Le Pensionnat Rayen est un RPG manga où tu incarnes un adolescent de quinze ans et plus ou un adulte du personnel, dans un pensionnat remplis d'élèves aux caractères bien divers. Entres originaux, musiciens, gothiques, sportifs, pom-pom girls, neutres, racailles, emos, artistes et punks, trouveras-tu ta place ?
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 D'où vient cette douce mélodie? [PV Cassiopea]

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Yumi Wa

Yumi Wa


Féminin
Messages : 59
Age du perso : Dix-sept ans.
♥ Côté coeur : À gauche.

Carte d'identité
♣ Année scolaire: 2ème
♣ Colocataires: Sakura Ayasaka, Nora Woolf et Sanako Arima
♣ Relations:

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MessageSujet: D'où vient cette douce mélodie? [PV Cassiopea]   D'où vient cette douce mélodie? [PV Cassiopea] Icon_minitimeMar 4 Déc - 2:25

Aujourd'hui, il faisait gris. Le temps était terne à l'approche de l'hiver. C'est comme si ce n'était pas seulement le sol qui se préparait à se vêtir de son tapis mais le ciel également. Yumi détestait ce temps de l'année, non à cause de la neige qui arrivait, mais à cause de toute cette monotonie qu'elle commençait à trouver triste. Il paraît que de novembre à février, c'est le temps de déprime. Sûrement. Dans ces temps-là, Yumi essayait de se réconforter avec de la musique joyeuse et en bougeant. Avant, elle passait du temps à rigoler avec ses amis mais maintenant à Rayen, elle n'a plus d'amis. Tout le monde ou presque doit inévitablement passer par la joie d'être un nouveau une fois dans ça vie. Nouveau quartier, nouvelle école, nouveau travail... En ce moment même, la jeune femme se promenait dans la section de cours. Peut-être trouverait-elle une salle de classe vide, où elle pourrait danser en paix. Elle n'aimait pas qu'on l'observe pendant qu'elle danse, ou du moins se pratiquait. En fait, ce n'était que sur la scène que la gêne disparaissait et la danseuse devenait ainsi totalement à l'aise, oubliant le public et tous ces pairs de yeux fixés sur elle et sur chaque geste, chaque mouvement qu'elle faisait. Donc, Yumi marchait tranquillement dans le couloir, regardant discrètement dans la petite fenêtre des portes. Au bout d'une dizaine de minute, une douce mélodie vint à ses oreilles. La rose, intriguée, se dirigea vers cette mélodie. C'est avec surprise qu'elle rencontra une porte. Tiens, les salles de courts n'étaient-elle pas toutes terminées? Elle haussa les épaules, regardant par la petite fenêtre de la porte. Elle n'y vit rien, mais une musique en sortait. La lumière était allumée, donc elle se disait que forcement, il devait y avoir quelqu'un dans la salle. Sa curiosité l'emporta. La porte s'ouvrit et se referma doucement après le silencieux passage de Yumi. Jeune fille qui d'ailleurs avançait dans la classe vers la provenance de cette mélodie.
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MessageSujet: Re: D'où vient cette douce mélodie? [PV Cassiopea]   D'où vient cette douce mélodie? [PV Cassiopea] Icon_minitimeDim 13 Jan - 18:51



Yumi & Cassi'
© Never-Utopia


Tranquillement installée dehors, je fumais ma cigarette en faisant attention de ne pas brûler mes cheveux à cause du vent qui les faisaient virevolter dans n’importe quel sens. C’était vraiment la plaie d’avoir les cheveux longs quand il y avait un vent pareil. Soupirant, je regardais les branches s’agiter avec rapidité et une certaine fatigue. Après tout, vu la saison, cela paraissait naturel que les arbres, aussi secoués fussent-ils, n’en pouvaient plus. Ils paraissaient tellement minces sans leurs belles feuilles…

