur armoire sont à moitié prix. Le même moment où les gens courent dans les rayons pour être sure d'obtenir ce qu'ils sont venus chercher et attendent depuis des mois tels des enfants qui attendent leurs cadeaux de Noël. Les hommes plus attirés par le high tech et les femmes par la mode et l'électroménager. C'est également un moment intense car il ne faut pas compter le nombre incalculable de pieds écrasés, des gens poussés, des disputes durent cette course effrénée. Et j'étais là, au milieu de tout ce chaos pour chercher une robe à me mettre sur le dos pour le festival de l'été. Soldée ou non, je m'en fichais je voulais simplement repartir le plus vite possible avant que je perde l'un de mes membres -
La seule chose que j'appréciais dans tout ces talons claquant au sol comme s'il allait s'effondrer, c'était que personne ne faisait attention à moi. Je suis loin d'être narcissique mais je pouvais être sûre qu'à chaque fois que j'allais en ville, je me faisais arrêter par des inconnus - Soit des lycéens en rûtes, soit des vieux. C'était comme les vêtements, il y en avait de type et de tout âge ... Alors je voulais juste passer inaperçue. Alors aujourd'hui, c'était bien parti, j'allais enfin être tranquille. Que les magasins soient bondés n'était pas un problème en soit du moment que l'on ne me calculait pas. Non pas que j'aimais spécialement être seule, malgré que beaucoup disaient que j'étais une fille solitaire et mystérieuse, j'étais simplement timide et j'avais du mal à aborder les autres. Par conséquent, mis à part Rin que je considérais comme mon meilleur ami, j'avais du mal à faire confiance aux autres ou même à leur parler normalement sans me sentir stressée. J'appréciais aussi passer du temps avec Naomi, ma coloc', mais elle n'était pas très disponible en ce moment alors je devais me résigner à faire mon shopping seule.
En manque de tenue pour les grandes occasions, j'avais pour mission de me trouver donc une robe, de préférence deux, ainsi qu'une jupe et un chemisier blanc cassé. En théorie, je pensais que ça allais être plus simple mais la plupart des boutiques étaient déjà dévalisées ... Je marchais dans le centre commercial, à la recherche d'un magasin pas au bord de l'anarchie et mon regard s'arrêta sur un magasin assez classe qui paraissait solder beaucoup d'articles. J'y entrais et déambulais dans les allées en espérant bientôt tomber sur un coup de cœur. Tandis que je passais des les rayons pas très enthousiaste par ce que je voyais, j'entendis sans le vouloir la conversation d'un jeune couple qui devait avoir mon âge.
La jeune femme était brune, petite, coupe de cheveux carrée coupés courts et le garçon était, quant à lui, grand, châtain foncé. Ils semblaient se chamailler sur le haut que la fille devait essayer en premier mais finalement c'était la fille qui avait emporté la bataille et comme pour approuver son choix, son copain lui déposa un baiser sur le front en lui pinçant le nez. Cette scène était assez amusante et sans m'en rendre compte, je souriais, amusée. Heureusement, personne ne le remarqua car sur ce coup, j'avais été assez impolie de les observer ainsi du coin de l'œil. Je préférais donc aller un peu plus loin, où j'attrapais sur un cintre deux robes, l'une rose pâle avec un bustier sans bretelles et qui s'arrêtait jusqu'à mi-cuisse avec quelques volants et la deuxième blanche, dos nu. La seconde d'arrêté aux pieds et était décorée de broderie. J'haussais les épaules et me dirigeais vers les cabines. Ca pouvais le faire, pensais-je.
La vendeuse m'indiqua la cabine n°2. J'acquiesçais et m'exécutais, prenant soin de bien fermer le rideau derrière moi. Un court instant, je me regardais dans la glace, glissant à l'aide de ma main libre une mèche de cheveux derrière l'oreille. Je ne perdis plus une seconde de plus et me déshabillais, ne pensant plus à rien dans ce brouhaha où se mélangeait le cri des enfants qui en avaient marre d'entendre leur parent et de faire des essayages, où les amis rigolaient entre eux pour dire si ça leur allaient ou non ... J'avais enfin retiré mon short et mon débardeur et je m'apprêtais à enfiler la première robe quand une phrase parvint à mes oreilles.
- Je suis avec quelqu'un la cabine n°2 , dit une voix masculine.
