Si aujourd'hui, il avait plut, si aujourd'hui je ne serais pas sortis, si aujourd'hui je ne me serais pas ennuyé, enfin si aujourd'hui n'avait pas existait. Que se serait-il passé? Je n'aurais pas marmonné des insultes envers le soleil dont la chaleur m’importuner, je n'aurais eu envie de dessiné, je n'aurais pas voulu aller, malgré le soleil chauffant, dessiner auprès de la cascade....

Je me levai de bonne heure, comme à mon habitude, j'empoignai des vêtements qui étaient posés au bout de mon lit puis, comme il était encore tôt, il faisait noir. Je ne me gêna donc pas à me changer malgré que mes colocataires soit là. Habillé d'un T-Shirt, un jean slim je descendis de mon lit, c'était des lits superposé et je dormais sur celui dans haut. Je scruta quelques secondes la chambre et repéra vite mon Sweat noir que j'enfilai vite fait avant de me glissais dans l’entrebâillement de la porte, des fines baskets blanche à la main. Je les enfila que après avoir passer la porte, dans la lumière du couloir.
Espérant qu'il n'y est pas encore grand monde à la cafétéria, je me dépêchai d'y aller, tout en marchant d'un pas rapide je regardais devant moi. Maintenant, je connaissais assez le pensionnat pour pas me perdre. Des souvenirs de ma première semaine me revinrent en mémoire, au bout d'un moment j'avais voulus aller à la bibliothèque et j'avais du au bout de trente minutes demander mon chemin. Cette pensée m'arracha le premier sourire de la journée. Bref. Voilà le mot qui me sortit de mes pensées. Sans le réaliser je l'avais dit à haute voix, je baissa la tête et continua à marcher jusqu'à la cafète. Là, je prit un plateau, et un bol de céréales, une banane et un jus d'orange. Je m'installa à une table seule, côté fenêtre et engloutis mon petit déjeuner. Tel un rapace engloutirait sa proie. Quand je m'étais levée je savais depuis le début le programme de ma journée : allé à la cascade, un endroit où il n'y a presque personne, pour pouvoir tranquillement dessiné sans que personne ne me dérange.
Je repassa par mon dortoir, où les membres de ma chambre étaient maintenant levés. Je leurs dis bonjour et prépara une sacoche, j'aimais beaucoup ce sorte de sac bandoulière. J'y mis des pastel, crayons de couleur, feuilles Canson et tout autres choses me servant à dessiner. Mais surtout pas de peinture. Pourquoi? Car il faudrait qu'elle sèche et en plus je risque de m'en mettre partout. Je repartis de la chambre, et sortis du Pensionnat, traversa tout Matsuyama, c'était une ville assez grande, et il me fallu bien au moins vingt minutes pour arriver vers la forêt. Ensuite je pris encore quinze minutes pour aller jusqu'à la cascade. Heureusement il était tôt et puis je n'étais pas pressé, loin de là.
Arriver dans ce lieu de paradis, je m'assis face à la cascade. Moi, qui d'habitude n'aimait pas le bruit, celui là était plutôt agréable et reposant. Mais je n'étais pas venue en ce lien pour dormir, mais bien pour dessiner. Je sortis mes affaires que j'étalai sur l'herbe sèche. Je réalisa que j'avais oublié une casquette, je ne supportais pas le soleil, non pas parce que j'avais une peau trop faible, mais parce qu'il était trop chaud. Tant pis je ferais sans. Je soupira, et prit une feuille, et un crayon de papier fine mine et je commença un croquis de la cascade. J'étais tellement absorbé par ce que je faisais que je ne vis pas le garçon aux cheveux rose arriver derrière moi, et je sursauta quand il parla.

"Salut, moi c'est Nazariy Shima. Je peux voir ce que tu dessines?"

Je me retourna, très directe. Après un instant de silence je me décida à répondre.

"Bonjour, je suis Emalie Akaru", sur ces mots je lui tendis le dessin de la belle cascade.

Il était vêtu simplement, je le détailla en partant de ces pieds, converse bleu, slim noir, et chemise bleu cyan. Très marrant comme ensemble. Quoi que moi, je ne devais pas être mieux. Il regarda mon croquis un instant puis me le redonna, je le posa sur mon sac et me leva.

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