[HRP: La demoiselle que j'ai poussée n'est pas forcément l'une de vous, à vous de décider si c'est un figurant, (qui vous aurait embêté? Douce vengeance x) ) ou si c'est vous même :) ]

Une dure nuit que voilà. Comme tout vendredi soir, j’étais sorti avec plusieurs amis et je n’étais pas rentrée franchement sobre… Effectivement, j’avais arrosé les dix-huit ans d’une fille rencontré le soir en boîte et dont, un ami, assez bizarre avait voulu qu’on s’incruste à leur fête le soir. On avait bu toutes sortes d’alcool, et des trucs dont je ne connaissais même pas l’existence. Je suis rentrée à l’internat vers six heures du matin en chantant Hakuna Matata. Mais ca, on me l’a raconté quand je me suis levée. Parce que de quatre heures du matin à sept heures, tout est flou. Je me souviens juste avoir exposé ma soirée aux toilettes qui n’en demander pas temps. Après avoir vomi tout se que j’avais dans le ventre je m’étais endormi pour une longue nuit de sommeil qui se voulu mérité.

Je me réveillai donc dans les toilettes du vomi dans les cheveux et un mal de crâne affreux. J’avais donc dormi sur le carrelage, je me levai tout doucement, et constata que je n’étais pas la seule. Mon accompagnateur de soirée était lui aussi couché là, en plein milieu de la salle de bain. Je rigolais un peu mais le mal de mer remonta encore. Je passais encore une bonne heure dans cet état. Je me rendis compte que là, que ma robe était trempe, et que je ne savais pas du tout pourquoi. Je ne me rappelle ni d’une fontaine dans laquelle j’avais pus sauter, ni d’une piscine, rien… De plus je portais une veste qui ne m’appartenait pas, et dont je n’avais aucune idée du propriétaire. Enfin après trois aspirines avalées je partis me doucher pour enlever cette odeur affreuse de mon corps. J’avais de moins en moins mal à la tête et la douche m’avait fait un bien fou. Quand je ressortis je vis que mon ami c’était lui aussi réveillé, n’étant plus là. Je partis donc dans ma chambre pour m’habiller. Je ne vis personne dans les couloirs, ni dans ma chambre, c’était un peu étrange. J’attrapais un jean un peu délavé, mon haut en dentelle, des sous vêtement, et enfilé tout ça. J’eu pas mal de mal à faire passer mon jean sans que mon estomac en prenne un coup, mais après quelques essaies, il était en bonne place.

Je pris une veste et mon sac, puis je me tournai vers mon réveil pour regarder l’heure. Treize heures, bon je comprenais pourquoi il y avait si peu de personne. Je descendis les escaliers tout doucement, rien que le fait de descendre une marche ma nausée remontée. Je mis donc une bonne dizaine de minutes à descendre deux étages. J’ouvris la porte et fus éblouis par quelques choses. Je reculai et me frottais les yeux. Je clignais des yeux pour apercevoir un soleil qui me brulait les yeux. Je fis un petit pas dehors et avançait tout doucement.

Je m’achetai un petit truc à grignoter mon envie de vomir étant passé. Enfin, les médicaments faisaient effet. Je mangeais doucement en promenant au bord de la rue qui logeait la plage. Un magnifique paysage, une plage ensoleillée, je me retins de courir comme une enfant n’ayant pas d’affaire de rechange. Je continuais cette petite promenade qui faisait prendre un bain d’air frais à mon esprit troublé de la veille. Mon chemin fut coupé par trois enfants, deux du même âge, semblant être jumeaux, et un plus jeune. Ils coururent de toutes les forces et sautèrent dans l’eau. Mon dieu, que j’avais envie de les rejoindre, mais non, il ne valait mieux pas. Il me fallait une activité calme, comme faire de shopping ! Je me dirigeai vers le centre commercial.

J’allais nettement mieux et marchait en sautillant un peu heureuse de voir toutes ses belles choses. Je me rappelais que c’était bientôt l’anniversaire de ma mère. Il fallait que je lui achète un merveilleux cadeau. Un vêtement c’était trop simple, des chocolat ca risquaient fondre, du savon ca crains, alors pourquoi pas un bijou ? Je me dirigeai vers la première bijouterie que je croisais et y entrai. La vendeuse me regardait bizarrement mais ce n’est pas comme si j’allais lui dévalisé sa boutique ! Je vis un somptueux collier vers le fond du magasin. Je le regardais avec les yeux qui pétillaient, je pourrais ne jamais lui offrir ça, mais il était magnifique.