Je réfléchis un instant, paralysée, incapable de bouger. J'étais en sous-vêtements et un garçon prétendait être avec moi. Peut-être s'était-il simplement tromper et qu'il s'en rendra compte ... C'était une boutique pour femme après tout alors il devait être accompagné de sa copine, concluais-je comme pour essayer de me rassurer mais tout mes doutes se confirmèrent quand le jeune homme entra dans la cabine, refermant derrière lui le rideau comme si de rien était. Trop tard, il était face à moi alors que j'étais à moitié nue. Personne ne m'avait encore vue dans une telle posture ... J'étais sur le point de crier pour qu'il s'en aille quand il posa rapidement sa main sur ma bouche afin qu'aucun son n'en sorte.
- Je ne te veux aucun mal, ne t’inquiète pas, j'essaye juste d'échapper au garde dehors, ne dis rien s'il te plaît, et en échange je te paye tes achats de la journée et je t'emmène dans un bar après,... est ce que cela te va ? Demanda-t-il sur un ton hésitant, à voix basse, craignant certainement que je ne coopère pas.
Honnêtement, je ne le croyais pas une seconde ... Mon cœur s'accéléra et j'avais l'impression et mes jambes se mirent à trembler comme si mon poids était devenu trop lourd pour que je puisse rester debout. Je voulais revenir à quelques minutes plut tôt ... Comment ai-je pu me retrouver dans une telle situation ? J'étais morte de peur bien qu'il ne paraissait me vouloir aucun mal ... Mon visage commençait à s'enflammer et à virer au rouge ... J'étais en sous-vêtement et sa main était posée sur ma bouche pour que je ne puisse pas parler ... Mais qu'avait-il bien pu faire pour que les gardes le recherchent ? Il n'était pas très clair - Et comme si j'acceptais de me faire payer pour ne rien dire. Me prenait-il pour ce genre de fille que l'on paye pour avoir ce que l'on veut ?
J'ai toujours été mal à l'aise avec les garçons, ou du moins, depuis quelques années ... Depuis que j'étais à Rayen, je réussissais à faire croire que j'avais déjà eu pleins de copains et que j'avais beaucoup d'amis avec lesquels je sortais souvent mais tout était faux. Je n'ai jamais eu de copain ... J'ai embrassé une fois un garçon et une fois un garçon m'embrassa ... Ce fut Chester. Il savait que je jouais un double jeu et voulut me rendre service pour que si j'avais un copain, je dois moins nerveuse la première fois et prétendre que j'étais expérimentée mais je n'ai jamais eu l'occasion depuis de renouveler l'expérience. Alors moi, fille coincée, je me retrouvais dans une cabine avec un type que je n'avais jamais vu et qui me voyait en soutien gorge et en boxer ... Je voulais partir en courant et tout oublier mais il était trop tard, il était devant le rideau et je ne pouvais pas sortir habillée de la sorte ... Ou plutôt déshabillée.
La peur m'envahissait de ce qu'il pouvait bien m'arriver maintenant mais je ne pouvais pas rester ainsi, à moitié nue et le visage rouge de honte. Normalement c'est lui qui aurait du être gêné de venir ainsi me déranger mais il ne semblait pas surpris de me voir à moitié nue mais plutôt anxieux que je ne le balance pas. Il semblait avoir le même âge que moi alors si je ne me trompais pas, je ne devais pas être la première à me retrouver habillée de la sorte devant lui pour que ça ne lui fasse aucun effet ... Contrairement à moi, plus mal à l'aise que jamais d'exposer mon corps. C'en était trop, il fallait que je réagisse mais impossible de communiquer avec une main sur mes lèvres alors je ne trouvais rien de mieux que de le mordre ... J'avais hésité à d'abord la lui lécher la paume de la main mais pour qu'il ne se fasse pas de mauvaises idées, j'optais plutôt pour la douleur. Il retira immédiatement sa main, se retenant certainement de m'aboyer dessus pour ce que je venais de faire car sinon il se fera griller tout seul.
Je baissais immédiatement mon regard avant d'attraper mon haut pour l'enfiler en à peine quelques secondes. Je ne savais pas quoi dire car j'étais de nature inoffensive, ne pouvait même pas blesser une mouche mais j'étais obligée ... Et puis ce n'est pas comme si c'était moi qui avait déboulé dans la cabine d'un inconnu. Pourtant, je me sentais coupable alors la seule chose que je pouvais faire, c'était lui rendre le service qu'il m'avait demandé, c'est-à-dire, ne rien dire.
- Désolé, je ne voulais pas te faire mal .. Juste que ... tu m'as fais peur mais pas besoin de me payer quelque chose et pour le bar encore moins, je ... j'ai quelque chose ... de prévue déjà, articulais-je avec difficulté à voix basse en essayant de ne plus croiser son regard. Mon ton sonnait tellement faux que même moi je pouvais dire que je mentais.
