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| J'aurai du fuir ou mourir quand j'en avais le temps | James O. Baker | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: J'aurai du fuir ou mourir quand j'en avais le temps | James O. Baker Dim 19 Aoû - 4:22 | |
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« Il y a quelque chose sur cette terre qui nous retiendra toujours. On ne peut mourir avant de savoir exactement ce qu’on nous veut. On pourrait les prendre pour des anges gardiens mais pas du tout. Ces personnes ou ces objets sont là pour nous faire chier. On voudrait partir tranquillement car soit on s’emmerde, soit on a plus de raisons pour rester là, hé bah si. Vous nous en collez une autre. Franchement qu’est ce qu’on a fait pour mériter ça ! Foutez-moi la paix & laissez-moi partir… » Un bruit de rature sur une feuille cassait tout ce silence qui résonnait contre les murs. Suivit de grognements qui sortaient de la bouche d’une jeune femme, le silence disparut. Malgré cette tonalité soudaine, l’endroit resta froid et sans vie. Qu’était-il ? C’était les sous-sols du pensionnat Rayen. Ce lieu hostile où les élèves n’avait pas le droit de pénétrer. Ce lieu qui semble si mystérieux mais on n’y trouve rien. Ce lieu où se trouvait Nezumi en ce moment.
Nezumi était une jeune femme solitaire, refusant toute présence masculine. Cela aurait été plus facile pour elle si elle s’était inscrite dans un lycée réservé aux jeunes filles. Mais les filles de ce lycée étaient différentes des lycées privés. On dirait qu’elles sont plus ouvertes à d’éventuelles relations du même sexe. Et cela plaisait fortement à Nezumi. Mais son effroyable réputation lui vaut solitude absolue. C’est sa seule compagnie, mais elle lui convient parfaitement. Elle priait pour que rien ne vienne brusquer son repos. Malheur à la personne qui le ferait, même si c’était une fille. En froissant le papier sur lequel elle avait écrit, l’adolescente s’était coupée le doigt. Son regard noir se posa sur ce liquide rouge qu’elle connaissait si bien. Combien de fois avait-elle fait couler son sang dans le malheur et le désespoir ? Combien de fois avait-elle regardé avec la même lassitude ce sang coulait sur sa peau pour venir tacher ses vêtements et le sol ? Elle ne le sait plus. Mais ce qu’elle savait, c’est qu’un jour, elle ne pourra plus le regarder.
Son dos était appuyé contre la pierre froide du mur. Ca lui faisait mal mais elle s’en fichait. Pourquoi se lever alors qu’il n’y a rien à faire ici qu’attendre que le temps passe. Et si elle attendait jusqu’à ce qu’elle tombe, déshydratée et seule ? Se serait plus lent et sûrement plus douloureux que des coupures dans les veines. Mourir seule. Quel destin tragique. Personne ne serait là pour la voir mourir. Non. Nezumi veut une belle mort. Aux yeux de tous. Pour rester dans la mémoire des gens. Peut être même qu’elle n’y restera pas longtemps, mais au moins quelqu’un pensera à elle…
Son sang avait séché. Il ne coulait plus. La coupure n’était pas assez profonde. Quel dommage. Ses yeux noirs disparurent derrière ses paupières et Nezumi posa sa tête contre le mur. La pierre résonnait. Il semblait que quelqu’un se promenait aussi dans les sous-sols du pensionnat. Elle espérait qu’elle ne vienne pas ici, il pourrait avoir peur. La jeune fille ressemblait à une sorcière des temps modernes. Sa longue chevelure noire à l’aspect soyeux n’était pas coiffée ni brossée. Tout emmêlé, on aurait pu croire qu’ils frisaient. Sa peau blanche lui donnait cet aspect malade, fragile. Si ses yeux noirs se posent sur vous, ils pourraient vous geler tellement qu’ils sont froids, sans expression. Et pour finir, ses cernes habituels qui soulignent ses yeux. Tel un zombie, elle rode dans les sous-sols. Elle se voyait bien comme ça. Un fantôme. C’était ce qu’elle était vraiment.