J’écrasais ma cigarette avant d’entrer dans le bâtiment où se déroulaient les cours mais je n’y allais guère pour cela. Me rendant tranquillement dans la salle de musique, j’ouvris la prote vérifiant qu’il n’y avait personne. Entrant dans la salle, je refermais la prote derrière moi. Je posais mon sac près du piano avant de sortir mon livre de note consacré, celui-ci, au piano.
Je m’asseyais sur le siège face à l’imposant instrument, ouvris le clavier et souffla un bon coup. Cela faisait des années que je n’avais pas touché à un piano et le fais que j’ai décidé de m’y remettre me faisait un peu bizarre. A vrai dire, j’avais peur de mal jouer l’un de mes morceaux préférés : « Lacrimosa » de Mozart.
Je m’échauffais les doigts, me relevant du siège en regardant par la fenêtre et tournant dans la salle. Non pas que j’avais peur du piano, mais j’avais presque honte d’oser reposer me doigts dessus après tant d’années sans avoir daigné en jouer. J’en avais un chez moi, un comme celui-ci. Un piano à queue qui n’avait pas bougé depuis des années et qui commençait à prendre la poussière.

Pourquoi avais-je arrêté ? Fermant les yeux, je me souvins de ce jour, où lorsque j’étais petite, tandis que je jouais du piano, seule à la maison comme d’habitude, j’avais entendu la porte s’ouvrir et se refermer sans bruit. J’avais descendu les escaliers sans bruit pour ne pas être vu de l’intrus qui avait pénétré chez moi. Tandis que je m’étais cachée dans la noirceur de la nuit, mes petites enserrant les barreaux en bois sculptés de l’escalier, j’avais vu mon père, effondré en larmes comme s’il venait de se produire le pire des malheurs qu’il ne puisse jamais arriver. Je compris ce qu’il se passait des années plus tard, quand je le vis revenir en pleurs à la maison toujours à la même date et à la même heure… Il allait se recueillir sur la tombe de ma mère, cette femme que je regrettais de ne jamais avoir pu la connaître.
Certes, cela peut sembler futile, mais allez dire ça à une fillette de cinq ans qui tous les ans, le soir de son anniversaire, voit son père revenir en larmes.

Je m’asseyais enfin devant le piano, respirant profondément, j’entamais les premières notes de ce morceau dont j’avais mélangé toutes les partitions, ou presque, pour obtenir un seul rendu au piano. J’avais passé un temps monstre à faire cela mais j’avais toujours adoré cette chanson depuis que j’étais enfant… Allez savoir pourquoi.

« Lacrimosa
Lacrimosa dies illa
Qua resurget ex favilla
Judicandus homo reus…
» entamais-je en chantant tandis que je continuais inlassablement de jouer ces notes que je connaissais par cœur et dont je ne trouvais plus la tonalité exacte.

C’est ainsi qu’avec une ferveur que je ne connaissais lus, je me mis à jouer, encore et encore, refaisant les mêmes passages pendant des heures entières afin de retrouver ces tonalités, infiniment plus puissantes, qui faisaient la beauté de ce morceau.

Et alors que j’étais sur le morceau depuis plus de quatre heures, ne voyant aucunement le temps passer, je commençais enfin à retrouver la justesse que j’avais eu un mal conséquent à trouver autrefois.
C’est ainsi que j’entamais le morceau en entier, chantant les paroles en latin, dont ma langue natale était presque en totalité tirée :

« Lacrimosa
Lacrimosa dies illa
Qua resurget ex favilla
Judicandus homo reus.

Huic ergo parce, Deus
Pie Jesu Domine
Dona eis requiem, Amen.
»

Je chantais encore et encore, enchaînant les notes avec une habilité encore fragile.
J’étais tellement prise par ce que je faisais que je n’entendis pas qu’une personne s’était introduite derrière moi, entrant à pas de loups dans la salle que j’imprégnais de cette musique que j’aimais tant.
M’arrêtant en souriant une fois le morceau fini, je sentis cette présence dont je n’avais jusque-là, absolument pas pris conscience. Me retournant vivement, je vis une jeune fille à l’air visiblement intrigué me regarder sans rien dire.

« Tu m’as fait peur je ne t’avais pas entendu rentrer. , commençais-je en souriant, Tu veux que je te laisse la salle de musique peut-être ? »

C’est en voyant l’heure que je me rendis compte le temps que j’avais passé dans cette salle. J’abusais vraiment, mais c’est vrai que quand j’étais lancé, on ne m’arrêtait plus.
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