Je n'avais pas encore eu l'occasion d'essayer mes robes ni d'enfiler mon short ... Je rougissais toujours en regardant mes pieds en passant l'une de mes mains dans ma frange pour la recoiffer, croyant secrètement qu'elle puisse cacher un minimum mon visage. J'espérais que les gardes s'éloigneraient bientôt pour qu'enfin il me laisse tranquille et reparte comme si rien ne s'était jamais passé ... J'étais certainement la seule à me sentir bizarre.
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| | | | Sujet: Re: Soldes Anarchiques [PV Maki] Jeu 9 Aoû - 11:33 | |
| Désolé, je ne voulais pas te faire mal .. Juste que ... tu m'as fais peur mais pas besoin de me payer quelque chose et pour le bar encore moins, je ... j'ai quelque chose ... de prévue déjà,
Je me retenais d'éclater de rire préférant lécher le sang qui coulait de ma main pour regarder la jeune fille avant de rougir un peu me rendant compte de qui j'avais bloqué dans une cabine et de qui j'avais en face de moi, une belle fille, les cheveux d'un beau brun, un corps bien proportionné et quasiment naturel si on enlevait le piercing qu'elle avait au nombril, des fesses fermes et rebondies, tout comme la poitrine qui n'était ni trop petite, ni trop grosse, juste à la bonne taille pour aller avec le corps. Donc moi, en costard trois pièces avec des vêtements dans la main et elle en face de moi en petite tenue dans une cabine d'essayage.
Ils seront filmés par 124 caméras et devrons cohabiter ensemble pendant 24 jours, au programme, du sang, du cul, du meurtre, des rires, des larmes et Renji le gardien et son berger allemand de l'est nommé Günther ( My ding ding dong ) en guest...Et à la fin il n'en resteras plus que …
Aie, ma tête, décidément je crois que la chaleur et la proximité de cette fille me faisait pété doucement mais sûrement un câble, je pense que je devais à 1 sur 10 sur l’échelle mondiale du pétage de câble mais c'était déjà beaucoup pour l'être quasiment allemand que j'étais …Comment ça cela n'a aucun rapport ? Quoi qu'il en soit, maintenant que je devais me faire passer pour le « petit ami » de la jeune fille, je prenais mon rôle au sérieux la regardant et observant les robes que cette dernière avait choisi et ce que j'avais dans les mains.
De son côté elle avait deux tenues l'une rose pâle avec un bustier sans bretelles et qui s'arrêtait jusqu'à mi-cuisse avec quelques volants et la deuxième blanche, dos nu finissant aux pieds et était décorée de broderie. J'essayais de visualiser ce que cela pouvait faire sur Amélie avant de transposer sur elle, Amélie était légèrement plus grande et avec une poitrine un peu plus généreuse, et le visage n'était pas comparable, l'une était européenne et pas l'autre donc forcément je n'allais pas pouvoir bien les comparer et je soufflais un peu avant de la regarder et de détourner le regard pour fouiller dans les quelques ensembles que j'avais pris et en sortais deux tenues, la première composée d'un chemisier droit, rose pale dans une manière qui semblait être douce au toucher, cela avait l'air d'être taillé assez serré, mais à vue d’œil la taille semblait être la bonne, et d'un jupe noire s'arrêtant au niveau des genoux, serrée elle aussi doublée et fendue sur le derrière pour ne pas entraver les mouvements quand cette dernière allait bouger. Ce qui pourrait forcément servir un jour pour aller travailler. Pour moi, cette tenue allait la mettre en valeur plus que la desservir, cela allait souligner ses formes et sa taille sans pour autant faire vulgaire et gêner la jeune fille qu'elle était.
La seconde tenue faisait plus une robe de soirée d'un beau rouge vermillon là aussi la robe était osée, pas de bretelle,le dos était taillé comme un corset, une combinaison corset robe de soirée qui était peut être un petit peu trop décolté sur l'avant, mais la robe était simple et belle , pas de chichi à part les lacets rouges devant qui permettait de serrer plus ou moins robe pour faire ressortir ou non la poitrine, la matière était belle, douce et élégante, un peu comme la fille que j'avais en face de moi. Je lui souriais et lui tendait les deux robes avant de parler normalement.
« Tiens, chérie je t'ai trouvé ces deux tenues là à essayer en plus des deux tiennes, je vais t'attendre dehors sur le banc et attendre que tu les mettes d'accord. N'oublie pas de me les montrer, d'accord ? »
J’écrivais rapidement sur mon téléphone portable une note que je montrais à la jeune fille en face de moi :
Joue le jeu de toute façon je paye tout et tu viendras avec moi après tu n'as pas le choix, c'est ma façon à moi de me faire pardonner ;) PS : Je m'appelle Kuri et tu es vraiment charmante.