L’écho des pas s’entendait de plus en plus, signifiant que la personne se rapprochait de l’endroit où notre fantôme s’était installé. Serait-se une fille ? Un garçon ? Elle ne pouvait malheureusement pas le prédire. Sinon, elle aurait volontiers fuit si c’était un garçon qui s’avançait. Si c’était le sexe opposé, Nezumi s’en lécherait les babines. Rien qu’à l’idée de penser qu’elle pourrait être seule avec une demoiselle la fit sourire. L’attente de la vérité la fit rager mais elle voulait découvrir en temps et en heure, celui ou celle qui sera sa nouvelle compagnie pour la journée dans ce lieu triste et froid. Attention à toi, le fantôme est là.
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| | | James O. Baker
Messages : 7
| Sujet: Re: J'aurai du fuir ou mourir quand j'en avais le temps | James O. Baker Ven 24 Aoû - 2:34 | |
| James, un garçon qui devait avoir un grand avenir. Il était intelligent, assez beau, travailleur, et généreux. Le jour ou tout à basculer, c'est lorsqu'il a rencontré Owen, un homme portant son deuxième prénom, froid, silencieux, sadique, dragueur, et infidèle. A l'époque, il l'avait rencontré dans un bar, de mauvaise réputation, dans les quartiers d'Hungtiton Beach, en Californie. James l'avait trouvé de suite, fascinant, dans ses gestes et sa façon de parler. Il avait but quelques bières et avait fait plus ample connaissance, pendant toute la nuit. Ils avaient finalement décidé, d’aller dormir chez James, qui habitait près du bar, par peur de prendre la voiture dans un état second. Ils n’avaient casiment pas dormit, en jouant aux jeux vidéo. Quelques semaines plus tard ils avaient, décidé d’emmenager, ensemble car leurs budget commun leur permettaient, d’habiter ensemble. Ils habitèrent 6 mois ensemble, puis James découvrit, qu’Owen n’était que le fruit de son imagination, et le poussa à faire des choses abominables. Soit, James sortit de ses pensées, et se retrouva dans les sous sol du pensionnat, son endroit favori. Le sous sol, était un endroit, calme et humide. Le silence regnait, contrairement aux autres endroits, du pensionnat. C'était là ou James, s'exilait du monde, il venait ici pour réfléchir, penser tranquillement, et travailler. Il repensait, notamment, à cette après midi meurtrière, ou il avait été simple spectateur. Soit, James avait passer une journée ,vraiment pourrie. Il s'était réveillé à cause du bruit de ses camarades, avec une forte migraine, du à son taux d'alcool, qu'il avait ingurgité la veille. Il avait été se doucher, en passant devant, ces.. "pathétiques" hommes, qui n'avait rien d'autre à faire, que d'hurler, dans les couloirs, dans le but de reveiller, les autres. L'eau était gelée, car il devait surement être le dernier à passer à la douche vu qu'il était 13h25. Il frissonna au contact de l'eau , et se lava rapidemment les cheveux. Il sortit de la douche pour retourner, dans sa chambre, pour s'habiller. Il avait séché toute la matinée de cours, mais il sortirais son excuse la plus fréquente, qui était sa maladie. Certes, c'était une maladie psychologiquement grave, mais elle avait quelques avantages. Il se rallongea, sur son lit, à peine sec l'eau avait envahie ses draps. Il murmura un juron et se leva avec peine. Il s'habilla, d'un t-shirt Anthrax, et d'un jean troué. Il ne ressemblait à rien mais il décida de se rendre en cours. Il prépara son sac , jeta deux trois cahier dedans, et alla jusqu'en cours, en trainant les pieds. L'après midi fut longue, il ne savait pas trop si il rêvait, ou si il était bien réveillé. Il ne dormait casiment plus, sauf avec un certain taux d'alcool dans le sang. L'insomnie provoque certaines hallucinations, que même l'humain ne peut comprendre. Après sa journée de cours, il remonta dans sa chambre, et s'allongea sur son lit qui était sec à présent.Sa tête tournait légerement quand il vit Owen qui le fixait: "_Ah, regardes toi, t'es vraiment un déchet ! lacha t-il. _Si tu me laissais dormir, je serais surement plus classe _Tu ne m'écoutes pas sinon. s'énerva t-il." James décida de l'ignorer, de prendre ses affaires pour descendre au sous sol quand il ne fit plus attention à ce qu'il faisait.
