Les habitudes. Comme tous êtres sur terre, j'avais mes petites habitudes quotidiennes, qui au fur du temps, m'étaient devenues indispensables. L'on vivait avec, sans s'en rendre compte, l'on se répétait. Elles commençaient le matin, au réveille, je ne pouvais m'empêcher de foncer dans ma douche, encore endormi je sentais l'eau chaude ruisselait sur mes épaules engourdies. Il m'était dur de rester debout, et comme un léger vertige je me balançais de droite à gauche, d'arrière en avant, doucement elle m'extirpait du sommeil, c'est à ce moment-là que la journée pouvait commencer. Ensuite, je prenais un petit déjeuner, pas très équilibré, et je filais en cours sans oublier mes cigarettes, mon pochon, mon MP3 ainsi que mon portable, voici les quatre choses qui me sont les plus chères, minable diriez-vous ?

Comme tous les jours je marchais jusqu'aux bâtiments, quittant l'internat où je dormais la moitié de l'année. J'avais cours dans le bâtiment G mais, comme tous les matins je me dirigeai vers le S. Lançant de petits regards aux alentours, guettant le moindre pion ou emmerdeur potentiel. Je pénétrai dans le hall vide, je montai jusqu'au deuxième étage, toujours attentif je pris la direction de l'escalier de service qui me mena devant une grande porte métallique, beige, froide. Elle devrait être fermée, mais je tournai la poignée sereinement, elle tourna et dans un léger « clic » la porte s'ouvrit, laissant s'engouffrer une brise d'air qui ne put soulevait mes cheveux, et oui, c'était ça la puissance du gel shwarskoff.

https://www.youtube.com/watch?v=ycdyrWaFiro ♪

J'étais alors vêtu d'un jogging blanc, d'un tee-shirt nike noir, et d'une veste de la même marque, blanc assortit à mon pantalon. Je refermai lentement la porte et je me dirigeai vers « mon endroit », un petit recoin où je pouvais m'adosser. Assis en tailleur j'avais une vue imprenable sur la cours ou des centaines de lycées s'y trouvaient. Je sortis mon MP3 et cherchai une musique adéquat, je pris rapidement ma décision, comme envoûté je fus tout de suite attiré par « Ratatat » ainsi je laissai défiler les morceaux, la première fus « Party and Bullshit » qu'est-ce que je pouvais demander de mieux ? J'étais confortablement installé, rien ni personne pour me déranger. Je sortis de mon sac qui était alors posé près de moi mon agenda que je plaçai sur mes genoux, je sortis ensuite ma carte de lycéen, mon pochon et une cigarette de mon paquet « Phillip Morris ». Je Glissai deux doigts dans mon petit paquet plastifié et en sortit un carambar, appelé également « shit ». Ce petit bout marron, en l'occurrence ici pratiquement noire faisait mon bonheur. Rien de mieux qu'un coup d'Afghan pour commencer la journée. Mon briquet toujours à porté de main, je commençai à effriter. Dans mes écouteurs la musique changea, je reconnu immédiatement l'air de « Diamonds ».

Taguzi – La flemme de faire une ficèle merde ! –‘

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Quelques minutes passèrent, sur mon agenda était éparpillé du tabac et des petites boulettes marrons que je mélangeai gracieusement et délicatement, histoire de ne rien perdre. Avec ma carte de lycéen je formai une ligne épaisse, je n’aurais plus qu’à poser ma feuille par-dessus et à retourner le tout. Un sourire radieux apparut sur mon visage, puis il disparut.

Taguzi – Putain de merde, mes feuilles O_O !