Je sortais dehors avant de m'asseoir sur une chaise et attendre de voir ce que la jeune fille pouvait faire. Je me posais rapidement la question étudiant toute les possibilités pour moi, ce que je pouvais faire et ce que j'allais faire pour que tout marche comme il faut . Déjà, il allait falloir quitter le magasin tranquillement en espérant que les gardes ne se fassent pas remarquer de nouveau, ça serait bien si je n'avais pas à sortir le portefeuille pour les soudoyer. Déjà que l'histoire de maintenant allait me coûter cher, car 4 tenues dans le magasin où on était cela allait chercher très loin niveau argent.
Enfin c'était comme cela, j'avais des sous et j'en profitais, je sortais machinalement une cigarette de son paquet et me la mettait à la bouche avant de voir que la personne qui gérait les essayages me fusillait du regard. Je lui souriais et rangeais ma cigarette avant de lui dire que j'étais désolé. Je savais qu'il ne fallait pas fumer dans les bâtiments mais cela me calmait un peu, comme de jouer avec mon zippo même si là cela aurait plutôt attiré l'attention sur moi, chose que je ne voulais pas pour le moment. Enfin, pour le moment. Parce que malgré tout, je retenais que ce que je venais de faire pouvait peut être bien passé comme technique de drague et je suis a peu près sur qu'il y avait moyen de trouver quelqu'un comme ça. Bon, OK il y avait aussi moyen que Renji arrive et te fasse bouffer le carrelage blanc avec ses chaussures de sécurité pendant que Günther s'amuserait joyeusement à voir si ta jambe pouvait tenir le coup face à sa mâchoire, même si Kuri pourrait sûrement maîtriser le chien, il parlait allemand et le chien devait comprendre l'allemand ou le hongrois, car la plupart des chiens sont éduqués dans cette langue là .
Je me perdais dans mes pensées pendant peut être deux minutes sûrement moins et j'ouvrais doucement le rideau pour regarder, celle qui allait jouer avec moi au jeu du faux couple, jeu que l'on ne faisait plus depuis que nous que nous avions 10 ou 11 ans, car le cœur et les sentiments s'en mêlait, nous faisant passer du monde de l'enfance au monde de la guerre pour quelques grammes de viande et qui s'appelait cœur. La plupart des guerres commençait sur une histoire de cœur et de sexe qui était rentré dans la mauvaise personne. La futilité de l'être humain je suppose
« Ca va chérie, tu t'en sors ou bien as tu besoin de mon aide pour la fermeture éclair de tes robes ? » |
| | | Maki Saitô Ne te limite pas aux apparences
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Carte d'identité ♣ Année scolaire: 3ème année ♣ Colocataires: n°07 avec Rin Nakamura , Jimmy Rhage , Cassiopea Zaccaron ♣ Relations: | Sujet: Re: Soldes Anarchiques [PV Maki] Ven 10 Aoû - 2:38 | |
| Qui t'as permis de faire irruption dans ma vie?
Mes yeux rivés au sol, je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre de sa part. Je ne savais plus quoi penser, je le trouvais bizarre et je devais avouer qu’il me foutait les boules à squatter ainsi ma cabine sans rien me laisser le choix … Heureusement que j’avais réussi à attraper mon débardeur pour l’enfiler rapidement. Il était assez long pour arriver en bas du bassin, telle une tunique … Je me sentais moins exposée bien que j’étais toujours gênée. Sans un mot, un silence s’installa quelques instants. Je n’osais relever le regard vers lui, du moins, c’est ce que je pensais jusqu’à ce qu’il reprenne la parole.