Soit, James fit soulager, de se rappeler de ce qu'il avait fais. Au moins Owen n'avait pas fais des siennes. Il marchait, dans le noir, sans se soucier de l'heure qu'il était. A un moment il jura avoir entendu des toussotements. Il décida d'aller, vers l'ancienne salle de réunion afin de se reposer et d'étudier. Il entendit quelques petites voies, dans cette pièces. Il se questionna puis décida d'aller voir. Ils seraient plusieurs ? Seul ? Quel importance ? Il avança et ne vit absolument rien, il faisait trop sombre. Il avança en trainant les pieds, et aperçu une silhouette. Féminine à vue d'oeuil. Il s'approcha doucement et la vit bien plus distinctement. Elle avait des cheveux bruns assez longs, et elle était pâle, très pâle. Dans ses yeux ont pouvait lire une haine certaine, un phénomène assez fascinant, dont James ou Owen, aurait pu se délecter pendant plusieurs heures. Elle était assez jolie, et James l'observa sans dire un mot, ni même se présenter. Cela aurait été inutile, et trop.. rapide. Il ne savait même pas si elle l'avait vu et il décida de se rapprocher. Il la fixa avec un regard assez froid. |
| | | | Sujet: Re: J'aurai du fuir ou mourir quand j'en avais le temps | James O. Baker Dim 2 Sep - 20:17 | |
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Elle aurait peut être du fuir ou mourir quand elle en avait encore le temps. Nezumi trouvait le temps long encore le moment où les pas se faisaient entendre et le moment où la personne s’avança devant elle. Elle aurait pu compter deux cents cinquante deux secondes entre ses deux moments. Le temps d’un fantôme est infini… Comment allait réagir la personne à la vue de la jeune femme. Allait-elle avoir peur, du dégout, de la sympathie ? Toutes ses questions se bousculèrent dans sa tête en attendant la vérité. Mais tout d’abord qu’était-il de notre nouveau venu ? Serait-ce finalement un homme ou une femme… ? C’est un homme… Malédiction. Il a fallu que ça tombe sur elle. La seule adolescente qui déteste les hommes. Qu’avait-elle fait au diable pour qu’il punisse sa futur esclave ? Du coin de l’œil, cet être bizarre observa cet homme. Il avait la mine creusée. Aussi fatiguer que Nezumi. Ce fut la première chose qu’elle vue. Ensuite, sa chevelure, de la même couleur de la sienne. Mais lui ne ressemblait pas à un monstre avec de tels cheveux. Et même avec l’obscurité de la pièce, Nezumi put voir la couleur de ses yeux. Comparé aux siens qui étaient caca, les siens étaient d’un bleu clair à faire fondre toutes les filles. Mais malheureusement pour lui, ça ne marche pas sur l’adolescente. A son approche, les souvenirs de Nezumi refirent surface dans son esprit. Sa rage, sa colère, toute sa haine firent surface aussi en même temps. Quelle idée d’être venue ici... Elle aurait mieux fait de rester dans sa chambre avec son coussin sur la tête, comme elle le fait souvent pour avoir la paix. Certaines personnes mettent des papiers sur la porte pour prévenir qu’ils veulent être tranquilles, Nezumi c’était le coussin sur la tête. Chacun ses méthodes. Ses poings se serrèrent jusqu’à ce que ses phalanges deviennent rouges vifs. Elle en avait mal. Très mal. Son corps entier bougea tout seul. Son esprit était ailleurs. Sans s’en apercevoir, la demoiselle était maintenant debout contre le mur froid. Ses cheveux cachaient la moitié de son visage. Heureusement car sinon il serait dans son champ de vision, et elle ne savait pas ce qui pourrait se passer. Même si Nezumi ne connaissait pas ce jeune homme, elle n’avait pas très envie de passer ses nerfs sur lui, même si c’était un illustre inconnu. Le mien aurait été un garçon qu’elle n’aimait vraiment pas. Ses talons se tournèrent et elle commença à partir pour se retrouver à nouveau seule. Mais elle ne fit que deux cents mètres pour s’assoir à nouveau contre le mur froid. Ramenant ses jambes vers elle, sa tête s’enfouit entre elles pour pouvoir se cacher. « Maudit soit-tu ! Maudit soit-tu » qu’elle répéta sans cesse. Elle s’en fichait si elle l’avait vexé ou pas. Tout ce qu’elle voulait s’était être tranquille cinq minutes.
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| | | | Sujet: Re: J'aurai du fuir ou mourir quand j'en avais le temps | James O. Baker | |
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