Le second jour d'Adrian au pays du soleil levant. Du moins, de "repos", sa nouvelle vie, son havre de paix. On ne peut pas dire que les habitants de cette ville soit très accueillant. Et la plupart des personnes qu'il a rencontrer jusque lors, principalement des femmes, étaient agressives. Avait-il bien fait de choisir ce coin aux allures paradisiaque ? C'est ce qu'il se demandait, mais ce n'était que le début. Le début ? Et pourtant, tant de choses c'était passer déjà. Le paradis sur terre était en réalité l'enfer même ! Une conclusion certes hâtive mais vrai. Ce n'est pas pour autant que cela lui déplaisait, il aime l'action et cette ville avait l'air d'avoir tout ce qu'il cherchait. Il avait rêver cette nuit là de son ancienne vie, de son enfer à lui. Cette isolement, cette cabane, ces bouts de bois moisie qui allait s'écrouler sur sa tête d'un moment a un autre. Cette odeur de moisissure se mêlant a l'odeur glacial de la pluie et de la flore l'entourant.

Son odorat mélangeait ces souvenirs a le dur réalité. Il était certes enfin libre de cette prison, mais les souvenirs lui collait à la peau. Et sa nuit avait été particulièrement difficile. Il avait réussit a trouver son chemin, trouver l'appartement pas si petit que cela, observer la beauté du paysage. La chaleur le rendait chlostrophobe, il le rendait amère, limite malade. Une nausée écoeurante ne voulait pas le quitter. Il se réveilla enfin, agrippant son estomac a moitié vide, rempli par une simple bouteille d'eau. Le corps tout en sueur, malgré qu'il ne portait qu'un vulgaire bout de tissu pour cacher ces parties intimes. Marchant de gauche à droite, d'une façon rythmée, on pourrait presque croire qu'il dansait, il se dirigea vers la salle de bain. Allumant simplement l'eau froide, il plongea sous le jet, sans prendre la peine de finir nue sous cette eau glaciale. Il resta ainsi quelques minutes, le temps de lui faire reprendre ses esprits avant de se laver, simplement.

Après s'être préparer, il ferma a clé son nouveau chez soi, se dirigeant vers la première boulangerie de son champ de vision. Il se prit un café serré avec un pain melon. Il dégusta la boisson chaude, pas de saison, je le confirme, pour continuer sa visite. Gardant précieusement ce pain, souhaitant le manger dans un coin ou il aurait enfin la paix. C'est alors qu'il trouva un pensionnat avec un énorme espace de repos. Il fouilla du regard le coin silencieux, aucun élève en vue, certainement dû au cours. Il se plaça sous un cerisier en fleur et dégusta enfin son petit déjeuner. Les yeux fermés, humant cette douce odeur légèrement sucré. C'était l'été, bien évidement. Cette sensation de tranquillité lui fit du bien. Mais comme ci il était maudit, il senti un poids sur la partie gauche de son corps.

*Ca doit être un simple chat. Pas la peine de brisé ce moment de prospérité.*

Se dit-il. Mais c'est au bout de quelques minutes, quand cette "chose" ne faisait que changer de position qu'il compris qu'il c'était lourdement tromper. Un chat ce n'était pas aussi gros et la "bestiole" qui le collait n'était pas si poilu que cela. Il décida enfin d'ouvrir les yeux, fixant la jeune fille, mal au point, affaler sur son corps. Elle ne ressemblait nullement a une japonaise, ces yeux mi-clos était d'un bleu exquis, tandis que ces longs cheveux blond se plaçait là où ils le pouvaient. Il fixa un moment le visage ensanglanté de l'inconnue, écoutant ces paroles. Un tronc d'arbre ? Elle n'avait vraiment pas l'air dans son état normal. Le "s'il te plaît ?" de la fin, lui arracha une grimace. Certes il n'aimait pas dire "non" a une femme et encore moins quand celle-ci était en détresse. Mais aider une inconnue avec de telles blessures de guerre n'était pas réellement de son ressort. Cependant, elle semblait prête a sombrer dans un profond sommeil d'un moment a un autre. Il prit sa température, tout en lui parlant.

- D'où tu sors comme ça ? Il faut que tu parle, ça me laissera le temps de t'examiner un peu. Si tu me permet de te toucher, bien entendue.

Son regard n'était pas celui d'un prince charmant, il était tout simplement épuisé. Ses cernes appuyait les rides d'inquiétude qui venait de se former sur son front. Il se gratta nerveusement le début de barbe sous son menton, tout en attendent sa validation. Il ne la touchera pas sans avoir eu l'accord de la jeune fille. Par simple principe ? Oui et non, il ne voulait pas finir en prison pour attouchement sexuel. Les barreaux le rendait malade et revivre un isolement n'était pas dans ses projets. Il prit le bandana qu'il avait accrocher sur son bras droit, tout en cherchant une fontaine. Il en vit une non loin d'eux, trop loin pour qu'elle puisse marcher avec lui, du moins. Et vu son état, la faire marcher n'était absolument pas conseillé. Il poussa un long soupire d'agacement avant de la porter et de l'emmener vers la fontaine.

- Ne te trompe pas sur mes gestes. Je ne suis pas un vieux pervers pédophile. J'agrippe seulement ta main tendue.

Il avait prononcé ces paroles sur un ton sec et dur, mais il voulait que ces paroles est un impact que la jeune fille. Posant le bas du corps de celle-ci sur le sol, il garda sa tête sur l'une de ses cuisses. Faisant disparaître petit a petit le sang de son visage à l'aide de l'eau et du bandana souvent rinçé.