- Tiens, chérie je t'ai trouvé ces deux tenues là à essayer en plus des deux tiennes, je vais t'attendre dehors sur le banc et attendre que tu les mettes d'accord. N'oublie pas de me les montrer, d'accord ? Me demanda-t-il d’un ton calme et posé, comme s’il y tenait vraiment …
Chérie ? Je ne comprenais pas à quoi il jouait et je fus obligée de relever ma tête pour voir son visage … Où voulait-il en venir. Je m’apprêtais déjà lui demander ce qu’il manigançait à m’appeler ainsi mais il me devança en me tendant son téléphone où je pouvais clairement lire le message suivant :
« Joue le jeu de toute façon je paye tout et tu viendras avec moi après tu n'as pas le choix, c'est ma façon à moi de me faire pardonner ;) PS : Je m'appelle Kuri et tu es vraiment charmante. »
Je n’eus même pas le temps d’en placer une qu’il quitta pour la première fois la cabine. Apparemment il ne me laissait pas le choix … Et semblait bien m’attendre à l’extérieure histoire d’être sûr que je n’en profite pas pour m’en aller. Tandis que mes joues commençaient enfin à retrouver leur couleur normale, je me sentis rougir à nouveau en repensant à la dernière phrase de son message, comme si j’étais mignonne … Ça se saurait. Et si je ne voulais pas jouer ce jeu ? Finalement … Je n’ai jamais eu de copain. Je ne savais même pas comment réagir à ces petits surnoms … Et n’avait-il pas dit qu’il m’avait apporté deux autres tenues ? Je tournais ma tête vers la droite, ne pouvant louper la robe rouge … Il était cinglé ? Je jetais un coup d’œil rapide sur l’étiquette indiquant le prix … QUOI ? Je reposais le bout de papier sans un mot. Qui était-il ? Je restais plusieurs secondes sans bouger, fixant cette longue robe munie d’un corset à lacets au décolleté plongeant … Je n’avais encore jamais porté ni même essayé ce genre de tenue, bien trop flash à mon goût et bien trop chère. Je réfléchis un instant … Je ne m’étais même pas présentée. Bon. Ce n’est pas comme si j’avais eu le temps. Mais à quoi est-ce que je pensais ? Je venais de rencontrer un type qui me proposait d’acheter mes achats, de jouer au faux couple puis de m’emmener dans un bar sans me laisser le choix … Croyait-il vraiment que cela allait lui permettre de se faire pardonner …
Je ne voulais pas de son argent. Je ne voulais pas sortir mais j’avais remarqué que lorsqu’il se mit dans le rôle du petit copain attentionné, il était vraiment attentionné … Non, je ne devais pas me laisser convaincre aussi facilement. Ce n’est pas l’argent qui me dira si je peux lui faire confiance ou non. Et profiter n’était pas dans mes habitudes. De toute manière, il n’aurait aucun moyen de me retrouver après ça. Et 10 bonnes minutes s’étaient écoulées alors quoi qu’il dise, je lui avais déjà rendu service car les agents de sécurité devaient déjà être loin maintenant. D’un autre côté, je ne savais toujours pas ce qu’il avait fait …
J’attrapais mon short pour l’enfiler dans l’optique de laisser tomber son petit manège mais il réapparut, du moins sa frimousse. J’étais face à lui, le bas entre les mains. Avait-il deviné que j’étais sur le point de le lâcher ? Pourtant, il se contenta de me sourire.
- Ca va chérie, tu t'en sors ou bien as-tu besoin de mon aide pour la fermeture éclair de tes robes ? Rajouta-t-il, enthousiaste.
Je n’arrivais pas à savoir si ce petit jeu l’amusait vraiment ou s’il jouait vraiment bien son rôle car son sourire semblait vraiment sincère. Tellement sincère que ça me troublais. Je secouais la tête pour dire non mais je ne parlais pas, incapable d’avouer ce que je voulais réellement mais en le voyant de l’autre côté du rideau, j’étais beaucoup moins effrayée par sa présence – J’observais les traits de son visage mais ce n’était pas le moment. J’agrippais un bout du tissu du rideau pour le tirer vers lui afin qu’il ne me voit plus, résignée. Je me demandais s’il comptait vraiment m’acheter tout ça, à ce prix … J’allais essayer cette robe. Mais si je venais de changer d’avis, j’essayais de me convaincre que c’était car elle était extravagante, tout le contraire de moi, et non car le jeune garçon me faisais pitié.
Incapable de lui répondre, je pris lentement la tenue de soirée entre mes mains … Je n’avais même pas essayé les propres robes que j’avais choisi. Ce n’est qu’à ce moment-là que je vis enfin la seconde tenue, cachée par la robe. Il m’avait choisi un chemisier rose pâle surmonté d’une jupe haute, serrée. Mais rien ne rivaliser avec le rouge vif … Allait savoir pourquoi j’étais si attirée par cet ensemble. Je retirais une nouvelle fois mon haut et sans me poser de questions, j’enfilais la robe par au-dessus à cause du corset. Le bas du tissu touché le sol, je me tournais vers le miroir pour voir le rendu …
Comme toutes les fillettes, j’avais toujours voulu être une princesse à la longue robe, accompagnée de son prince charmant. Cependant, je ne ressemblais pas à la princesse mais à la reine dans cette couleur chaude. Reine car je ne donnais pas cette impression d’innocence mais plutôt d’élégance. Trop élégant pour moi. Trop chère pour moi. J’essayais de réajuste le corset mais je n’y arrivais pas alors je ne voyais plus qu’un moyen pour que le petit jeu que je venais de commencer avec Kuri, et dont je ne voyais pas d’issues, paraisse crédible. J’ouvris le rideau de la cabine et m’exposais ainsi aux yeux de tous. La chose qui me rassurait, c’était que mon visage n’était pas aussi vif que la robe.