Je fus arrêter par ma contemplation quand je me pris un coup et me retrouva allonger par terre. Ma tête tourner horriblement, et je sentais nausée revenir. Je grognai dans ma moustache et me leva me tenant a une vitrine d’une main, et la tête de l’autre. J’avais de petit vertige mais restais un peu stable. Je n’osai faire un mouvement de peur de revomir. J’étais très maladroite, mais la je comprenais pas comment j’avais fait pour me retrouver comme ça. Je vis avec mes maladresse, je fais pas attention à ce que je fais, et je m’en fiche. Je ne suis jamais encore monter à l’hôpital pour des choses comme ça, sinon il pourrait me faire une carte de fidélité. Et même je vivrai là bas. Rares sont les jours où il m’arrive rien, parce qu’il n’y a pas seulement les chutes. Mais aussi, les lampadaires qui disent bonjour à mes joues, ou encore de chiens dont la queue va atterrir sous mon pied accidentellement et vont me courser pendant plusieurs minutes. Il m’arrive pleins de chose, ça donne un peu de punch à ma vie et j’aime bien ça. On le ressent dans mes photos, car évidement en générale j’ai mon appareil pour prendre des photos dans ses moments, c’est souvent à cause de ça aussi que je suis distraite. Mais de toute façon, moi et la chance, en ce moment, on est un peu fâché. Enfin, en ce moment…depuis toujours. C’est vrai que plus petite il m’en arriver des belles et des pas murs. D’ailleurs en parlant de murs je m’en suis pris mon aise, je vous parle même pas des baies vitrés. Pourtant au début ça partait toujours de bonne intension. Je voulais faire comme les autres, sauter dans les flaques, sauf que moi je glisse dedans parce que je n’avais pas vu la petite plaque de verglas. Je faisais rire tout le monde, mais ma mère un peu moins, il avait toujours peur pour moi. Mais à force de tomber du canapé de renverser mon verre sur moi parce que je suis trop captivé par la télé, ben on devient invincible. On a des fesses en béton et une résistance au froid. On devient des supers héros, enfin, non mais on peut le voir comme ça !

Je me retournai et vis une jeune fille prés de la porte. Je montai blanche d’un coup et parti en courant dans les toilettes ou elle était pour vomir tous se que j’avais dans le corps. Soirée 2, Indee 0. Je m’asseyais à côté des toilettes et regardais la fille qui se tenait à côté de la porte en lui souriant.

« C’est toi qui a poussée la porte hein ? Indee enchantée ! »

J’eus juste le temps de tenir mes cheveux avant de vomir encore une fois, toute ma soirée aux toilettes. Je respirais doucement en regardant la cuvette puis sentant tout ça se calmer un peu je tirais la chasse et m’asseyais par terre. J’avais un sacrée mauvais goût dans la bouche et un mal d’estomac. J’aime bien mon ami, mais il m’entraine toujours dans des mauvais plans. Une fois nous nous sommes retrouvés enfermés sur un terrain de foot la nuit, et je tiens à préciser que les gradins des stades, sont pas du tout confortables, et très sales. Une des pires nuit de ma vie, même si remarque j’avais fait du sport, à escalader les grillage et j’étais à l’heure pour l’entrainement du lendemain. C’est d’ailleurs à ce moment là, qu’on nous a réveillés à grand coup de pied aux fesses. Enfin, je hier soir, je n’aurais peut pas du boire, toutes ses choses inconnus, avec toutes ses personnes inconnus. Bon j’avoue que c’était très drôle de se faire payer à boire, par des inconnus, même si j’aurais bien aimé connaître le nom de toutes ses boissons. Pour ne plus en boire, en autant de quantité.

Je regardais la jeune fille de haut en bas, elle était plutôt jolie. Elle avait des cheveux blonds attachés en chignon, qui avait l’air magnifique, puis elle était grande et mince. Elle était très bien habillée mais se qui me sauta le plus aux yeux était ses escarpins en velours. Mon dieu que j’aimerais avoir les moyens de m’en offrir des comme ça. Si je pouvais, je n’aurais aucuns soucis pour le cadeau d’anniversaire de ma mère. Oulà non. Je lui achèterais ce magnifique collier et se serait la maman la plus heureuse du monde. Enfin, bon. Je suppose que c’est elle qui avait ouvert la porte qui m’avait poussé, sans faire exprès bien entendu, donc j’étais bien stable. Ma maladresse n’était pas victime d’une de mes chutes, pour une fois ! C’était bien rare, et j’étais heureuse pour une fois, savoir que ce n’est pas a cause de nous même que vous êtes tombé mais quelqu’un d’autre, peut parfois être une source de joie!

Je caressais mon ventre comme pour lui montrer que j’étais désolée d’être sorti dans cet état, et qu’il fallait qu’il excuse la jeune fille de m’avoir poussé. J’attendais encore un peu assise pour stabiliser mon estomac puis pris la main de la jeune fille en faisant un grand sourire. Elle s’appelait donc Judith, beau prénom, ça allait bien avec le reste dis donc. Ses parents étaient préventifs. Je plaquai mes cheveux en arrière et allai me laver les mains dans le petit lavabo qui était là. Je me rinçai aussi la bouche pour enlever ce goût, puis je regardai le miroir et me jetai de l’eau fraîche sur le visage et m’essuya avec des serviettes en papier, n’étant pas tellement maquiller, ça n’avait pas tous chambouler. De toute façon je n’avais pas d’autre mascara ni d’autre fond de teint. Je retournai vers la jeune fille et la regardai essayant de la rassurer.

« Ne t’inquiètes pas, je n’ai pas la gastro !Hier j’ai fêté les dix-huit ans de…. D’une…amie ! C’est beau dis donc Judith comme prénom ! Et je suis désolée qu’on se rencontre dans une circonstance pareil, c’est assez gênant ! »