- Ça te plaît … chéri ? Je … n’arrive pas à fermer le corset moi-même, avouais-je, gênée par le fait de lui demander une telle requête bien que ça semblait l’enchanter.
Je ne me sentais pas à mon aise habillée de la sorte, comme si j’étais friquée … Quant au mot "chéri" avait eu du mal à sortir de ma bouche ... Une petite fille passa à côté de moi, et avant que Kuri se rapproche de moi pour exécuter ce que je lui avais demandé, elle tira sur le bras de sa mère pour que celle-ci se retourne à son tour.
- Maman ! Regarde comme elle est belle ! Je veux être comme elle plus tard, maman ! S’exclama fièrement la fillette alors que sa mère se mis à me sourire comme pour confirmer que j’étais bel et bien très belle.
Je souriais à mon tour, surprise de ce genre de réaction. Gênée, je l'étais déjà depuis bien longtemps ... Une fois que le garçon à la chevelure foncée fut à ma hauteur, je me rapprochais de son visage pour que seul lui entende ... Et ce genre de position ne faisait que nous rapprocher davantage de notre but : faire croire que nous étions amoureux.
- Maki, je m'appelle Maki. Chuchotais-je à son oreille, le visage rosé. |
| | | | Sujet: Re: Soldes Anarchiques [PV Maki] Mar 21 Aoû - 12:26 | |
| Chéri, la jeune fille qui était en face de moi venait de m’appeler Chéri, à croire qu’elle se prêtait au jeu, peut-être même plus qu’il le ferait, elle était contre lui et jouait le rôle de la parfaite petite amoureuse devant un chéri qui allait devoir faire semblant de jouer le jeu encore et encore pour plaire et pour donner l’illusion que tout était parfait dans le meilleur des mondes possibles. Et cela commençait d’un coup, il la regardait et déposait un baiser sur ses lèvres avant de rentrer dans une cabine avec la jeune femme pour faire semblant de réajuster quelques boutons à une tenue qui n’en avait déjà plus besoin. Il n’y avait plus de garde qui le suivait mais il était quand même dans la même cabine qu’elle avec les idées qui commençait à germer mais pas forcément les bonnes d’ailleurs. L’équipe de télévision était en train de revenir dans sa tête et il voyait bien la scène en train d’être commentée
« Et oui, donc maintenant vous voyez l’homme qui passe à l’attaque en séduisant la demoiselle d’une magnifique sortie de de carte bleue pour gagner des point face à la résistance de la jeune femme, il fallait passer la résistance élémentaire des jeunes femmes en leur promettant des miracles de beauté et de l’argent facile et la résistance pouvait facilement disparaître »
« Oui bien sûr, c’est la technique de base que tous les bon gentlemen doivent savoir faire et comprendre que la technique en question qui est là la première de toutes les techniques dans ce magnifique ouvrage qui sera vendu dès la semaine prochaine au tarif de 15 000 yen et en plus il y a diverses techniques, comme l’ours javanais, la toupie polonaise, ou bien la célèbre technique des milliardaire russe qui consiste d’arroser le marché dans le seul but de récupérer la promise et de la ramener jusqu'à l’hôtel où nos caméras expertes savent tout et filmant la scène avec des angles de caméra jusqu’à lors jamais vu. En effet grâce à des micros camera planqués dans le lit, il est possible de voir toutes les scènes même les plus imprévisibles et de faire de ce moment un moment inoubliable qui pourrait avoir un hot d’or »
«Mais ce blaireau préfère l’autre solution, une solution de tapette comme en n’en vois qu’au cinéma, en espérant que cela ne sera pas terrible et que ça se passera en bas de chez lui … »
« Ouhd là, belle référence à Manu Chao et un titre comme en vois plus aujourd’hui. »
Aille ma tête me faisait mal, décidément il y avait des choses qu’il faudrait qu’il règles des petits soucis quand il allait rentrer à la maison car la tête ne suivait plus le corps et le corps avec l’esprit partait dans les délire que même quelqu’un sous acide ne pourrait vraiment comprendre et cela même avec la meilleure volonté du monde, chose que lui-même qui était à peu près soft aujourd’hui n’avait pas.
Il souriait et prenait le bras de Maki avant de la trainer vers la caisse et de payer pour l’ensemble des tenues qu’elle avait prise et regardais dehors pendant que des gens les voyait et les considérait comme un couple mais cela n’était qu’une supercherie qui n’était là que pour faire genre. Il sortait et se posait en dehors du centre commercial, tenant la main de sa copine tout du long et lui déposant deux ou trois bisous dans le cou, des bisous qui étaient furtifs mais qui n’allaient pas manquer de la troubler comme il s’y attendait. Ils étaient dehors près d’un marchand de glace et Kuri demandait alors ce que voulait sa chérie niveau nourriture, des surprises comme ça, ça creuse !!!
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| | | Maki Saitô Ne te limite pas aux apparences
Messages : 145 Age du perso : 18 ans ♥ Côté coeur : ..................=> Va lui demander.
Carte d'identité ♣ Année scolaire: 3ème année ♣ Colocataires: n°07 avec Rin Nakamura , Jimmy Rhage , Cassiopea Zaccaron ♣ Relations: | Sujet: Re: Soldes Anarchiques [PV Maki] Ven 31 Aoû - 21:10 | |
| Je ne suis ni à vendre, ni à acheter. Je suis plus qu'un vulgaire jouet.
Non mais j'en revenais toujours pas. J'avais moi-même du mal à croire que je venais de l'appeler « chéri ». Comment ai-je pu passer du stade « je fais mon shopping » à « j'ai un copain qui va m'acheter une belle robe de soirée ». Si je n'étais pas dans une boutique d'un centre commercial, j'aurai pu croire à un gag pour une caméra cachée seulement les gardes qui le recherchaient étaient bel et bien réels. Mon grand cœur a donc eu pitié de lui et m'a ainsi obligé à entrer dans son jeu. N'empêche que c'est lui qui devrait être gêné de s'être introduit dans ma cabine alors que j'étais en sous-vêtement et non l'inverse … Faut croire que ça, il y pensait pas trop. Surement était-il trop habitué à voir des femmes nues pour s'en soucier actuellement … Quel genre de type était-il ? Voilà le genre de questions que je me posais alors que je ne savais rien sur lui mis à part son prénom … Mais c'était mon petit ami. Du moins, censé.
Ayant enfin réussi à enfiler la robe rouge, j'avais demandé quelques minutes plus tôt de l'aide à Kuri afin de le fermer bien que j'en avais pas réellement besoin pour voir qu'elle m'allaiit à ravir … C'était plus pour le solliciter dans le but que notre petit jeu soit plus réaliste. Et ça semblait fonctionner bien que mes joues étaient devenues quasiment aussi rouges que la robe. J'essayais de positiver en me disant que les inconnus qui me croisaient accompagné du jeune homme devait tout simplement se dire que j'étais une coincée du cul. Bon, une pensée pas si positive que ça mais c'était mieux que de se dire que je n'avais encore jamais eu de copain à 18 ans.
Le jeune homme à la chevelure se leva et s'avança vers moi. Alors que je pensais qu'il allait refermer le corset, comme je lui avais demandé, je voyais son visage s'approcher de plus en plus mien sans que je puisse rien y faire. Les yeux grands ouverts, incapable de détourner la tête, il déposa un baiser sur mes lèvres avant de me pousser légèrement vers la cabine afin de me faire comprendre que je devais reculer pour lui faire de la place. Non, je ne rougissais plus … Mon baromètre était déjà au maximum depuis bien longtemps … Je ne pouvais rien faire et lui gueuler dessus parce qu'il ne m'avait pas prévenu ne servait à rien car j'avais accepté de jouer le jeu … Malgré les règles que cela impliquaient. En y repensant, c'était le deuxième garçon qui m'embrassait dans ma vie et c'était mon troisième baiser … Mais pouvait-on appeler ça un baiser ? Nos lèvres s'étaient simplement effleurées … Non, je devais me calmer. Ce n'était pas si grave que ça et si j'en faisais un foin, il risquerait de comprendre rapidement que je n'avais encore jamais eu de réelle relation et ça, je ne voulais pas. Personne ne devait savoir qui j'étais avant de venir à Rayen, personne.
Une fois que Kuri ressortit de la cabine, ayant fait semblant de m'avoir aidé au niveau de la fermeture, je me déshabillais à toute vitesse avant qu'il ne rerentre. Une fois terminée, j'ouvris le rideau mais avant même que je n'ai le temps de dire ouf ou de lui annoncer que je ne voulais rien, il empoigna toutes les tenues présentes, mêmes celles que je n'avais pas essayé, c'est-à-dire toute sauf une, et pris mon bras de l'autre main disponible pour me tirer vers les caisses. Je ne voulais rien de lui, rien et encore moins de son argent. D'accord, j'adorais ces tenues mais il était hors de question que je lui sois redevable … Cependant, si je faisais un scandale à un moment pareil, cela ne passerait pas inaperçu … Déjà que pas mal de regards étaient braqués sur nous, je lui suivis sans un mot et le laissais payer la totalité de la somme. Je n'aurai jamais pu dépenser la totalité de la somme.
Mal à l'aise par rapport aux achats qu'il venait de faire, je devais me rattraper sur autre chose … Mais quoi ? D'un côté, c'est lui qui voulait devenir mon petit ami le temps de quelques minutes alors pourquoi est-ce que nous nous tenions toujours la main dans l'allée central du magasin ? Nous n'avions plus à faire semblait … J'étais incapable de retirer ma main de la sienne. Elle était si chaude … Je n'avais encore jusqu'à présent tenu la main de personne mis à part Rin que je considérais plus comme mon petit frère bien qu'il avait bien grandi en taille et en maturité, que comme un homme. Du coin de l'œil, je l'observais en silence. Pouvais-je lui faire confiance ? Si ça trouve, ce petit manège, il l'avait déjà répété des centaines de fois pour avoir des filles dans sa poche … Et d'un côté, je comprenais les jeunes filles qui tombaient folles dingues de lui. Il était vraiment mignon et paraissait vraiment attachant bien que j'étais certaine qu'il pouvait aussi être très mesquin. Je ne sais pas pourquoi, je le sentais. Je devais me méfier … Malgré ses apparences de garçon parfait. Qui douterait de lui aux premiers abords ? Et ce n'était pas ses yeux bleus qui diront le contraire. Je me disais aussi qu'il devait être un bon parti, pouvant claquer si facilement de l'argent à tout va et surtout pour n'importe qui, car oui, j'étais à ses yeux une parfaite inconnue … Mais cette partie de lui, je m'enfichais car je ne voulais même pas qu'il me les achète, ces tenues … À cause d'elles, j'étais encore plus mal à l'aise. Et puis, l'idée qu'il pense que je veuille profiter de son fric ou que je reste uniquement pour ça m'agaçais.
Entre temps, et heureusement, la rougeur de mes joues s'était estompée malgré ses quelques baisers dans le cou qui, je devais l'avouer, me faisais ressentir une sensation que je n'avais encore jamais connu … Je frissonnais au contact de sa peau dans mon cou … Mais je préférais ne rien dire et détourner le regard, évitant ainsi de croiser le sien et me sentir à nouveau gênée.
Chose qu'il avait du remarquer car je constatais qu'il prit par la suite un malin plaisir à me déposer des baisers dans cette partie de mon corps … Sérieusement, pourquoi est-ce que j'étais encore là ? À quoi je jouais ? Je ne comprenais pas moi-même. Quand tout à coup, il vit un marchand de glaces et me demanda si j'en voulais une.
Avant même que je puisse donner ma réponse, nous étions déjà près de celui-ci. Il était tout inimaginable qu'il me repaye quoi que ce soit. D'ailleurs, il avait porté mes sacs tout le long du trajet. Soit, tout était de sa faute, soit il avait tout payé. Non pas que je les voulais pour pouvoir partir en courant, ce n'était pas mon style mais disons que je trouvais normale que je les porte étant donné que ça devait être lourd et surement le déranger, déjà qu'il avait payé. Oui, ça me dérangeais vraiment qu'il ait payé. Ainsi, je voulais réduire ma dette et avant même qu'il puisse fourrer sa main dans sa poche pour chercher son porte monnaie ou quelques billets, je lâchais sa main en je me tournais vers lui pour le regarder dans les yeux, affichant un air sérieux.
- Tu n'es plus obligé de jouer au jeu du petit couple … Tu ne risques plus rien, je pense ! Les vêtements, tu sais, si tu as une petite sœur ou une petite amie ou mêmes des amies, tu peux leur offrir à ma place, je comprendrais ! Cependant, pour la glace, de te la paye. D'accord, je considère toujours que tout est de ta faute aujourd'hui mais comme tu as été gentil et prit soin de moi, bien que c'était surtout pour te sauver la peau, je veux te rendre ce malheureux service car finalement, le prix de cette glace paraît ridicule face à ce que tu as payé tout à l'heure ! Avouai-je.
J'avais encore jusqu'à présent jamais parlé aussi longtemps, encore moins à un inconnu – Bien qu'il ne l'était plus tant que ça. Je lui lançais un sourire de sympathie. C'est vrai qu'il avait été sadique pour les baisers mais je ne lui en voulais pas plus que ça …
Alors que j'étais sur le point de tourner les talons pour aller vers l'homme qui vendait des glaces pour en offrir une à Kuri, ce dernier attrapa ma main, m'empêchant de partir. Que me voulait-il ? Je plongeait mon regard dans le sien, exprimant la surprise. Certainement que je cherchais une réponse dans son visage avant qu'il me le dise à voix haute … Est-ce que je l'ai mis en colère ? Vexé, peut-être ? Ou encore soulagé d'apprendre qu'il n'avait plus à jouer un rôle … |
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